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Une démarche d’internationalisation
23 septembre 2010, par
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises réunionnaises décident de tenter l’aventure de l’export. Le marché local étant étroit, se tourner vers l’international peut être une réelle opportunité à ne pas négliger. La CCIR et ses partenaires proposent aux entreprises désireuses d’un dispositif d’accompagnement pour réussir ce challenge.
Depuis 2009, la CCIR et UBIFRANCE, l’agence française pour le développement international des entreprises, proposent aux entreprises réunionnaises des dispositifs de soutien à l’exportation.
Après une année morose en 2009, 2010 marque une reprise importante des ventes à l’extérieur +51%. Le secteur agroalimentaire, et notamment le sucre, les boissons et les produits de pêche, est celui qui enregistre les plus grosses ventes à l’étranger.
Au 1er janvier 2010, la zone euro reste bien sûr le premier client de La Réunion avec 43% du total des ventes, suivi par l’Asie (31%) et la zone océan Indien (21%).
Pour Thierry Blin, directeur du Commerce extérieur de La Réunion, notre île est « un vivier riche de potentialités à l’exportation. Tout l’enjeu est de détecter et de favoriser le développement à l’export de ces PME ».
Les entreprises réunionnaises ne peuvent plus faire abstraction du marché international. Et pour les aider à se lancer, des journées d’information sont organisées par la CCIR.
Hier, une cinquantaine d’entreprises ont répondu à l’invitation de la chambre consulaire. « L’objectif est de communiquer auprès des entreprises. La CCIR peut être une porte d’entrée à l’export », indique Pascal Plante, président de la Commission mobilité et développement international à la CCIR. Avec le partenariat signé l’année dernière avec UBIFRANCE et la convention signée hier avec COFACE (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur), la CCIR dispose d’un panel d’outils à disposition des chefs d’entreprise prêts à se lancer sur le marché international.
« Nous avons par exemple une qualité de réseaux, une assurance de prospection, un accompagnement pour la constitution de plaquette dans la langue du pays, une qualité et quantité d’information sur ce pays, etc. », poursuit Pascal Plante.
Jusqu’à présent, une centaine d’entreprises ont déjà fait appel à la CCIR dans leur démarche d’internationalisation. « Vu la situation difficile actuellement, c’est une opportunité extraordinaire pour les entreprises de ne pas rester dans cette situation ».
« Il faut se tourner vers l’extérieur »
Fabienne Thomas, gérante de Thomas Cosmetics, a bien compris, « pour créer de la valeur ajoutée, il faut se tourner vers l’extérieur ». À la tête de sa société de recherche et développement de cosmétiques “verts” péï, Fabienne Thomas veut aujourd’hui toucher une clientèle internationale. Actuellement, elle vise le marché chinois. Elle a bénéficié d’un accompagnement COFACE, « la CCIR nous aide à tous les niveaux : juridique, humain, financier, etc. ». La gérante de Thomas Cosmetics a même effectué un déplacement en Chine à la recherche de distributeurs pour son Baume Kalmanou® et de partenaires technologiques. « Nous avons aussi des formations de coaching sur ce qu’il faut savoir du marché chinois, les choses à faire ou à ne pas faire ». Sans cet accompagnement COFACE, Fabienne Thomas aurait pu difficilement entreprendre ces démarches, cela aurait pris probablement beaucoup plus de temps.
Sophie Périabe
Le VIE, un tremplin pour les entreprises et pour les jeunes
Souvent méconnu, le VIE (Volontariat international en entreprise) offre aux entreprises la possibilité de confier à un jeune jusqu’à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durant une période modulable de 6 à 24 mois, renouvelable une fois dans cette limite.
Pour l’employeur, ce dispositif lui permet de tâter un nouveau marché et pour le jeune d’acquérir une expérience à l’étranger. « Pour découvrir de nouveaux horizons, se perfectionner dans une langue étrangère, commencer une nouvelle carrière internationale ou tout simplement enrichir son CV, rien ne vaut une expérience à l’étranger », a souligné Éric Magamootoo dans son discours d’ouverture de cette journée dédiée à l’internationalisation des entreprises.
Pierre Dionet s’apprête à s’envoler pour les Seychelles courant octobre pour gérer une agence de publicité. En effet, l’agence de communication Facto Saatchi & Saatchi, qui fait partie de Master Group, souhaite s’implanter sur cette île. Pour ce jeune homme de 27 ans, le VIE est une réelle opportunité de partir à l’étranger dans de bonnes conditions. « Arrivé dans le pays, on n’a plus qu’à commencer à travailler. Personnellement, j’ai déjà travaillé en Chine mais pas dans le cadre d’un VIE et c’était très compliqué. De plus, le VIE est un véritable tremplin pour envisager ensuite des contrats expatriés ». Le VIE permet également aux jeunes d’accéder plus rapidement aux postes à responsabilité, « je n’aurais jamais eu cette mission en France ».
Pour l’entreprise, les avantages sont multiples également. « Les entreprises peuvent compter sur des jeunes formés et motivés à partir ». D’autre part, l’État soutient financièrement cette démarche. « L’entreprise ne rémunère qu’à moitié le jeune et bénéficie d’abattements fiscaux ». C’est donc tout bénef pour l’entreprise et le jeune volontaire.
SP
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