
« In moune la tète dolé kabri »
17 mars, parMézami zot i koné dsi la tèr, dann ninporte ékèl péi, néna demoune lo karaktèr lé pa parèye : in pé lé rapide, d’ot lé dousman-dousman, in pé lé (…)
Publication de « Rapport international sur les salaires 2024-25 » de l’Organisation internationale du Travail
30 novembre 2024
Un rapport de l’OIT révèle que l’inégalité salariale a diminué dans deux tiers des pays depuis 2000, surtout dans les économies à faible revenu. Toutefois, d’importants écarts subsistent, touchant particulièrement les femmes et l’économie informelle. L’OIT préconise des politiques salariales inclusives et équitables.
Un rapport récent de l’Organisation internationale du Travail (OIT) révèle que l’inégalité salariale a diminué dans environ deux tiers des pays depuis 2000. Cependant, malgré cette avancée, des écarts importants subsistent, ce qui en fait une priorité pour les politiques publiques.
Le Rapport mondial sur les salaires 2024-25 indique que les inégalités salariales ont reculé à un rythme annuel moyen de 0,5 à 1,7 % selon les pays. Les améliorations les plus notables ont été enregistrées dans les économies à faible revenu, où les écarts ont diminué de 3,2 à 9,6 % par an. Dans les pays à revenu élevé, la réduction est plus modeste, oscillant entre 0,3 et 0,7 % par an. Ces chiffres montrent une tendance globale à la réduction des écarts entre hauts et bas salaires, bien que des disparités importantes subsistent.
Alors que l’inflation mondiale diminue, les salaires réels connaissent une reprise. En 2023, ils ont augmenté de 1,8 %, et une hausse de 2,7 % est prévue pour 2024, la plus forte en 15 ans. Toutefois, cette croissance reste inégale entre régions. Les économies émergentes, notamment celles d’Asie et d’Europe de l’Est, ont vu leurs salaires augmenter rapidement. À l’inverse, les économies avancées, comme celles du G20, ont subi des reculs des salaires réels en 2022 et 2023.
Malgré ces progrès, les inégalités salariales restent marquées. Les 10 % de travailleurs les moins rémunérés reçoivent seulement 0,5 % de la masse salariale mondiale, tandis que les 10 % les mieux payés en perçoivent près de 38 %. Les écarts sont particulièrement criants dans les pays à faible revenu, où 22 % des salariés gagnent des salaires très bas. Les femmes et les travailleurs de l’économie informelle, souvent sous-payés, sont les plus touchés.
Pour diminuer les inégalités, l’OIT appelle à :
Fixer des salaires via le dialogue social, en impliquant gouvernements, employeurs et travailleurs.
Promouvoir l’égalité salariale, notamment pour les femmes.
Renforcer les institutions salariales, telles que les systèmes de salaire minimum.
Favoriser la formalisation de l’économie informelle.
Le rapport insiste sur l’importance de politiques globales qui s’attaquent aux causes profondes des bas salaires et encouragent une croissance économique équitable. En adoptant ces mesures, les pays peuvent réduire les écarts et améliorer les conditions de vie de millions de travailleurs dans le monde.
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