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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Élections au Conseil économique et social régional
10 février 2005
Seul candidat en lice, c’est sans surprise que Jean-Raymond Mondon a été réélu hier président du Conseil économique et social régional (CESR) pour les six années à venir. L’instance consultative de la Région, qui compte se remettre à la tâche au plus vite, tiendra sa première assemblée plénière le 1er mars, car comme le souligne son président, ’l’heure du repos n’est pas arrivée’.
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En ouverture de séance, le président de la Région Réunion a accueilli les nouveaux membres du CESR dans ses murs, accompagné par le préfet de La Réunion, qui a eu à charge d’arrêter par décret les nominations des membres.
Alors que la nouvelle loi de décentralisation offre à la Région Réunion des compétences renforcées, Paul Vergès a insisté sur le rôle prépondérant du CESR et la "contribution irremplaçable" des forces vives du pays qui le constituent, aujourd’hui peut-être plus qu’hier encore.
Dans un contexte économique et social marqué par de profonds bouleversements, les conseils et propositions du CESR seront essentiels à la collectivité, "confrontée à une série de défis et de rendez-vous intérieurs et extérieurs décisifs". Mondialisation des échanges, transition démographique, changements climatiques, nouveau règlement sucrier, négociations économiques entre l’Union européenne et les pays ACP, impacts de l’augmentation du coût des matières premières, du fret, et certainement encore du pétrole, préparations du nouveau DOCUP (Document unique de programmation), du nouveau Contrat de plan État-Région, du Plan régional des formations, partenariat économique entre l’Europe, l’Afrique australe et l’Afrique orientale...
"Sur tous ces sujets, le CESR a une contribution très importante à apporter (...) sur tous ces sujets qui exigent un recul dans la réflexion et l’écoute active des acteurs socio-économiques". Le président a émis le souhait de voir encore se renforcer la légitimité de l’instance consultative, grâce à la qualité de la contribution de chacun.
Le préfet, Dominique Vian, a pour sa part souligné le caractère démocratique du CESR qui, passant de 45 à 55 membres, pourra encore élargir le dialogue entre les différentes catégories socioprofessionnelles de l’île, dans l’intérêt général. Il a marqué le souhait que "les débats riches et féconds de votre conseil permettent de progresser au profit du développement local" et que, face à une mondialisation qui se fait dans le bien mais aussi le mal, la maîtrise des connaissances approfondies permet à La Réunion de réaliser un destin qui ne sera pas subi mais voulu.
Élu à la présidence avec 48 voix sur 49 membres présents (plus 1 vote blanc), "l’excellent travail" mené par le CESR sous la précédente mandature, pour reprendre le propos d’Axel Zettor, a su faire l’unanimité et mener à nouveau Jean-Raymond Mondon sur le siège de la présidence.
Après s’être positionné, de façon collégiale, sur les questions de l’enseignement supérieur et de la recherche, des emplois jeunes, ou encore des déplacements et de l’aménagement, le président du CESR, conscient de l’ampleur du travail à venir, a appelé hier ses membres à mobiliser leurs énergies pour le développement de l’île et notamment le développement de l’emploi.
"Si nous sommes là aujourd’hui, c’est que nous avons tous l’ambition d’apporter notre pierre à l’élaboration de l’édification de La Réunion dans un monde toujours en évolution".
La large représentativité des membres au sein du conseil offre selon lui une prévalence de connaissances pour pouvoir apporter des conseils avisés, emprunts de pertinence et de cohérence. "Le CESR n’est pas le lieu des coups d’éclats, mais de propositions et de réflexions".
Malgré un bilan de mandature qui atteste de la légitimité nationale et locale du CESR, son président estime qu’il faut encore affûter sa réactivité, perfectionner son travail, le rendre plus innovant, pour que les idées émises, non qu’elles se prévalent de détenir la vérité, puissent être entendues davantage encore et rayonner au sein des divers organes représentés.
Face aux retards que connaît La Réunion, au nombreux défis qui s’offrent à elle, "il ne s’agit pas d’accepter n’importe quoi, mais de faire preuve de plus d’à propos et de pertinence (...), d’apporter des éclairages sans a priori ni parti pris".
Et comme l’heure est à la réactivité, le CESR tiendra sa première assemblée plénière le 1er mars, même si, tout comme les autres conseils économiques et sociaux nationaux, il est encore en attente de 2 ou 3 décrets relatifs à la réorganisation technique souhaitée par le gouvernement.
Estéfany
Nouveau bureau du CESR
En plus de voir l’élargissement de ses membres de 45 à 55, le CESR ne compte plus désormais 7 mais 5 commissions. Les secrétaires du bureau ont été remplacées par des membres, ce qui a fait l’objet d’un amendement technique présenté par Jean-Raymond Mondon et visant à modifier le règlement intérieur sur ce point. Le bureau du CESR, dont la liste a été proposée par son président et validée à 45 voix (contre 2 votes blancs et 2 nuls), compte désormais : 1 président, 16 vice-présidents et 4 membres. Nous vous en proposons le détail.
Jean-Pierre Avril, pour la Fédération réunionnaise de coopération agricole (FRCA), élu vice-président du CESR et président de la Commission de la politique régionale.
Patrick Beyronneau, pour l’UIR-CFDT, élu vice-président du CESR et président de la Commission du développement durable.
Guy Dupont, pour le Syndicat des fabricants de sucre, élu vice-président du CESR et président de la Commission du développement économique.
Georges-Marie Lépinay, pour la Confédération générale des travailleurs réunionnais (CGTR), élu vice-président du CESR et président de la Commission du développement humain.
Marie-Paulette Lacpatia, pour les associations féminines, élue vice-présidente du CESR et présidente de la Commission de l’épanouissement humain.
Les autres vice-présidents élus sont : Marcel Bolon, pour la Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER) ; Maurice Cerisola, pour l’Association pour le développement industriel de La Réunion (ADIR) ; Alin Damour, pour l’Union régionale CFTC ; Philippe Doki-Thonon, pour l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) et pour le Syndicat professionnel des activités de loisir (SYPRAL) ; Ivan Hoareau, pour la CGTR ; Yvès-Claude Hoarau, pour la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) ; Alain Iglicki, pour la Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) ; Éric Marguerite, pour l’Union départementale FO ; Pierre Pavard, pour la Fédération réunionnaise du bâtiment et des travaux publics (FRBTP) ; Sardar Rahim-Khan, pour la Chambre des métiers ; Axel Zettor, pour la Caisse des allocations familiales et la Caisse générale de sécurité sociale.
Les quatre membres du bureau sont : Jean-Flore Barret, pour la Chambre d’agriculture ; Jean-Marc Gamarus, pour la CGTR ; Théodore Hoarau, pour le groupement réunionnais des coopératives et des mutuelles ; Marie-Christine Nicol, pour l’UIR-CFDT.
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