Lutte contre la pêche illégale

L’Osiris d’attaque aux Kerguelen

30 septembre 2004

Le patrouilleur, ex-navire illégal, a déjà effectué trois campagnes de surveillance.

À l’occasion de la venue de Jean-René Garnier, secrétaire général à la Mer, le Groupement d’intérêt économique PLR (Pêche Légine Réunion) a invité l’ensemble des partenaires ayant travaillé autour du dossier “Osiris” à visiter ce patrouilleur austral, lundi 27 septembre, nous apprend un communiqué du GIE-PLR.
"Ce sont les armateurs à la grande pêche australe réunis au sein de leur syndicat et de la section Pêche de l’ADIR qui les premiers émirent l’idée d’utiliser le navire illégal Lince comme patrouilleur", précise le communiqué. Qui rappelle que "cette proposition originale fut acceptée et défendue par les administrations locales, sous l’autorité de M. le préfet (...)".
Les armateurs du GIE soulignent que "le Conseil régional, conscient de l’importance économique et sociale de ce dossier, a permis que ce projet devienne réalité par une importante aide financière à la remise en état et à la francisation du navire".

Baisse de la pêche illicite

Ceci étant dû au fait que "participant déjà financièrement à l’exploitation de ce patrouilleur, les armateurs à la grande pêche australe ne pouvaient en sus s’engager sur les frais de mise aux normes".
Le projet “Osiris” est donc maintenant "un projet parfaitement réussi". le patrouilleur a déjà effectué 3 campagnes de surveillance de la zone Kerguelen avec ses 10 membres d’équipage, auxquels il faut ajouter 2 gendarmes maritimes.
Il s’est intégré à l’action des bâtiments de la Marine nationale coordonnée par le Centre régional et opérationnel de surveillance et de sauvetage des affaires maritimes de La Réunion, doté de la surveillance par Radarsat.
La conjugaison de 3 facteurs (surveillance par les navires de guerre, Osiris et Radarsat) a permis d’observer une baisse très significative de la pêche illicite dans les Kerguelen.
"L’initiative privée des armateurs, soutenue par l’État et le Conseil régional, est donc un brillant succès", souligne le groupement d’intérêt économique.


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