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Conséquence d’un ralentissement mondial de la croissance économique
28 novembre 2009
Mercredi, l’Émirat de Dubaï a demandé un moratoire sur la dette de deux de ses plus grosses entreprises. Des dizaines de milliards de dollars sont en jeu.
Et depuis jeudi, les places financières sont secouées par les conséquences de cette situation. Ce pays a construit son développement sur l’importation de richesses. Il fait venir sur son territoire des touristes pour que ces derniers dépensent leur argent dans des services. La crise mondiale remet en cause ce modèle.
C’est l’annonce, mercredi, d’une demande de moratoire sur la dette de Dubaï World, la plus grande entreprise publique de l’émirat, qui a ému les investisseurs. La filiale immobilière du conglomérat, Nakheel, ne pourra pas honorer son échéance de 3,4 milliards de dollars, le 14 décembre prochain. Les autorités de Dubaï ont demandé un délai de six mois aux créanciers sur l’ensemble de la dette de Dubaï World, qui se monte à 59 milliards de dollars, soit les trois quarts de la dette totale de la cité-Etat, les trois quarts aussi de son PIB !
Car l’éclatement de la bulle immobilière semble avoir durablement atteint l’émirat. Dubaï, qui se vantait de porter un sixième des grues du monde entier, paie une spéculation effrénée dans ce secteur : les prix du logement avaient quadruplé entre 2002 et 2004, avant de chuter de moitié depuis l’automne dernier.
Depuis le milieu des années 1990, rien ne semblait pourtant résister à l’extravagante première place financière et première plate-forme d’échanges du Moyen-Orient, jusqu’à l’irruption de la crise en septembre 2008, qui met en évidence la fragilité d’une économie aux pieds d’argile désormais au bord du gouffre. « A la suite de la crise financière, l’immobilier et le tertiaire sur lesquels Dubaï avaient tout misé s’est effondré » a expliqué sur les ondes de France Télévisions Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes. Lesté d’une dette comprise entre 80 et 90 milliards de dollars (70 % de son produit intérieur brut), l’émirat de Dubaï a dû revoir à la baisse certains des projets qui avaient entretenu sa renommée internationale.
Dubaï a construit son modèle de développement sur l’importation de richesses. Ce pays fait venir des touristes qui dépensent leur argent dans des services. Dubaï a ainsi un projet de trois archipels d’îles artificielles, dont un est déjà sorti de la mer. Les parcelles sont vendues à prix d’or à une clientèle très riche. Mais la crise financière a un impact considérable sur ce type d’économie, qui dépend d’abord de l’extérieur. Les touristes sont moins nombreux, et donc la richesse importée diminue.
C’est la crise de ce modèle de développement. Et rien ne dit qu’avec la sortie de crise, les touristes souhaiteront encore venir dépenser leur argent à des milliers de kilomètres de leur lieu de vie habituel. Ce qui va sans doute pousser à la recherche d’un modèle alternatif.
Combien les banques ont-elles prêté à Dubaï ?
L’inquiétude des places financières vient notamment des importantes prises de participations des sociétés de Dubaï dans le cœur même des Bourses. C’est un fonds souverain de Dubaï qui est le premier actionnaire de la Bourse de Londres, et qui détient une part des actions d’EADS, dont Airbus est une filiale.
Par ailleurs, les banques européennes ont prêté de l’argent à Dubaï. les banques européennes sont exposées au total à 13 milliards d’euros à Dubaï même, selon une estimation de Crédit Suisse.
Les plus impliquées sont la britannique RBS (230 millions de dollars), puis Deutsche Bank et Crédit Suisse avec 170 millions chacune, selon JPMorgan.
En France, Calyon (Crédit Agricole) s’est dit exposé à moins de 300 millions d’euros et Natixis (Banque d’affaires créée par l’alliance entre la Caisse d’Epargne et la Banque populaire) à 35 millions.
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