Lutte anti-parasitaire

La FAO lance e-Phyto

24 mars 2015

La FAO annonce un nouveau système numérique pour éviter la propagation des parasites des plantes.

Agriculture au Lesotho. Photo Mpho Shelile/IRIN

Un nouveau système de certification électronique mondial visant à réduire la propagation des parasites et des maladies des plantes a été approuvé par les représentants de plus de 150 pays, a annoncé jeudi, l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

La FAO a déclaré que la nouvelle initiative, connue sous le nom e-Phyto, cherchera à freiner la propagation des menaces aux plantes par le commerce international d’une manière plus sûre et plus rentable.

La FAO a indiqué que le système sera mis au point par la Commission des mesures phytosanitaires (Cmp), l’organe directeur de la Convention internationale pour la protection des végétaux, autrement connu sous l’acronyme Cipv.

La décision prise par les pays ouvrira la voie vers le remplacement éventuel du processus bureaucratique complexe actuel, où des millions de certificats phytosanitaires en papier sont créés, imprimés et échangés entre les pays sur une base annuelle, avec un système numérique plus efficace, selon le communiqué.

La FAO a noté qu’e-Phyto a déjà prévu de réduire les coûts globaux des méthodes à base de papier existantes et, en même temps, de renforcer considérablement l’harmonisation mondiale et le respect des normes de la Cipv pour la certification phytosanitaire.

En outre, il est prévu de simplifier et de réduire le coût des 1.100 milliards de dollars américains du commerce mondial annuel des produits agricoles, augmenter la capacité des pays à identifier les éléments qui présentent un risque élevé et réduire le risque de fraude et donc des dommages collatéraux.

Peter Thomson du Bureau d’avance de la Cipv pour le développement e-Phyto, a déclaré à la réunion de la Cmp à Rome cette semaine, que « la sécurité et la confidentialité sont des préoccupations cruciales qui ont été soigneusement traitées dans la conception du système ».

« Sécuriser l’échange électronique des certificats entre les Organisations Nationales de Protection des Végétaux (Onpv) permettra d’éliminer les problèmes dont des pays font actuellement l’expérience avec l’utilisation de certificats frauduleux par les importateurs ou les exportateurs », a-t-il déclaré.

Le communiqué a également indiqué qu’un certain nombre de pays ont déjà commencé à utiliser les formulaires électroniques de certification qui peuvent être considérés pionniers au e-Phyto, notamment l’Australie, le Canada, le Kenya, la République de Corée, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et les États-unis.

Le Cpm est à la recherche de financement pour la mise en place initiale du système afin d’aider les États membres de la FAO qui, actuellement, ne conservent pas la capacité de s’engager dans les e-Phyto, a ajouté le communiqué.


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