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Seychelles, Maurice, Maldives...
29 octobre 2008, par
La crise financière affecte les îles de l’océan Indien. Les Seychelles sont durement touchées et se trouvent en situation de quasi faillite à l’heure actuelle. Les indices boursiers mauriciens se sont effondrés du fait de la fragilité des secteurs touristiques et textiles. Aux Maldives, les investissements se sont ralentis. Pour les responsables financiers du COMESA, les pays africains doivent rapidement trouver des marchés alternatifs pour faire face à cette crise qui touche durement l’Occident.
La crise financière mondiale a exacerbé les difficultés économiques et financières des Seychelles. Pour faire face à cette crise, le pays a fait appel pour la première fois au FMI (Fonds Monétaire International). Il a demandé au FMI de l’assister dans sa restructuration économique.
Grosse difficulté financière pour les Seychelles
La dette extérieure des Seychelles représente aujourd’hui 175% de son PIB, soit un montant de 800 millions de dollars. Le Gouvernement seychellois a annoncé qu’il recherche le soutien de ses créanciers pour restructurer ses dettes extérieures.
L’objectif est d’éliminer l’accumulation de ses arriérés et de remettre le poids de ses dettes sur une voie soutenable en faisant une requête formelle de « stand-by arrangement » qui sera soumis au Conseil Exécutif au mois de novembre 2008.
La bourse mauricienne s’est effondrée : - 19%
A l’île Maurice, la bourse s’est effondrée. Les indices de la bourse mauricienne sont au plus bas (SEMDEX : 1322 ; SEMTRI : 3635 ; SEM 7 : 310). La bourse a chuté de 19% depuis le début de la crise, soit le 15 septembre dernier. L’indice boursier de référence, le Semdex, a encore cédé quelques points avant-hier, et personne ne sait quand cette dégringolade va s’arrêter.
Jamais on a assisté, de mémoire de courtiers en Bourse, à cette envolée des ordres de vente venant des investisseurs étrangers. Ces derniers ont commencé à perdre toute illusion quant à une performance “honorable” du secteur touristique.
Selon "l’Express", les investisseurs sortent de plus en plus du marché, vendant dans le but de satisfaire des besoins en liquidité. Le secteur textile déjà en difficulté avant la crise est dans la tourmente.
Trouver des marchés alternatifs et ne plus se focaliser sur l’Occident selon le COMESA
Selon les pays de la COMESA (qui regroupe entre autre les Comores, Madagascar, l’île Maurice et les Seychelles), la crise qui frappe durement l’Occident pourrait affecter durablement la croissance économique en Afrique si les pays ne trouvent pas de marchés alternatifs.
Le ministre ougandais des Finances, Ezra Surama, a indiqué que « les exportations africaines vers les Etats-Unis et l’Europe seront affectés du fait que les Américains et les Européens ont vu leur puissance d’achat affaiblie par la crise ».
Il a souligné que « le concept de capitalisme doit être réexaminé. Le capitalisme ne pourra plus se maintenir en l’état, et la règlementation gouvernementale est peut être inévitable. Nous devons nous préparer à un nouvel ordre mondial ».
Pour Mohit Dhoorundhur, président du Conseil d’administration de la preferential Area Bank, « le défi des banques, tant au niveau national qu’au niveau continental, consiste à reconnaître la nécessité de changement et à monter leur détermination à entreprendre des réformes rapides ».
Rappelons que selon les chiffres officiels, les exportations africaines aux Etats-Unis dans le cadre du programme AGOA (Africa Growth and Opportunity Act) ont triplé pour atteindre 67.4 milliards de dollars en 2007.
Investisseurs en attente aux Maldives
Aux Maldives, où le secteur touristique est prépondérant, la crise financière a des répercussions sur les engagements des investisseurs internationaux et, par ricochet, sur l’activité touristique. En temps de crise, les loisirs sont les premiers à faire les frais sur la liste des dépenses courantes des consommateurs-touristes. Et les investisseurs se mettent en mode attente.
Tirer profit de la crise ?
Concernant Madagascar, le pays n’est pas à l’abri de la crise qui secoue le monde. Pour Roger Ralison, économiste interviewé par “l’Express”, « cette crise pourrait entraîner des difficultés pour nos institutions. Mais si des précautions sont prises, cette crise financière tournerait à notre profit. Il faudrait développer des PME et PMI qui produiraient des produits à prix compétitifs. Avec l’effritement du pouvoir d’achat aux Etats-Unis et en Europe, les produits fabriqués localement avec une main d’œuvre à coût abordable seront un atout pour percer sur des nouveaux marchés ». Le président Malgache Marc Ravalomanana a affirmé que « cette crise pourrait profiter aux pays pauvre ». La baisse du prix du pétrole est une bonne nouvelle pour l’économie du pays, a-t-il souligné.
Risham Badroudine
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