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Un débat pour les PME/PMI
19 mars 2005
D6, la cellule d’aide à la décision créée en 2003 par la Région, a organisé mercredi soir, dans l’amphithéâtre de la Chambre de commerce, une conférence débat animée par deux techniciens de l’ADIT, société nationale d’intelligence stratégique, en direction d’un public de chefs de très petites, petites ou moyennes entreprises (TPE, PME/PMI).
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Accueillis par Pascal Plante - chargé à la Chambre de la Mobilité et du Développement international - au nom du président de la CCIR, Éric Magamootoo, les participants à la conférence débat ont d’abord écouté Thierry Ferrari et Éric Werner, de l’ADIT, dans un exposé très général sur les diverses facettes de “l’intelligence économique”. L’ADIT est une société anonyme à capitaux publics, créée à l’initiative du Ministère des Finances (Minefi). Leur but était de faire passer, de façon didactique et pédagogique, quelques concepts clés de l’intelligence économique et de la façon dont elle s’est imposée au monde de l’entreprise depuis une dizaine d’années.
Les facteurs ayant favorisé l’émergence de ce nouveau besoin sont de quatre ordres :
- plus grande complexité de l’environnement économique ;
- extension géographique de la concurrence ;
- accélération de l’évolution des marchés ;
- et prolifération de l’information (avec Internet) imposant un “tri signifiant” parmi la masse des informations disponibles.
Il s’agit de relever dans cette “masse” les signaux, faibles ou forts, qui permettront aux PME/PMI ou aux très petites entreprises (TPE) de faire les bons choix au bon moment, ou d’éviter une catastrophe.
Les conférenciers ont surtout développé l’aspect “offensif” de l’intelligence économique, dit “de veille stratégique”, qui selon eux constituent "90% des informations utiles" - des informations accessibles légalement. "La veille offensive permet d’anticiper, de prendre les bonnes décisions et de réagir en temps opportun" ont-ils développé devant l’auditoire des quelques dizaines d’entrepreneurs présents.
Cette partie offensive n’est pas la seule constituant l’intelligence économique, mais les intervenants ont voulu insister sur cet aspect en raison de son caractère basique et de la manière “transversale” dont il fonctionne dans une entreprise.
Le débat a montré que ceux des entrepreneurs qui sont déjà informés de la démarche d’intelligence économique souhaitent pouvoir aller un peu plus loin. Ce qui semblait les inquiéter, à travers les questions soulevées dans le débat, était non pas les 90% d’informations légalement accessibles et utilisables dans une "démarche classique de prospective et de stratégie commerciale", selon les mots d’un patron du Bâtiment, mais les 10% qui échappent à toute transparence et qui ressortent de la protection du patrimoine industriel et informationnel. Ils visent des cibles désignées, dans ce qu’il convient de désigner par le terme “d’espionnage industriel”.
Cette partie plus occulte, constituant le côté “défensif” de l’intelligence économique, rejoint les grands impératifs de la défense du territoire. Au travers de cette préoccupation de “défense”, les entrepreneurs ont aussi manifesté leur souci d’un "bon climat social" au sein des entreprises. Leurs questions ont montré qu’ils étaient déjà, à leur niveau du moins, bien au fait des perspectives ouvertes par l’intelligence économique, en termes de stratégie d’entreprise et de développement économique, mais que les conditions de développement de ce type de pratique leur paraissaient peut-être encore très éloignées.
Ce que les conférenciers ont dit de l’intelligence économique montre qu’elle se développe bien dans des entreprises où règne un climat de confiance entre les membres, aux différents niveaux, et beaucoup de partage, de mise en commun de l’information. Est-ce vraiment le cas dans la majorité des entreprises de La Réunion ? Et si ce n’est pas le cas, peut-on attendre de la pratique de l’intelligence économique qu’elle serve de “facteur de révolution” pour introduire une culture d’entreprise différente ? Les réponses appartiennent évidemment au monde économique et à ses acteurs.
P. David
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