Proposition des Verts pour sortir de la crise

L’Economie sociale et solidaire au cœur d’un projet économique pour La Réunion.

24 mars 2009

À l’occasion d’une conférence presse organisée samedi, les Verts-Réunion propose le développement de l’économie solidaire pour sortir notre pays de la crise structurelle. La création de service d’intérêts publics de proximité sera un moyen pour créer massivement des emplois.

Pour sortir de la crise et pour amplifier la mobilisation autour des revendications du COSPAR, les Verts se prononcent pour la reconversion écologique de l’économie.
Car la crise environnementale, la crise sociale, la crise financière sont une seule et même crise : la crise d’un mode de développement ultra-libéral et productiviste. Il produit de la précarité, la diminution et la dégradation des services publics, l’épuisement des ressources naturelles, les catastrophes climatiques et la multiplication des maladies liées à l’environnement, etc. Si nous ne changeons pas de cap, la situation va empirer rapidement.
Parler de la conversion écologique de notre économie, ce n’est pas seulement évoquer les gisements d’emplois possibles dans le domaine des EnR ou de la rénovation et de la construction de l’habitat selon des normes HQE, ce n’est pas seulement le soutien politique au développement de l’agriculture biologique qui créerait des emplois tout en ayant des effets positifs en termes de santé publique, il s’agit aussi pour les Verts de développer l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), c’est à dire une économie à plus value sociale et écologique.
Il y a, à La Réunion, 143.000 bénéficiaires des minima sociaux, 1 Réunionnais sur 3 dépend de ces minima et le taux de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans atteint les 49 % : ils n’ont même pas droit au RMI. Il y a donc une redoutable spécificité réunionnaise, c’est à elle qu’il faut s’attaquer.
Les Verts sont partisans d’une loi cadre sur l’Économie sociale et solidaire (ESS) avec un droit à expérimentation immédiate dans l’Outre-mer.
Les initiatives d’ESS sont créatrices de richesses autres que financières, productrices de citoyenneté, de lien social, de solidarité, en même temps que de biens et de services collectifs. Nous sommes convaincus que l’ESS est appelée à l’avenir à créer la majorité des emplois (car il s’agit d’activités ni délocalisables, ni automatisables) et qu’elle apporte d’irremplaçables réponses à l’exclusion, à l’isolement, aux excès de l’individualisme et de la société marchande, aux exigences de la rénovation du cadre de vie collectif, à la nécessité de la démocratisation des services publics, aux nouveaux problèmes posés par le vieillissement de la population.

Crise financière

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