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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
En marge du G20
21 février 2011
Dans l’édition du 15 février dernier de ’La Tribune’, Niall Ferguson, professeur d’Histoire à Harvard, apporte un éclairage sur l’évolution des rapports de forces dans le monde. Selon lui, la crise financière a accéléré le transfert de pouvoir de l’Occident vers les pays émergents. Cet historien estime que l’Europe est loin d’être sortie de la crise, il s’interroge sur la capacité de survie de l’euro dans 10 ans. Voici quelques extraits de cette interview.
Est-ce que dans l’histoire, le monde a connu de tels transferts de pouvoir ?
- Si on regarde un peu plus d’un siècle en arrière, on a connu un phénomène comparable, lorsque les États-Unis et l’Allemagne ont pris le pas sur la Grande-Bretagne dans le palmarès des puissances industrielles. Dans le premier cas, ce changement s’est fait en douceur, les États-Unis doublant la Grande-Bretagne dans les années 1870, et cette dernière acceptant très bien sa relégation graduelle d’un statut de senior à celui de junior dans le cadre d’un partenariat anglo-américain. En revanche, dans le cas de l’Allemagne, même si ce pays avait des affinités culturelles avec la Grande-Bretagne, le résultat a été un conflit désastreux. Aujourd’hui, lorsqu’on se penche sur la relation sino-américaine, on peut se poser des questions. Est-ce que le partenariat économique sino-américain va continuer à exister ? S’il devait disparaître, par quoi serait-il remplacé ? Par une simple compétition entre deux rivaux, ou par quelque chose de plus sérieux, voire par un conflit ?
Quel est votre pronostic ?
- Je ne suis pas fondamentalement pessimiste et je ne crois pas que nous sommes à l’aube d’un nouveau type de guerre froide, ou qu’un jour éclateront de véritables guerres entre les États-Unis et la Chine. Ce n’est pas inévitable. Mais parallèlement, si l’on considère l’importance de la demande chinoise en matières premières, demande qui va aller en s’amplifiant, et l’offre mondiale de ces ressources minières ou naturelles, il paraît probable qu’une rivalité va s’instaurer entre les puissances occidentales et la Chine. Ce ne serait pas surprenant, dans la mesure où la plupart des grands conflits de l’ère moderne ont eu pour enjeu des matières premières. Au XVIème et XVIIème, on s’est battu pour l’or et l’argent, au XVIIIème pour le sucre et les épices, au XIXème pour le charbon, au XXème siècle pour le pétrole... Voilà pourquoi je ne serais pas surpris de voir le partenariat sino-américain, qui remonte à 1972, prendre fin. Et je pense que nous assistons actuellement à sa désintégration.
La crise de la dette souveraine semble s’être calmée en Europe, et pourtant vous restez pessimiste. Pourquoi ?
- Il y a déjà dix ans, j’avais annoncé que la zone euro serait une entité instable parce qu’une union monétaire sans une union fiscale n’est pas durable. Cette analyse a été validée par la crise. Actuellement, je crois que la situation reste très fragile, et peut aisément se résumer par une question : l’électeur chrétien-démocrate allemand est-il prêt à accepter un changement institutionnel conduisant à des transferts de revenus de l’Allemagne vers la périphérie de l’Europe ? La réponse est non !
Jusqu’à la réunification du pays, il était admis que l’Allemagne était le financier du processus d’intégration européenne. Elle devait fournir la première contribution au budget européen : pour la génération d’Helmut Kohl, il s’agissait d’une sorte de réparation après la Deuxième Guerre mondiale. Les nouvelles générations allemandes ne ressentent pas la même obligation. Ce qui pose un problème majeur, parce que s’il n’y a plus personne pour faire des chèques, le processus d’intégration européenne ne peut pas continuer. En fait, il pourrait même aller à rebours.
Donc le premier problème est cet obstacle politique, Angela Merkel ne peut pas ou ne veut pas expliquer aux citoyens allemands ordinaires pourquoi ils doivent continuer à financer ce processus. Il y aurait pourtant une réponse très simple : si les Allemands refusent de continuer à payer, les banques des Lander allemands vont couler. Car il ne s’agit pas d’une crise de la dette souveraine, mais d’une crise bancaire, dont l’épicentre se situe en Allemagne. Mais ce raisonnement échappe complètement à l’opinion allemande, qui pense qu’elle travaille dur et doit payer pour ses voisins paresseux.
Pourquoi dites-vous que la construction européenne peut même aller à rebours ?
- Nous vivons une période de désintégration économique, qui est très profonde et structurelle. Si vous regardez les coûts unitaires du travail, depuis la création de la zone euro en 1999, vous constatez une divergence, et non une convergence, ce qui est très problématique. Dans la période précédente, on aurait résolu le problème avec des dévaluations dans les pays devenus trop chers. Aujourd’hui, le seul ajustement possible passerait par des réductions nominales de salaires aux travailleurs Grecs, Irlandais, Portugais ou Espagnols, ce qui semble très difficile.
Vous voyez un risque d’éclatement de la zone euro ?
- Ce risque est réel et je pense que ce serait une grande erreur de croire que simplement parce que l’euro existe maintenant, il sera toujours là dans 10 ans. Le manque de volonté politique en Allemagne et la désintégration structurelle à l’œuvre dans la zone euro sont les deux facteurs qui rendent la survie à long terme de l’euro improbable. Parallèlement, du point de vue de Berlin, l’euro est un mal nécessaire, parce que sans lui, les Allemands auraient les mêmes problèmes que les Suisses avec leur monnaie trop forte. Le meilleur argument pour la survie de la zone euro est qu’elle sert très efficacement les intérêts de l’industrie allemande.
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