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Pour mieux comprendre la crise actuelle - 1 -
3 octobre 2008, par
Pour mieux comprendre la crise actuelle, il faut remonter à la crise des subprimes déclenchée aux Etats-Unis. Depuis près d’un an, l’économie mondiale est entrée dans une phase de crise.
Tout a commencé en 2007 aux Etats-Unis par la crise des subprimes, laquelle s’est propagée vers d’autres pays, due à l’interaction entre les économies. De nombreux ménages américains surendettés et peu solvables ont ainsi été mis dans l’impossibilité de rembourser leurs crédits. Leur défaillance a causé de lourdes pertes aux banques mais aussi aux investisseurs à qui les banques avaient cédé ces crédits. Aujourd’hui, elle dépasse les seuls crédits subprimes. Elle s’est propagée à l’économie réelle par une forte inflation, en particulier des matières premières.
Notre île n’est pas épargnée. Le taux d’inflation a atteint un record. Sur les douze derniers mois, les prix dans l’alimentation ont augmenté de plus de 10%. Autre conséquence de la crise, les banques prêteront aussi moins facilement et les taux d’intérêts seront de plus en plus élevés. Cela va avoir une répercussion directe sur l’investissement, un des moteurs de l’activité économique de l’île, avec des conséquences sur le taux de chômage. Selon les dernières données de l’INSEE, pour le cinquième mois consécutif, le nombre de chômeurs a augmenté à La Réunion en août. Ainsi, sur un an, la hausse du taux de chômage a été de 6,3%.
Qu’est-ce que la crise des “subprimes” ?
Tout a commencé quand le marché immobilier américain s’est effondré subitement, alors qu’il bénéficiait d’une hausse continue depuis plusieurs années.
Les banques américaines ont accordé des prêts immobiliers à taux variable à des ménages en hypothéquant leur bien. Ce bien est une garantie pour les banques, car si le débiteur ne parvient pas à payer, il voit son bien vendu pour honorer le traitement de sa dette. La croissance de ce marché a tout d’abord été encouragée par des taux historiquement bas qui ont incité les institutions de crédits à accroître la part du subprime dans leur portefeuille et à profiter des importantes marges de risque imposées à ces crédits. Elles étaient encouragées par la législation de 1977 : un établissement peut demander et obtenir une garantie de ses dépôts par l’Etat s’il s’engage en contrepartie à prêter à des personnes à revenus modestes, auxquelles de tels prêts ne seraient sans cela accordés.
Or, les taux d’intérêts ont commencé à grimper aux Etats-Unis, ce qui a mis en difficulté de nombreux ménages (car les prêts ont été contractés à taux variable). Lorsque le phénomène a pris de l’ampleur et touché un grand nombre de ménages, la vente de leur bien, saisi par les banques, a entraîné l’effondrement de la valeur des biens. Ce phénomène a accentué la hausse des taux d’intérêts. En effet, plus la maison a de la valeur, plus le taux est bas. Inversement, quand la maison perd de la valeur, le taux d’intérêt grimpe. Ainsi, les taux d’intérêts, bas au début (de l’ordre de 4 à 5%), ont grimpé pour atteindre près de 18% au bout de 3 ans.
Les ménages américains n’ayant plus les moyens de rembourser les banques, leur défaillance a provoqué la faillite des établissements prêteurs. De même, en saisissant la maison, celle-ci a désormais une valeur inférieure à celle de départ. Les banques ont a leur tour été touchées. Elles avaient été nombreuses à investir dans ces établissements prêteurs, véritables mines d’or lorsque le marché immobilier était en bonne santé. Pour compenser les pertes d’argent sur le marché immobilier, les banques ont été obligées de vendre leurs actions. Ces cessions d’actifs ont provoqué une chute des valeurs sur le marché financier.
Exemple d’un prêt immobilier à taux variable d’un montant de 100.000 dollars sur 15 ans
Montant du prêt : 100.000 dollars
Remboursement mensuel au début du prêt (taux de 5%) :
790 dollars par mois
Remboursement mensuel après l’élévation du taux à 18% au bout de 3 ans
1.610 dollars par mois
Les ménages américains sont entrés en difficulté à cause d’une hausse des taux d’intérêts. Les échéances ont été multipliées par deux.
(à suivre)
Risham Badroudine
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