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Filière bovine
30 août 2005
Vendredi dernier, les responsables de la SICA-REVIA et de la SEDAEL (Société d’étude, de développement et d’amélioration de l’élevage local) ont organisé une “journée portes ouvertes” pour faire connaître leurs réalisations et leurs projets. Ce fut aussi l’occasion de mettre le doigt sur les difficultés et les défis à relever par les acteurs de l’élevage bovin réunionnais.
Depuis une dizaine d’années, la production bovine de La Réunion s’est structurée et développée grâce à l’impulsion, entre autres, de la SICA-REVIA, qui représente 75% de la production totale de l’île.
Grâce au travail entrepris par tous les acteurs et partenaires de la filière, la production locale est parvenue à couvrir 30% des besoins en viande de l’île. Et cette production génère actuellement plus de 700 emplois. Mais l’importance de l’importation de viande bovine (70% de la consommation locale), les possibilités de choix des pièces à importer, les moyens de conservation améliorés, tous ces éléments concurrencent fortement la production locale.
Pour continuer à exister, les éleveurs doivent mettre sur le marché des produits de qualité et en particulier des produits homogènes à un prix compétitif. Un gros effort d’amélioration génétique a déjà été réalisé depuis la fin des années 1990 grâce à l’importation d’animaux reproducteurs de Métropole. Mais il est nécessaire de poursuivre ces améliorations en développant une offre de reproducteurs de bonne qualité génétique et sanitaire. Pour limiter les importations, la filière doit développer la production de reproducteurs dans l’île.
Soutien du Conseil régional
La SICA-REVIA a la chance de pouvoir gérer une importante exploitation, celle de la SEDAEL à Montvert les Hauts et Anse, qui compte près de 200 hectares de prairies en 2 sites. Le foncier appartient au Conseil régional, qui le met à disposition de la SEDAEL. Le cheptel existant ne correspondant plus aux exigences des producteurs, les responsables de la filière viennent de décider de le restructurer et de réorienter l’exploitation. Dans un premier temps, pour 2005, ils ont décidé de recruter un responsable d’exploitation et de rénover les locaux. Ils ont également décidé de mettre en place un nouveau cheptel de haute qualité génétique et sanitaire avec l’importation de 180 reproducteurs (130 de race limousine et 50 blondes d’Aquitaine). Ces animaux sont arrivés par bateau le 30 juin. Un protocole sanitaire très rigoureux a été mis en place pour éviter toutes difficultés. D’importants travaux ont été réalisés pour recevoir ces animaux dans les meilleures conditions avec 7 plates-formes d’alimentation.
Une vitrine de l’élevage réunionnais
Par ailleurs, des parcelles d’expérimentation et de démonstration en alimentation, amendement et fourrage vont être mises en place, en partenariat avec l’union des AFP, le CIRAD et les Coopératives. Ces essais seront des références pour les éleveurs en vue d’améliorer leur compétitivité et maîtriser leurs coûts de production.
Enfin, du matériel d’exploitation a été acheté et des journées de formation pour les éleveurs ont été organisées en partenariat avec le CFPPA de Saint-Joseph.
Pour 2006, de nouvelles actions sont déjà prévues :
- mettre en place une station d’élevage de jeunes taureaux en vue de mesurer leurs performances dans un même milieu et proposer aux éleveurs 2 ventes de reproducteurs par an,
- réaliser 8 nouvelles plates-formes d’alimentation,
- compléter le cheptel par une importation complémentaire pour obtenir un cheptel reproducteur final d’environ 250 reproducteurs,
- mettre en culture 25 hectares à défricher.
Comme l’ont rappelé les responsables de la SICA-REVIA et de la SEDAEL, ils ont "résolument décidé de faire de la SEDAEL une vitrine de l’élevage réunionnais pour le bien des éleveurs de bovins viande de l’île". Ils viennent de réaliser la première tranche. On ne peut que les encourager pour la suite.
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