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Efficacité limitée du plan de sauvetage des opérateurs financiers impliqués dans la crise de la dette grecque
12 août 2011, par
Malgré la mobilisation des fonds publics d’un plan de sauvetage européen pour tirer d’un mauvais pas les banques françaises BNP Paribas, Crédit Agricole et la Société Générale, fortement engagées dans la dette publique grecque, la France n’a pas réussi à éviter l’offensive des spéculateurs. Nicolas Sarkozy sera-t-il l’Obama français, c’est-à-dire celui qui restera dans l’Histoire comme le chef de l’État qui aura réussi à faire douter de la capacité de son pays à payer ses dettes ?
Menacée par une dépréciation de sa note, la France est en pleine débâcle et doit convaincre les marchés que son économie peut faire face à la situation. En ligne de mire, trois sociétés détentrices d’une part importante de la dette grecque. Parmi elle, la seconde banque de France, la Société Générale, qui a vu ses actions dégringoler en bourse mercredi.
Sauver la Grèce, c’était sauver les banques
Trois banques françaises sont fortement exposées par la dette grecque, BNP Paribas, le Crédit Agricole et la Société Générale. Fortement compromises par des crédits accordés manifestement de manière inconsidérée, ces trois banques ont été sauvées lors du plan d’aide mené par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en juin dernier. En effet, le 21 juillet, un accord entre les États membres de l’Eurogroupe et le Fond Monétaire Internationale a été signé pour aider l’État grec à hauteur de 109 milliards d’euros de fonds public, dont 15 milliards venant de la France.
Le plan d’aide à la Grèce aura permis aux banques françaises de risquer de tout perdre en Grèce. Mais elles doivent maintenant composer avec la baisse de la note américaine et les risques de changement de statut de la France. La Société Générale a été la première banque attaquée par les marchés. Celle-ci a vu son titre clôturer mercredi 10 août en baisse de 14,74%, à 22,28 euros, après avoir perdu, en séance, plus de 20%, soit plus de 4 milliards d’euros de capitalisation boursière partis en fumée. Pour BNP Paribas et Crédit Agricole, celles-ci ont abandonné de leur côté 9,5 % et 11,8 %.
Cette attaque spéculative peut s’expliquer par les déclarations du ministre de l’Économie grec Evangélos Vénizélos. Il a évoqué une possible extension du plan d’aide à son pays, qui pourrait concerner les obligations ayant un terme allant jusqu’à 2024. De plus, des rumeurs se sont répandues entraînant l’effondrement des bourses européennes, mais également asiatiques. En début de semaine, le quotidien “Daily Mail” aurait indiqué que la deuxième banque française, la Société Générale, pourrait avoir besoin d’un plan de sauvetage du gouvernement français. Information démentie par la banque qui menace de porter l’affaire sur le terrain judiciaire afin d’obtenir réparation.
Les décisions politiques ne changent rien
En juillet, les États membres de l’Union européenne avaient réagi en proposant rapidement un plan de sauvetage de la Grèce, afin d’éviter la contagion. Un mois plus tard, la situation ne s’est pas arrangée et les décisions politiques prises par les uns et les autres ne devraient pas conforter les marchés. Concernant la France, il y a des risques d’une dégradation de sa note AAA, qui lui permet d’emprunter à des taux d’intérêt modérés.
Les banques françaises qui prêtaient de l’argent aux Grecs se voient aujourd’hui contraintes de faire appel au gouvernement pour éviter la faillite. En effet, l’Europe a aidé la Grèce avec des fonds publics, qui seront eux-mêmes utilisés pour rembourser aux banques. Ces mêmes banques pourront recevoir une aide des États afin d’éviter la faillite. La crise des banques est devenue une crise des États. En effet, ce ne sont plus les banques qui font faillite et qu’il faut aider mais les États, qui feront par la suite porter la responsabilité sur les citoyens, à travers des plans de rigueurs.
Céline Tabou
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Messages
12 août 2011, 03:54, par Francisco
Mais pourquoi les Etats ecoutent-ils les notations des agences ?, n’a-t-on pas à notre disposition des organismes officiels et plus independants comme INSEE , OCDE , FMI , Banque Mondiale et d’autres gravitant autour de l’ONU , qui sont a même de donner un avis sur la sante economique comme financiere d’un pays. Je ne comprends pas pourquoi les pays comme EU , France et autres sont tendus et parfois paniqués dans l’attente de ces notations comme un élève qui attend les resultats d’un examen. Mais qui sont ces gens là ? sont-ils vraiment independants ? comment sont-ils remunéres ? on sait que l’economie c’est 50% de psychologie , donc combattons les analyses de ces agences , contestons leurs resultats ....... vivement que les politiques reprennent le pouvoir .
Francisco
12 août 2011, 04:04, par ghosties
- non il n’y a pas de menaces de dépréciation de la dette de la france (cf. les commentaires de ces même agences de notation).
- non les bancaires ne vont pas faire faillite en france, en tout cas pas dans les 2 prochaines années... Quand une banque fait entre 1 et 2 milliard de bénéfices au pire moment de la crise des subprimes, et fait 5 ou 6 milliard autrement, elle a largement suffisamment de quoi provisionner une perte sur la dette grecque.
- oui les bancaires sont attaquées, mais pas que. tous les secteurs l’ont été depuis plus d’une semaine , et ce à travers le monde entier (un exemple au hasard : veolia qui voit son cours divisé par 2)
- oui, il y a beaucoup de rumeurs qui ont été lancées (fondées ? infondées ? c’est votre rôle de le découvrir) .
PS : concernant l’actionnariat salarié ; en effet c’est une arnaque si ça a vocation de remplacer une partie du salaire..mais pas si ça a vocation à donner du pouvoir de décision sur leur entreprise, question de quantités.
12 août 2011, 04:22, par Angus MacFergus
"Comment arnaquer les salariés" : C’est ce qu’on appelle les stock options. La bourse monte et c’est le jackpot. Par contre si elle descend... Aucun salarié n’a été forcé d’acheter à 20% de leur valeur des actions quotées à 48 euros. Même en chutant à 28 euros, la revente permet quand même une plus-value très intéressante. En théorie, sur 5 ans, la valeur de l’action est supposée être bien supérieure à la valeur initiale si la santé financière de l’entreprise le permet. C’est le job des dirigeants de l’assurer. Evidemment, dans le même temps, l’entreprise peut aussi faire faillite, auquel cas, ce ne sont pas que des stock options que les salariés perdront...
12 août 2011, 10:22
Celui qui a acheté 15 actions aura eu pour 144 euros (15 x 48 x 20%) la valeur de 1008.
À 24 euros, ils ont encore 504 euros. Belle "arnaque"