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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au bord de la récession
17 août 2012, par
L’Insee vient de publier les chiffres de la croissance française, qui n’ont pas progressé entre avril et juin 2012. Cette annonce s’ajoute aux neuf mois de croissance nulle que subit ce pays. Malgré ces données, la France fait mieux que les économies en crise d’Europe, mais moins bien que l’Allemagne.
Pour le troisième trimestre successif, la croissance est affichée à zéro au deuxième trimestre, selon les chiffres publiés mardi 14 août, par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Cette dernière a également révisé à la baisse la performance de l’économie française au quatrième trimestre 2011 (à 0% au lieu de + 0,1%).
Des signaux négatifs
D’après Gilles Moec, économiste de la zone euro au sein de la Deutsche Bank a expliqué dans “Les Echos”, qu’en raison des perspectives économiques, la France devait entrer en récession. Mais pour l’heure, la croissance se stabilise à -0,045%, grâce à la résistance de l’investissement, qui croît à nouveau, de + 0,6%, après un fort repli de - 0,8% au premier trimestre. Il s’agit d’une « bonne surprise », a déclaré au “Figaro”, Fabrice Montagné, économiste chez Barclays, qui a indiqué que « les conditions financières sont sans doute moins restrictives que ce qu’on entend et les chefs d’entreprise moins pessimistes que ce que suggèrent les enquêtes d’opinion ». En plus d’un rebond de l’investissement, les dépenses de l’État qualifiées de dynamiques soutiennent la croissance.
D’après le quotidien, « la consommation des administrations a progressé de +0,5% et les investissements publics ont augmenté de +0,9% », ce qui traduit un « retour à une activité normale dans les travaux publics, grevée au premier trimestre par des conditions climatiques difficiles », a précisé l’Insee. Toutefois, la consommation des ménages tire la croissance vers le bas. Traditionnellement, moteur de l’économie française, celle-ci a fléchi de 0,2%, notamment avec une baisse des magasins de vêtements (-5,3% des achats de textile-cuir) et des dépenses alimentaires (-1,3%). Les services résistent avec +0,2%, alors que la production industrielle a continué de baisser, enregistrant un recul de 1%, après -0,9% au premier trimestre.
L’industrie automobile est particulièrement touchée par la désindustrialisation lancée depuis quelques années dans le pays. Le secteur automobile s’est effondré de 3,3%. Autres points négatifs, l’endettement du pays, qui pourrait dépasser les 90% du PIB, fin 2012, le déséquilibre entre les exportations et les importations ainsi que le manque de dynamisme des ventes à l’étranger (+0,2%) et les achats de produits étrangers en hausse de +1,8%.
Entre récession et inquiétudes
L’an dernier, la croissance française avait été « sauvée » par l’investissement des entreprises, entre autres. Celle-ci s’est établie à 1,7% contre 1,4% en 2010. Au 1er trimestre 2011, la croissance a conservé son dynamisme (+ 0,9%), en dépit des économies voisines, telles que la Grèce, l’Espagne et le Portugal. Cependant, les dettes souveraines et les polémiques autour du renflouement des caisses grecques, la croissance française a enregistré un léger repli au 2d semestre (- 0,1%) avant un rebond au 3e avec + 0,3% de croissance. Cette année a pâti de la baisse de la consommation des ménages, la hausse de l’investissement des entreprises, accélérait. Ce sont surtout la demande intérieure finale (hors stocks) qui a contribué positivement à la croissance du PIB avec + 0,3 point après + 0,2 point. Enfin, le solde du commerce extérieur a contribué positivement à la croissance, avec + 0,7 point après + 0,1 point.
Comparée à l’an dernier, la croissance tient mieux que ce que pensaient les conjoncturistes, qui tablait sur un recul de 0,1% et une entrée en récession de la France. De plus, les estimations moroses de la Banque de France laissaient craindre des coupes drastiques et un énième plan de rigueur. D’ailleurs, le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, n’avait pas caché son « inquiétude » à propos de la croissance, a indiqué “Les Echos”.
Bien que la France ne s’en sorte pas trop mal, comparées aux économies voisines, les prévisions de croissances pour cette année, mais aussi pour 2013 restent encore vagues. La dernière prévision de croissance, abaissée à 1,2% début juillet au lieu de 1,7%, pourrait être remise en cause. Pour 2013, les économistes se sont entendus sur une hausse possible de 0,7% du PIB.
Céline Tabou
La relance des grands chantiers sauve la croissance L’annonce par l’Insee d’une croissance stable au deuxième trimestre 2012, comme au premier trimestre, avec un PIB de 0,0 %, s’explique en partie par un rebond des investissements des entreprises et de la variation des stocks. L’institut a noté que « le rebond de l’investissement est principalement lié à un phénomène de rattrapage dans les travaux publics, qui avaient été pénalisés par le froid en début d’année. Quant aux stocks, ils ont été dopés par l’importation d’un bateau de forage en Guyane. Derrière cela, il y a eu, en réalité, très peu de restockage de la part des entreprises, ce qui traduit peut-être un certain attentisme ». La relance des grands chantiers nationaux a permis d’éviter au pays d’entrer en récession, ce qui n’est pas le cas à La Réunion. En effet, depuis deux ans, la fin des grands chantiers a entraîné la perte d’emploi dans le secteur du BTP et une diminution importante du secteur. Le 16 août, cinq organisations patronales ont confirmé le ralentissement de l’économie réunionnaise, suite à l’arrêt des grands chantiers. Dans un communiqué la CAPER, la CGPME, la FRBTP, le MEDEF et l’UPAR représentants professionnels et interprofessionnels des chefs d’entreprises de l’économie réunionnaise demande « la nécessité absolue d’un plan de relance, par des dispositifs de financement exceptionnels des collectivités ». |
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