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Dans un contexte de chocs mondiaux persistants
30 novembre 2023
La Banque africaine de développement a annoncé, lundi, avoir révisé à la baisse ses prévisions macroéconomiques à court et moyen terme pour l’Afrique, pour les années 2023 et 2024. L’institution table désormais sur 3,4 % cette année et 3,8 % l’an prochain, contre 4,0 % et 4,3 % précédemment anticipés.
Ces prévisions légèrement inférieures s’expliquent par les effets persistants et à long terme de la pandémie de Covid-19, des tensions et conflits géopolitiques, des chocs climatiques, un ralentissement économique mondial, ainsi que la marge de manœuvre budgétaire limitée, dont disposent les gouvernements africains pour répondre de manière adéquate aux chocs et soutenir les gains de la reprise économique après la crise sanitaire.
Ces données actualisées ont été publiées dans la mise à jour du rapport sur les « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique 2023 » (MEO), qui fait suite au rapport « Perspectives économiques 2023 en Afrique » du Groupe de la Banque, publiées en mai dernier.
« L’environnement économique mondial difficile et les multiples chocs continuent de façonner la performance macroéconomique de l’Afrique. Les pressions inflationnistes persistantes menacent d’anéantir tous les gains macroéconomiques réalisés depuis l’atténuation des risques de pandémie, tandis que la dépréciation continue des monnaies nationales dans de nombreux pays a exacerbé le coût du service de la dette », a déclaré Kevin Urama, économiste en chef et vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement.
« Face aux chocs régionaux et mondiaux, la Banque reste déterminée à aider les pays africains à mieux relever ces défis et à remettre la croissance économique sur les rails », a ajouté M. Urama.
À court terme, la mise à jour du MEO exhorte les pays africains à continuer de mettre en œuvre des politiques monétaires restrictives pour contenir l’inflation. Cela devrait être soutenu par des politiques budgétaires qui favorisent la diversification économique et éliminent les contraintes liées à l’offre.
À moyen et long terme, le rapport appelle les gouvernements à intensifier les investissements efficaces dans le capital humain et les infrastructures physiques afin de stimuler la productivité, de relancer la croissance économique et de créer des opportunités pour un développement plus inclusif et durable.
Alors que les pressions inflationnistes s’atténuent au niveau mondial, elles persistent en Afrique et continuent de peser lourdement sur les performances économiques à court et moyen terme des pays du continent. L’inflation en Afrique devrait désormais atteindre en moyenne 18,5 % cette année et 17,1 % en 2024.
Selon le MEO révisé, cela représente une accélération de 3,4 et 7,6 points de pourcentage, respectivement, par rapport aux projections antérieures. Les pressions inflationnistes persistantes ont été largement alimentées par les perturbations des approvisionnements dans le secteur agricole, une inflation plus forte des importations en raison de l’affaiblissement des monnaies locales, les prix relativement élevés des produits de base et la persistance de la prédominance budgétaire dans plusieurs pays d’Afrique.
L’augmentation des pressions liées au coût de la vie a érodé le pouvoir d’achat des Africains, alimentant le risque de nouvelles hausses de l’incidence de la pauvreté.
Le rapport note que la lenteur de la croissance économique mondiale influe sur la demande d’exportations africaines, une tendance qui devrait persister beaucoup plus longtemps que prévu.
Le rapport souligne que le ralentissement économique prévu dans les économies avancées et la croissance atone de la Chine par rapport aux tendances historiques ont pesé sur la croissance mondiale. « Cela a exercé une pression supplémentaire sur les pays africains, en particulier sur ceux qui dépendent du marché chinois pour leurs exportations de matières premières. Un soutien renforcé des politiques en Chine pourrait favoriser la reprise économique mondiale et déclencher des retombées positives sur les pays africains pour lesquels la Chine demeure un partenaire commercial majeur. Ces facteurs peuvent contribuer à atténuer les risques défavorables qui pèsent sur les perspectives économiques », peut-on lire dans le rapport de la Banque africaine de développement.
Selon la mise à jour du MEO, les chocs climatiques, associés à l’aggravation des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et à la prolongation de la guerre de la Russie en Ukraine, pourraient entraîner de plus grandes perturbations dans le commerce mondial et les flux d’investissement étrangers. Cela pourrait déclencher une nouvelle série de resserrements prolongés des conditions financières mondiales, qui pourraient exercer une pression supplémentaire sur la dépréciation des monnaies nationales, augmenter les coûts du service de la dette et exacerber les pénuries de financement du continent.
Des politiques monétaires et budgétaires coordonnées, étayées par une réduction de la prédominance budgétaire, seront essentielles pour reconstituer les amortisseurs contre les chocs, selon le rapport mis à jour.
Des investissements ciblés et séquencés pour faire face aux contraintes en matière d’approvisionnement, notamment en remédiant aux faiblesses structurelles, contribueraient à inverser le ralentissement de la dynamique de reprise économique et à placer les économies africaines sur une trajectoire de croissance plus élevée et plus durable.
Afin de réduire les pressions inflationnistes de façon durable, le rapport exhorte les pays africains à éliminer les obstacles qui empêchent l’offre intérieure de réagir à la hausse des prix internationaux des matières premières, et à stimuler la productivité du travail grâce à des investissements ciblés dans les infrastructures et le capital humain.
S’attaquer aux obstacles qui entravent la mobilisation accrue des ressources intérieures aidera à remédier à la pénurie actuelle de financement, selon le rapport.
Lancé en janvier 2023, le rapport sur les « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » complète le rapport annuel sur les « Perspectives économiques en Afrique » de la Banque africaine de développement, qui se concentre sur les questions politiques émergentes clés et pertinentes pour le développement du continent. Le MEO est publié au premier et au troisième trimestres de chaque année.
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