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Après les fortes pluies de la semaine dernière
25 février 2005
Lors d’une conférence de presse tenue avant-hier à Beaulieu (Saint-Benoît), la Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER) est revenue sur la situation catastrophique des cultures réunionnaises, sérieusement endommagées par la récente série de pluies.
(page 7)
Suite à la lettre de Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER, adressée au préfet (voir “Témoignages” du mardi 22 février), la Confédération rappelle que les pertes sont très lourdes : "les estimations faites avec nos responsables de filière font état de près de 300 maraîchers et producteurs de fleurs coupées en plein champ touchés, avec des pertes estimées à 10.000 euros pour chaque exploitation."
Les conséquences commencent seulement à se faire sentir avec l’apparition de rouille sur les feuilles de géranium.
D’ores et déjà, la CAHEB estime les pertes pour la filière à 700 Kg d’essence pour 2005 soit une diminution de 10% par rapport au volume total (7 tonnes en 2003). "Si rien n’est fait rapidement pour le géranium c’est-à-dire dans les 8 jours, on court à la catastrophe."
Le seul moyen d’endiguer la rouille consiste à protéger le feuillage du géranium par des applications de fongicides (mélange de captane et dithane), réalisées soit au pulvérisateur à dos soit à l’atomiseur dès la fin des averses.
Il est donc indispensable que le Département apporte son concours financier sous la forme d’un bon d’achat de 350 euros par hectare pour l’acquisition du fongicide et d’un amendement organique à raison de 300 kg par hectare. "Mais ce n’est pas dans un mois ou deux que nos planteurs de géranium et plus généralement les agriculteurs ont besoin de ces bons d’achats : c’est maintenant !"
La CGPER rappelle que la culture du géranium est très difficile et éprouvante, et nombreux sont les agriculteurs qui l’ont abandonnée. Il faut donc impérativement aider ces cultivateurs, notamment pour ne pas décourager les plus jeunes qui ont décidé, malgré les difficultés, à se lancer dans le géranium..
La CGPER appelle donc à la mise en place diligente des dispositifs d’urgence à mettre en place :
- Mise à disposition de tous les moyens humains et matériels de la SICA Canne et de la Rédétar pour la réfection des voiries d’exploitation ;
- Bon d’achat de 350 euros par hectare pour les planteurs de géranium et 500 euros pour les maraîchers pour l’acquisition de fongicide et autres produits phytosanitaires, afin de remettre en état les cultures ;
- Gel pendant 3 mois des factures d’eau pour les maraîchers dans la mesure où aujourd’hui ils n’ont aucun revenus ;
- Exonération de la taxe foncière non bâtie agricole pour les zones concernées (Sainte-Rose, Saint-Benoît, Salazie, Saint-André, Sainte-Suzanne, Sainte-Marie, Saint-Denis, La Possession, Saint-Paul et Trois Bassins).
Outre ces mesures d’urgence au Département, la CGPER a donc demandé avant-hier au cours d’un entretien avec un conseiller de la ministre de l’Outre-mer, d’engager le plus rapidement possible, la procédure de catastrophe naturelle pour les communes concernées, afin que les agriculteurs ayant subit un préjudice puissent bénéficier d’un fonds de secours pour remettre en marche leur outil de travail. Par ailleurs, la CGPER souhaite vivement un déblocage rapide des fonds comme ce fut le cas pour les agriculteurs de France après la canicule en 2003.
La Chambre d’Agriculture propose des mesures d’urgence
Les pluies diluviennes de la semaine dernière ont causé d’importants dégâts dans les exploitations agricoles, notamment sur les chemins d’exploitation, en canne à sucre, en maraîchage, en arboriculture et en géranium.
Les techniciens de la Chambre d’Agriculture ont, dès le vendredi 18 février, dressé un premier bilan pour l’obtention d’aides de première urgence.
