Élevage

L’inadaptation d’un modèle venu de France

21 mai 2010, par Céline Tabou

Basé sur un modèle importé de France, les filières d’élevage laitier et bovin réunionnais doivent regretter d’avoir importer un modèle, qui les as conduit à faire d’importante dépenses en fourrage et aliments.

Ce système breton connaît donc ces limites, et comme l’indique ADEFAR au Quotidien, "Le passage de l’élevage traditionnel à l’élevage intensif méritait un accompagnement plus participatif", ou une adaptation à la situation réunionnaise. En effet, l’éloignement et l’insularité de l’île de La Réunion ne permettent pas une production équivalente à celle de France, et nécessité donc une exploitation locale, basée sur les richesses réunionnaises.
Pour pouvoir être productif, les éleveurs se sont confortés à la nouvelle filière d’élevage laitier et bovin. Pour cela, ils ont importés des animaux, et du forage. Mais, l’importation d’animaux s’est révélée être défaillante, et a conduit à la mort des centaines de bêtes. Par la suite, les éleveurs se sont retrouvés ruinés. Mais ce type d’élevage met également en évidence la nécessité d’acheter des aliments artificiels, au détriment du forage, bien que ce dernier soit plus sain.
Tout cela met en évidence un système productiviste inadapté à la situation Réunionnaise. Le manque de forage, la hausse des coûts de production, et l’absence de concurrence conduisent les éleveurs de bovins à la faillite.

Céline Tabou


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