Lutte contre la pêche illicite

La France ne relâche pas son attention

2 octobre 2004

Deuxième voyage dans l’océan Indien pour le secrétaire d’État à la Mer, Jean-René Garnier. En visite à La Réunion et à Mayotte, il est venu faire le point sur l’organisation de l’État dans les affaires maritimes et faire le bilan des actions menées durant les deux dernières années dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite, priorité établie par le président de la République.
Grâce au dispositif de surveillance par satellite, il est plus aisé de surveiller la présence de bateaux pirates dans les eaux françaises. La présence de la Marine nationale, 250 jours par an sur la zone, est aussi dissuasive : Osiris a permis de nombreux arraisonnements et poursuit sa campagne.

Immigration clandestine "insupportable"

Lors d’une entrevue avec la presse hier, Jean-René Garnier confiait : "Nous constatons une très forte diminution de la pêche illicite, divisée par 10. Cette année la taille du poisson pêché a arrêté de diminuer, ce qui laisse présager que l’état du stock est bien meilleur".
Les deux grands domaines abordés au fil de ces rencontres ont été la protection du patrimoine et la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte, qui atteint un niveau "insupportable pour le climat social et économique de cette île".
Le ministre a également dressé un état d’avancement des différents dispositifs de contrôle et de sécurité, mis en place suite aux attentats du 11 septembre, et qui ont eu pour conséquence la clôture des installations portuaires et l’obligation d’obtenir une autorisation pour accéder aux quais.
Interrogé sur le rôle qui peut être joué par Maurice dans la pêche illicite, le secrétaire d’État a souligné : "des efforts doivent être faits pour un meilleur contrôle de l’origine du poisson qui débarque à Maurice". Quant à une co-gestion franco-mauricienne de la zone économique exclusive autour de Tromelin, la France réaffirme ses droits autour de cette terre de la République.

Eiffel


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