
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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13 février 2008, par
Pendant longtemps, l’intérieur du continent africain, souvent difficile d’accès, n’a pas intéressé les Européens. Seules les côtes retenaient leur attention, pour y commercer ou y établir quelques escales.
Pour les peuples d’Europe, l’Afrique est une source d’esclaves facile et inépuisable. Pendant plus de 2.000 ans, le continent africain répond aux besoins en esclaves de l’Europe, du Moyen-Orient, et plus tard, des Amériques.
A partir de 1865, l’exploration du globe est à l’ordre du jour. Des raisons économiques interviennent : on découvre les richesses au cœur du continent, à commencer, en 1867, par les diamants du Transvaal. C’est le début du pillage intensif !
En 20 ans, le continent fut graduellement morcelé et partagé sur des bases entièrement arbitraires. Les pays européens s’arrachaient les territoires et massacraient des peuples entiers. En ressort un système de frontières artificielles, qui regroupent ou divisent peuples et tribus. A un tel point que l’onde de choc de la colonisation continue, de nos jours, à faire des ravages au cœur des frontières héritées de la colonisation.
Malgré cela, aujourd’hui, le continent commence à décoller économiquement. Avec 770 millions d’habitants, la population pourrait atteindre 1,12 milliard en 2025. Depuis 2000, sa croissance économique n’a pas été inférieure à 5% par an. En 2007, plus d’une vingtaine de pays (sur la cinquantaine de pays que compte le continent) ont dépassé ce taux (la croissance en Afrique subsaharienne, selon le Fonds monétaire international, pourrait frôler les 7% cette année, après 6% en 2007 et 5,8% en 2006). Certes, de fortes inégalités subsistent, mais la montée d’une nouvelle classe sociale sur le continent est indéniable. La Chine et l’Inde jouent un effet d’entraînement sur le continent. Leurs projets sont plus adaptés à la réalité africaine que ceux initiés jusqu’ici par les Occidentaux. Ces deux pays exercent une pression à la baisse sur les coûts d’investissement : avec des prix inférieurs de 40% par rapport aux entreprises occidentales, les sociétés chinoises et indiennes offrent des produits à des prix plus accessibles pour la population. La Chine a décidé la création de plusieurs zones industrielles sur le continent. Ces zones permettront de produire des biens de consommation (automobiles, électroménagers, téléviseurs...) à des prix plus abordables. Et les exemples abondent : le Congo a signé dernièrement un protocole d’accord avec la Chine sur un prêt de 3,5 milliards d’euros pour développer les infrastructures, une banque chinoise a porté sa participation à hauteur de 20% dans le Standard Bank d’Afrique du Sud, l’Ethiopie a produit sa première voiture “Made in Ethiopia” à partir des pièces provenant de Chine...
Premier partenaire commercial, la Chine a vu ses échanges avec l’Afrique quadrupler en 5 ans. Elle est désormais le premier fournisseur du continent et pourrait devenir, dès 2010, son premier client devant les Etats-Unis.
La modernisation des infrastructures de transport impulsée par des capitaux chinois et indiens dans plusieurs pays africains (Nigeria, République Démocratique du Congo, Gabon, Ghana...) va aider le continent à sortir de la pauvreté.
Les marchés financiers se développent également. Le continent comptait une soixantaine d’entreprises en Bourse en 2001, contre plus de 600 aujourd’hui. La rentabilité annoncée par les 15 premières Bourses du continent dépassait les 10% sur le dernier trimestre, soit au-dessus des grandes places financières mondiales.
Mais le salut du contient passe avant tout par le règlement des conflits (Darfour, Kenya...). L’instabilité est le plus grand frein au développement. Ces conflits entraînent la destruction des infrastructures, le ralentissement, voire l’arrêt des investissements, le déplacement et le massacre des populations.
Risham Badroudine
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