
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Illustration de la crise
18 mars 2014
L’OCDE n’est pas une organisation connue pour ses prises de position en faveur d’un meilleur partage des revenus. Mais la crise est si grave dans les pays occidentaux que l’OCDE estime que « des mesures urgentes doivent être prises pour lutter contre la montée des inégalités et les fractures sociales ». Quant aux pays émergents, les politiques menées s’inscrivent dans des stratégies de réduction de la pauvreté. C’est ce qu’explique sa présentation de Panorama de la société 2014 :
Les inégalités de revenu et les fractures sociales pourraient s’aggraver et se pérenniser, à moins que les gouvernements n’agissent rapidement pour apporter un soutien accru aux plus vulnérables, selon un nouveau rapport de l’OCDE.
Panorama de la société 2014 indique que, malgré l’amélioration graduelle de l’économie mondiale, la consolidation budgétaire en cours à moyen terme dans de nombreux pays posera des difficultés pour lutter contre les conséquences sociales de la crise.
Les dépenses publiques en faveur des prestations d’invalidité, des allocations familiales et des allocations chômage ont augmenté dans les premiers temps de la crise, mais ces secteurs sont aujourd’hui sous pression. Le champ couvert par ces dispositifs est aussi un enjeu : si les programmes de protection sociale ont aidé à atténuer l’impact de la crise pour de nombreuses personnes, d’autres personnes n’ont guère été aidées, voire n’ont bénéficié d’aucun soutien, en particulier dans l’Europe du Sud.
Les gouvernements doivent envisager toutes nouvelles coupes dans les dépenses sociales avec beaucoup de prudence, estime l’OCDE. Cela pourrait aggraver les difficultés des plus vulnérables et mettre à mal la cohésion sociale future. Si l’engagement à long terme de restaurer les finances publiques doit être maintenu afin de créer la confiance, il ne peut pas se produire au détriment de la montée des inégalités et des disparités sociales.
« La reprise économique ne suffira pas, à elle seule, pour faire disparaître les fractures sociales et aider les personnes les plus durement touchées par la crise à rebondir », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. « Les gouvernements doivent mettre en place des mesures sociales plus efficaces pour aider leurs citoyens à affronter les crises futures. Ils doivent aussi éviter de céder à la facilité et persévérer dans leurs efforts de réforme au moment où la récession s’éloigne ».
Les gouvernements doivent cibler les dépenses sociales et les investissements sur ceux qui en ont le plus besoin, estime l’OCDE. Les coupes indifférenciées dans les transferts sociaux sont à éviter. C’est le cas, en particulier, pour les allocations logement et les prestations au titre des enfants ou de la famille car ces prestations apportent souvent une aide vitale aux familles d’actifs pauvres et aux parents isolés. En réduisant les dépenses en faveur des investissements sociaux aujourd’hui, on pourrait nuire au développement des enfants à long terme et compromettre les chances d’emploi des individus et leurs perspectives de bien-être à l’avenir.
Panorama de la société 2014 met en lumière l’impact de la crise à l’aide de toute une palette d’indicateurs :
· Le nombre de personnes vivant dans des ménages qui ne perçoivent aucun revenu d’activité a doublé en Espagne, en Grèce et en Irlande, et s’est accru de 20 % ou plus en Estonie, aux États-Unis, en Italie, en Lettonie, au Portugal et en Slovénie.
· Les ménages pauvres ont vu leurs revenus diminuer plus fortement, proportionnellement, que les ménages aisés et ils ont moins profité de la reprise –– en particulier en Espagne, en Estonie, en Grèce, en Irlande et en Italie.
· Les jeunes sont davantage exposés qu’avant la crise au risque de pauvreté : la part des 18 ?25 ans vivant dans des ménages dont le revenu est inférieur au revenu médian national a augmenté dans la plupart des pays –– de 5 points de pourcentage en Espagne, en Estonie et en Turquie ; de 4 points en Irlande et au Royaume-Uni ; et de 3 points en Grèce et en Italie.
· La part des personnes qui déclarent qu’elles n’ont pas les moyens d’acheter suffisamment de nourriture a augmenté dans 23 pays, en particulier en Grèce et en Hongrie, mais aussi aux États-Unis.
· Les taux de fécondité ont baissé davantage encore depuis la crise, aggravant les défis démographiques et budgétaires liés au vieillissement. Alors qu’il était orienté à la hausse depuis 2000, atteignant 1.75 enfant par femme en 2008, le taux de fécondité est retombé à 1.70, la baisse des revenus et les incertitudes amenant peut-être un plus grand nombre de couples à différer un projet d’enfant ou à avoir moins d’enfants.
· S’il est trop tôt pour mesurer les effets à long terme de la crise sur la santé des populations, on sait que le chômage et les difficultés économiques contribuent à divers problèmes de santé, favorisant notamment la maladie mentale.
· Les dépenses en faveur de l’éducation en proportion du PIB ont diminué dans la moitié des pays de l’OCDE depuis le début de la crise, en particulier en Estonie, aux États-Unis, en Hongrie, en Islande, en Italie, en Suède et en Suisse. Cette baisse aura avant tout un impact sur les plus pauvres au sein de la société, observe l’OCDE et, à long terme, cela pourrait entraîner une moindre participation à l’éducation, de moindres performances et moins de mobilité ascendante pour les enfants issus de familles à bas revenu.
De leur côté, les grandes économies de marché émergentes ont intensifié leur action en faveur de la redistribution, dans le cadre de stratégies visant à réduire la pauvreté et les inégalités, et elles peuvent tirer des enseignements de l’expérience récente des pays de l’OCDE.
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