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14 septembre 2023
« Les premiers signes de fragmentation » commerciale apparaissent, et « menacent de freiner la croissance et le développement » à l’échelle mondiale, selon l’OMC.
La démondialisation du commerce international est loin d’être une réalité mais « les premiers signes de fragmentation » apparaissent, a averti l’Organisation Mondiale du Commerce.
Cette dernière est inquiète quant aux effets de ce phénomène sur la croissance et le développement économique des États.
Prônée depuis des décennies par les mouvements altermondialistes, l’idée de « démondialisation » a refait surface avec la profonde désorganisation des chaînes de production liée à la guerre en Ukraine et aux confinements en Chine en raison e la pandémie de Covid-19.
Dans son rapport annuel sur le commerce mondial, les économistes de l’OMC du commerce plaident en faveur d’une « remondialisation » dans un contexte où « les premiers signes de la fragmentation commerciale menacent de freiner la croissance et le développement ».
Pendant plusieurs décennies, l’expansion du commerce international a dépassé la croissance du PIB mondial, mais « cette tendance s’est en quelque sorte arrêtée au moment de la crise financière mondiale de 2008-2009 et, depuis lors, elle stagne », a expliqué le chef économiste de l’OMC, Ralph Ossa.
Après cette phase de ralentissement de la mondialisation (slowbalisation), les économistes se demandent « si nous nous dirigeons vers une phase de démondialisation », a-t-il dit. D’autant que le rapport montre que les tensions géopolitiques commencent à avoir un impact sur les flux commerciaux dans le monde.
« Nous sommes encore loin de la démondialisation, mais nous commençons à voir les premières fissures dans le système », a assuré Ralph Ossa, soulignant que cette fragmentation commerciale tend à suivre les divisions géopolitiques, en particulier depuis l’invasion russe en Ukraine.
L’OMC a réalisé des calculs mettant en évidence que depuis la guerre en Ukraine, le commerce entre les deux grands blocs géopolitiques mondiaux (définis par l’OMC sur la base des votes des pays à l’Assemblée générale de l’ONU) a connu un taux de croissance qui est en moyenne de 4 à 6% inférieur à celui du commerce au sein de ces blocs.
« A la croisée des chemins »
« Nous sommes vraiment à la croisée des chemins. Et soit nous essayons de réintégrer le chemin de la mondialisation, soit nous allons continuer sur cette voie de la fragmentation », a observé un autre économiste de l’OMC, Victor Stolzenburg, qui a coordonné le rapport.
Le rapport montre également qu’il y a eu une augmentation des tensions commerciales à l’OMC, avec notamment une forte augmentation des « préoccupations commerciales » soulevées par les pays devant divers comités.
Selon le chef économiste de l’OMC, l’apparition des « premiers signes de découplage » dans les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis est une source d’inquiétude. Bien que le commerce entre ces deux puissances a atteint un niveau record en 2022, sa composition a subi les effets de la guerre douanière sino-américaine, qui a entraîné un net ralentissement des échanges dans certaines catégories de produits, tels que les semi-conducteurs.
« L’ordre économique international post-1945 a été construit sur l’idée que l’interdépendance entre les nations à travers des liens commerciaux et économiques accrus favoriserait la paix et une prospérité partagée », a relevé pour sa part la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, dans le rapport. « Aujourd’hui, cette vision est menacée, tout comme l’avenir d’une économie mondiale ouverte et prévisible », prévient-elle.
L’OMC a prévenu qu’une division du commerce mondial en deux blocs distincts représenterait un coût global évalué à environ 5% du revenu réel, certaines économies en développement étant confrontées à des pertes à deux chiffres.
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Messages
14 septembre 2023, 09:36, par Kalouma
La source de cette fragmentation, telle que décrite par l’OMC, sont la guerre et les sanctions économiques unilatérales, pour l’essentiel.
Ce sont des maux auxquels il peut être mis fin rapidement.
« Mondialisation », « démondialisation »… ce sont des mots. La réalité géophysique du monde fait que la globalisation des échanges est le futur de la planète et qu’il faut veiller à son équilibre.
Je ne crois pas à un retour en arrière possible.
Ce qui se passe en ce moment, c’est une recomposition des échanges et dans cette recomposition, certains – qui veulent maintenir leurs privilèges – adoptent des positions blocantes.
Si les blocages sont levés, les flux vont se rétablir d’eux-mêmes.