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Réunion des ministres des Finances du G20
23 juin 2010, par
Les ministres des Finances du G20, qui regroupe les plus grosses économies du monde, se sont retrouvés en Corée du Sud pour discuter des moyens de sauver la reprise économique menacée par la crise de la dette dans la zone Euro. Les politiques anti-crise mises en place par les gouvernements du G20 ont jusqu’à présent coûté plus de mille milliards de dollars, selon une étude publiée par l’OCDE et la Cnuced (ONU). Aussi, l’OCDE et la Cnuced appellent les pays du G20 à mettre un terme aussi rapidement que possible à leur plan de sauvetage et à s’attaquer d’urgence à des réformes en profondeur, vitales pour une vraie reprise économique. Cette crise est avant tout la crise d’un modèle qui a débuté voilà près de trois ans aux Etats-Unis. C’est tout un modèle de développement qu’il faut revoir.
Les discussions des ministres du G20 ont été marquées par la crise de la dette de plusieurs pays d’Europe, qui a fait plonger les marchés mondiaux et entraîné une lourde dépréciation de l’euro ces dernières semaines, faisant naître des doutes quant à la solidité de la reprise globale après la récente crise financière.
La crise est loin d’être finie
« Certains soutiennent que l’économie mondiale est déjà rétablie et que nous devons maintenant nous attacher à démanteler les mesures de relance, mais je crois que ce jugement est trop hâtif », a ainsi averti le Premier ministre chinois, Wen Jiabao.
« Nous devons nous attendre à des difficultés. La crise de la dette pourrait empêcher la reprise économique en Europe », a-t-il poursuivi, ajoutant que « la Chine fera en sorte de rester en alerte ».
Les pays membres du G20 qui pèsent pour 90% de l’économie mondiale et 80% du commerce planétaire doivent se réunir les 26 et 27 juin à Toronto (Canada).
Déjà plus de 1.000 milliards de dollars…
Les politiques anti-crise mises en place par les gouvernements du G20 ont jusqu’à présent coûté plus de mille milliards de dollars, selon une étude publiée récemment par l’OCDE et la Cnuced (ONU).
« Treize pays continuent à comptabiliser des actifs et des passifs liés à l’héritage des plans d’urgence », indique le rapport commun publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
A quelques jours du prochain Sommet du G20, l’étude qui fait un état des investissements effectués par les vingt premières économies mondiales entre novembre 2009 et mai 2010 estime que « cet héritage des mesures d’urgence est grand ».
« Le montant total des engagements publics — à travers des actions, des prêts et des garantis — en date du 20 mai 2010 dépassait les mille milliards de dollars », précise-t-il.
Réforme en profondeur nécessaire
Aussi, l’OCDE et la Cnuced appellent les pays du G20 à mettre un terme aussi rapidement que possible à leur plan de sauvetage et à s’attaquer d’urgence à des réformes en profondeur, vitales pour une vraie reprise économique.
Le rapport met en garde contre « certaines mesures d’urgence destinées à limiter les effets de la crise » qui « menacent les flux internationaux d’investissements ».
« Nous leur demandons également de faire des progrès sur une plus vaste réforme financière », relevant que la catastrophe financière dans laquelle le monde est plongé depuis deux ans « porte potentiellement préjudice à tous les aspects de l’économie, y compris les investissements internationaux ».
La perte de confiance dans les marchés fragilise toutes les mesures politiques qui peuvent être engagées, a-t-il encore relevé, insistant sur la nécessité de lancer « des réformes en profondeur ».
Le rapport de la Cnuced fait état d’une année 2009 catastrophique avec une chute de 40% des IDE (Investissement Direct Etranger).
Les experts relèvent ainsi des « incertitudes persistantes » sur les modalités de la reprise et souligne qu’en tout état de cause, les IDE mettront du temps à retrouver leurs niveaux d’avant-crise.
Revoir le modèle dans son ensemble
Cette crise est avant tout la crise d’un modèle. En août 2007, personne n’aurait imaginé que les soubresauts du marché des crédits immobiliers américains seraient le prélude à l’une des plus grandes crises financières de l’Histoire. Près de trois ans après, celle-ci n’est toujours pas terminée. Les marchés financiers connaissent des moments de panique. Des banques font faillites. Les banques centrales doivent régulièrement intervenir pour tenter de rétablir la confiance. Et les conséquences de la crise continuent à se faire sentir partout dans le monde. Les établissements financiers ont peur de prêter et accroissent le coût du crédit. Les taux d’intérêts continuent de progresser avec des conséquences sur les investissements et l’emploi.
Tout un modèle de développement à revoir
Rappelons également qu’il y a quelques semaines, les Nations Unies ont demandé aux pays riches de tenir leur promesse consistant à donner 30 milliards de dollars aux nations pauvres d’ici 2012 pour les aider à affronter le changement climatique. Jusque là, rien n’a été versé. Yvo de Boer, directeur du Secrétariat du Changement Climatique de l’ONU, a rappelé qu’une des priorités des pays riches pour 2010 était de fournir les éléments clés de l’Accord de Copenhague, dont une promesse consistant à donner 10 milliards de dollars d’aide annuelle pour la période 2010-2012 aux nations en développement. Les pays développés ont aujourd’hui une responsabilité historique face au changement climatique.
D’où une réforme en profondeur nécessaire. C’est tout un modèle de développement qu’il faut revoir.
Sanjiv Dinama
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