
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La chronique économique
6 avril 2006
La consommation de pétrole s’est accrue de 160% depuis 1965. Selon les spécialistes, la fin du pétrole se profile à l’horizon. Les ressources pétrolières s’épuisent ! Or la demande mondiale d’énergie devrait s’accroître de 60% d’ici à 2030, en grande partie du fait de la croissance économique de la Chine, de l’Inde ou du Brésil. Depuis 15 ans, la Chine est à elle seule responsable de 30% de la hausse de la demande mondiale du pétrole. Le principal acteur du marché, l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne parvient plus à réguler le marché. La hausse des prix ne suffit pas à inciter les pays demandeurs à modérer leur consommation, car celle-ci est indispensable à la croissance.
Actuellement, c’est le secteur des transports qui absorbe 58% du pétrole consommé dans le monde (contre 42% dans les années 1970).
Il devient donc urgent de développer des alternatives et de multiplier les économies d’énergies sans que celles-ci ne pèsent sur les plus modestes. Cela exige une vaste politique publique ambitieuse.
Il existe aujourd’hui plusieurs pistes de substitution du pétrole (certes non sans inconvénient). L’accent doit être mis sur les biocarburants qui permettraient une reconversion des agriculteurs dans le contexte actuel où la Politique agricole commune (PAC) offre de moins en moins de garanties sur le prix de vente de la production. De plus, il n’aggrave pas l’effet de serre responsable du réchauffement climatique.
L’hydraulique, l’éolien, l’énergie solaire thermique et photovoltaïque, les biocarburants, la biomasse, la géométrie ou l’énergie marémotrice peuvent être utilisés dans les différents secteurs tels que l’électricité, le chauffage ou les transports.
Plusieurs pays se sont lancés dans des projets innovants. Par exemple en Allemagne, la plus grande centrale solaire du monde d’une superficie de 30 terrains de football a été inaugurée en 2004. Elle alimente 5.000 foyers. Grâce à l’énergie photovoltaïque, l’électricité arrive chez 90.000 habitants de la province du Kwazulu-Natal en Afrique du Sud. L’Australie projette de construire une tour solaire de 1.000 mètres de haut fournissant autant d’énergie qu’un petit réacteur nucléaire. La Suède est l’un des rares pays industrialisés qui consommera bientôt plus d’énergies renouvelables que de pétrole. Chacune de ces deux ressources fournit aujourd’hui 40% des besoins du pays (les 20% restants provenant du nucléaire). La demande de pétrole ne cesse de diminuer en Suède, tandis que les énergies hydrauliques, solaires, éoliennes ou utilisant la biomasse progressent.
Le Brésil exploite depuis quelques années ses ressources agricoles pour produire de l’éthanol. Il est obtenu à partir de cultures céréalières et sucrières à forte teneur en sucre ou en amidon. L’éthanol est un alcool éthylique résultant de la fermentation du sucre. Ainsi, les voitures à l’éthanol sont moins polluantes. Selon l’Unica, syndicat des sucriers brésiliens, l’éthanol représente 40% du carburant du pays.
À La Réunion, sous l’impulsion de la Région, une politique de développement des énergies renouvelables a été mise en place.
Notre île compte plus de 50.000 chauffe-eau solaires. L’énergie solaire thermique devrait être généralisée à l’ensemble des constructions.
Les énergies renouvelables et locales (hydraulique, bagasse, solaire...) représentent 16.5% de notre approvisionnement énergétique et 44% de la production d’électricité (hydraulique et bagasse).
Ces efforts de développement des énergies renouvelables doivent se poursuivre de par le monde pour faire face à l’épuisement inéluctable des ressources pétrolières mais aussi lutter contre la pollution et le réchauffement climatique.
Risham Badroudine
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