
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La chronique économique
11 janvier 2007, par
L’activité de la pêche à La Réunion se répartit en trois catégories :
- la petite pêche : les sorties en mer à proximité des côtes sont inférieures à 24 heures ; les principales espèces cibles sont le thon et la dorade coryphène.
- la pêche palangrière : elle regroupe la pèche côtière (sorties de 24 à 96 heures) et la pêche au large (sorties de 5 à 21 jours). Les principales espèces cibles sont l’espadon et le thon.
- la grande pêche industrielle : les sorties en mer sont de plus de 21 jours. Les bateaux jaugent plus de 10.000 tonneaux. La principale espèce cible est la légine.
La petite pêche représentait en 2005 l’activité la plus importante en terme de flottille et d’emplois avec près de 350 marins actifs et plus de 250 navires. Les prises de cette pêche sont destinées en quasi-totalité à l’apprivoisement du marché local. Mais la production est insuffisante pour satisfaire la demande et notre île continue d’importer d’importantes quantités de poissons.
Les quantités exportées de produits de la pêche se sont inscrites à la baisse en 2005 alors que les volumes importés ont progressé durant trois années consécutives.
Concernant le thon par exemple, plus d’un million de tonnes de thons tropicaux est capturé par les pêcheurs dans l’ouest de l’Océan Indien. La moitié provient des Zones Economiques Exclusives (ZEE) des 5 pays membres de la Commission de l’Océan Indien (COI) et l’autre moitié des eaux internationales.
Une toute petite partie de ces prises (100.000 tonnes) est réalisée par les pêcheries des pays côtiers. 350.000 tonnes des prises totales sont débarquées aux Seychelles (80.000 tonnes sont transformées en conserve dans l’usine Indian Océan Tuna et le reste est envoyé par cargo frigorifique en Europe, Colombie, Thaïlande...).
Les pays de la COI constatent que plus de 90% des prises de thons sont réalisés par des bateaux étrangers à la COI. Les navires de pêches viennent essentiellement de l’Union européenne, d’Asie (Japon, Corée du Sud, Taiwan), de Russie...
Le thon listao est revendu aux conserveries à un prix tournant autour de 600 dollars la tonne et 1.000 dollars la tonne pour l’albacore. Les prix sont encore plus élevés pour le thon frais qui part au Japon. Les records sont atteints pour le thon rouge (vivant dans les zones plus tempérées et dont les stocks ont singulièrement diminué pour cause de surexploitation des ressources) qui se négocie entre 200 et 300 dollars le kilo.
Les captures de poissons ont été multipliées par 10 au cours des 25 dernières années. La pêche dans l’Ouest de l’Océan Indien est l’une des plus rentable du monde. En 2004, toutes espèces confondues, les pays de la zone n’ont prélevé que 228.500 tonnes sur 10 millions de tonnes capturés. Plus de 95% de nos ressources halieutiques sont exploités par des flottilles européennes ou asiatiques. Il est donc nécessaire de mettre en place une stratégie régionale de la pêche.
Les réserves font l’objet de pillage de la part d’équipages non autorisés. Les zones à surveiller sont immenses et les cinq pays membres de la COI ne disposent pas de gros moyens de surveillances. Il convient d’adapter la réglementation européenne à la situation de notre région afin de permettre le développement de la pêche en haute mer à partir de notre île tout en respectant les mesures visant à sauvegarder les espèces.
Un programme a été lancé en 2005 par la COI, Monitorong Surveillance and Control (MSC), afin d’évaluer et de mutualiser les besoins pour surveiller les zones de pêche. La connaissance des ressources marines et en général la recherche sur la pêche offrent des perspectives considérables dans le projet de faire de notre île un pôle d’excellence.
Derrière cette volonté de développer la filière pêche, les pays de la COI pense bien sûr à développer le secteur agroalimentaire et créer des emplois.
Risham Badroudine
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