En effet, si des mesures ne sont pas prises rapidement, ces dégâts risquent de prendre de l’ampleur par l’apparition de maladies cryptogamiques (rouille, pourrissement, mildiou...)
La Chambre d’Agriculture a donc déposé un dossier sur l’évaluation des dégâts et proposé des mesures d’urgence à prendre dans les meilleurs délais, pour venir en aide aux producteurs sinistrés. Ces mesures ont été examinées lors de la réunion entre la Chambre d’Agriculture, le Conseil Général et la DAF, qui s’est déroulée hier, à la Chambre d’Agriculture de Saint-Denis.
Les aides doivent permettre aux producteurs sinistrés de se procurer
- des bons d’engrais azotés, nécessaires à la reprise végétative de la canne,
- des matériaux de remblais (scories et tout-venant) pour la remise en état des chemins d’exploitation ; les travaux seront des travaux de remise en état et d’écoulement des eaux, pouvant inclure l’achat, le transport et l’épandage des matériaux nécessaires à la réfection des voiries endommagées.
- des bons de produits phytosanitaires pour stopper le développement des maladies sur maraîchage, géranium, vanille et fleurs de plein champ.
Par ailleurs, la Chambre d’Agriculture demande aux communes et aux collectivités d’intensifier les programmes de bétonnage des voiries rurales et de prendre des mesures pour mettre en place des dispositifs anti-érosion efficaces, de façon que lors de prochaines pluies diluviennes, les agriculteurs ne se retrouvent plus dans des situations catastrophiques.
(source : Chambre d’agriculture)
Premiers soins d’urgence à apporter aux cultures après les fortes pluies
La Chambre d’Agriculture conseille les agriculteurs pour apporter les premiers soins d’urgence après les fortes pluies de ces derniers jours et éviter ainsi l’apparition de maladies sur les différentes cultures.
Canne à sucre :
Suite aux lessivages dus aux fortes pluies et afin de relancer la végétation, il est conseillé de faire un apport d’engrais azoté, à base d’urée, à la dose de 200 kg par hectare, uniquement sur les parcelles prévues pour être récoltées en milieu ou en fin de campagne sucrière.
Cultures maraîchères et florales :
Afin de limiter le développement de pourritures et autres maladies, les traitements suivants sont conseillés :
- Pulvérisation de fongicides systémiques du type : Sumico, Ortiva, Rovral, Scala...
- Rebuter ou retuteurer les plants
- Relancer la végétation par un apport d’engrais azoté : urée, à la dose de 200 kg par hectare ou 20 kg au 1.000 mètres carrés
Géranium
- Tailler les plants pour éliminer les branches cassées et permettre un redémarrage des bourgeons
- Faire un traitement au captane, à la dose de 2 à 3 kg par hectare (200 à 300 grammes pour 100 litres d’eau)
- Procéder rapidement au remplacement des souches arrachées.
Vanille
Faire un traitement avec de l’Aliette, à la dose de 25 gr/10 litres d’eau.
Arbres fruitiers
Pour limiter le développement des maladies :
- sur agrumes : Cuprosan (40 grammes pour 10 litres d’eau) et Aliette (25 grammes pour 10 litres d’eau
- sur manguier, pommier, vigne : traiter avec des produits à base de cuivre du type Coprosan (90 gr/10 litres d’eau), ou Viricuivre (75 gr/10 litres d’eau) ou Bouillie bordelaise (200 gr/10 litres d’eau)
- sur pêcher : traiter avec du Captane (Phytocap 83, Ugecap 83...) à la dose de 30 grammes pour 10 litres d’eau
- sur ananas : traiter avec Aliette (25 grammes pour 1 litre d’eau)
Pour les branches arrachées, faire des coupes franches à la scie et protéger les plaies de taille avec Kankertox ou Flintkot.
Les producteurs peuvent se rapprocher des techniciens de la Chambre d’Agriculture de leur secteur pour obtenir de plus amples conseils.
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