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L’Insee relève sa prévision de croissance du PIB à 0,9% pour 2023

vendredi 8 septembre 2023


Cette révision fait suite à un deuxième trimestre qui s’est distingué par un rebond inespéré de 0,5% du produit intérieur brut (PIB) grâce à des exportations dynamiques.


L’Insee a relevé à 0,9% sa prévision de croissance pour 2023 grâce à des exportations jugées dynamiques au printemps. Mais l’activité marque le pas par rapport à 2022 dans un contexte d’inflation élevée.

La nouvelle prévision de l’Institut de la statistique, qui anticipait jusqu’ici une progression de 0,6% du produit intérieur brut (PIB), se rapproche de la hausse de 1% attendue par le gouvernement.

Cette révision fait suite à un deuxième trimestre qui s’est distingué par un rebond inespéré de 0,5% du produit intérieur brut (PIB) grâce à des exportations dynamiques.

Cette embellie est suivie d’un net ralentissement, avec une hausse du PIB de 0,1% au troisième trimestre et de 0,2% au quatrième. La croissance annuelle va rester en deçà de celle de 2,5% enregistrée en 2022, année qui se situait encore dans le sillage de la reprise post-Covid.

Sur le front des prix, l’Insee prévoit que l’inflation reflue à 4,2% sur un an en décembre, après avoir dépassé 6% en début d’année. Elle s’établirait à 5% en moyenne annuelle (contre 5,2% en 2022).

Cet essoufflement vaudrait également pour les prix alimentaires, dont la hausse atteindrait 7,2% sur un an en décembre. Dans ce secteur, les prix avaient enregistré des envolées à deux chiffres, avoisinant les 16% sur un an en mars et poussant les ménages à consommer moins.

« Le ralentissement des prix apporte un peu d’air aux consommateurs (…) et aux entreprises », permettant d’enregistrer une « croissance positive mais modeste » sur le second semestre, a indiqué Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l’Insee, lors d’une conférence de presse.

« Mais (il n’y a) pas beaucoup de ressort parce que l’inflation reste élevée pour les ménages et (…) les taux d’intérêt restent également élevés », a-t-il ajouté.

Le ralentissement de l’inflation, malgré un sursaut en août, donne une légère impulsion à la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance française. Toutefois, les exportations devraient ralentir tandis que la forte remontée des taux d’intérêt décidée par la Banque centrale européenne(BCE) et visant à refroidir les prix pénaliserait les investissements des entreprises comme des ménages, notamment dans la construction.


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