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Vie du port de La Pointe des Galets
13 janvier 2005
Créée il y a seize mois par un groupement d’acteurs portuaires pour soutenir les activités du port de La Pointe des Galets en tant qu’“outil de développement”, l’Union maritime et portuaire de La Réunion (UNIMER) est en phase de concrétiser ses projets. En première ligne : un Institut des métiers portuaires.
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Constituée autour d’objectifs de défense de l’intérêt commun et de développement du port comme outil spécifique au service de l’intérêt général, l’UNIMER a structuré son action autour de quelques priorités. "Nous allons tout faire pour créer une dynamique de place portuaire, pour améliorer le trafic, être une force de proposition", a résumé hier Christine Fusté, présidente d’UNIMER, au cours d’une conférence de presse donnée en présence de plusieurs des dix-sept membres du regroupement.
Elle était notamment entourée d’importateurs (céréales, charbon...), consignataires, transporteurs, donnant un aperçu de la diversité des métiers, savoir-faire et des différentes approches commerciales qui font la richesse d’une place portuaire.
"Tout point de vue, toute opinion, toute idée... sont non seulement les bienvenus chez UNIMER mais sont réellement sollicités", a-t-elle insisté, en rappelant qu’une règle fondamentale du fonctionnement du groupe est "un homme, une voix".
"Beaucoup de choses peuvent changer avec UNIMER", ajoute un importateur. "Nous avons créé UNIMER pour répondre à un souci de démocratisation", poursuit-il.
Le secrétaire de l’association, Christophe Georget, a fait le bilan des actions engagées en 2004, dictées par une interrogation portant sur le positionnement du port de La Réunion en termes de coût de passage portuaire. C’est le total des dépenses commandées par l’escale d’un navire dans un port.
"Si ce coût n’est pas compétitif, un armement préférera éviter une escale coûteuse et déchargera la marchandise destinée à La Réunion dans un autre port", a-t-il ajouté. Certains armateurs sont coutumiers de cette pratique de transbordement.
C’est pourquoi l’UNIMER a engagé, avec le soutien financier de la Région, une étude sur le positionnement tarifaire du port de La Pointe des Galets. Les résultats devraient en être connus vers le milieu de cette année. Une autre action en vue est la création d’une cellule d’intelligence économique sur divers aspects importants, en particulier pour l’établissement d’une veille concurrentielle destinée à "limiter la fuite des investissements et des trafics".
Une rencontre, l’an dernier, avec un représentant d’un réseau mondial d’aide aux marins (l’ISAN) doit déboucher sur des mesures améliorant l’accueil des marins du monde qui transitent par nos quais.
Les actions pour 2005 découlent des enseignements d’une autre étude, sur l’optimisation des outils de formation pour les métiers portuaires. L’UNIMER s’est rendue compte que les formations en place portaient davantage sur les métiers de navigants que sur les métiers portuaires. Afin d’œuvrer à l’émergence d’une véritable filière, elle va soutenir une vingtaine de métiers dans les activités de pilotage, remorquage-lamanage, consignation, transit, expertise maritime et manutention (dockers, acconiers).
Après les contacts pris l’an dernier avec les instances portuaires et les collectivités, l’UNIMER met en place dès mars 2005 une formation pour 20 dockers, en partenariat avec l’Institut des métiers portuaires, dont la création découle des accords passés avec le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et sa branche “transport”, l’Institut des transports internationaux et des ports (ITIP).
À terme, des formations Bac +2 ou +3 seront possibles et une réflexion s’est engagée avec la structure de Formation des autodidactes et des cadres (FAC) pour la validation des acquis dans les métiers portuaires. "Il faudra donner la chance à n’importe quel Réunionnais de travailler sur les quais, même si son père n’était pas docker", a expliqué Jacques Virin, dirigeant de la Coopérative ouvrière de La Réunion (COR, manutention).
P. David
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