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17 mai 2008
Les récents événements concernant la filière pêche suscitent débat. Un Collectif - Réflexions et Actions pour la défense de la pêche réunionnaise - nous livre un autre volet de cette situation préoccupante.
- Nous avions imaginé que la notion de pôle maritime avait pour intention de dynamiser le développement en fluidifiant les rapports entre les services de l’Etat, pas celui d’être une cellule a vocation répressive. D’un point de vue citoyen nous sommes dans un dévoiement légal d’intention (et c’est à peine de l’humour). On peut faire entrer de l’argent dans les caisses de l’état aussi en créant du développement, ce qui demande effectivement beaucoup plus de travail, d’intelligence et de risques. Notre Directeur des Affaires Maritimes, présidant ce pôle, s’est noyé devant Bercy !
- Sur d’autres aspects, ces derniers événements nous montrent plusieurs choses déplorables : les dénonciations trouvent leurs origines dans un problème familial, un règlement de compte avec un ex-employé, un capitaine d’armement mécontent et des concurrents, plus ou moins importateurs. C’est aussi un restaurateur spécialiste du poisson frais, qui a, évincé d’un projet de construction de navires par une coremode, porté plainte pour favoritisme et lancé ses amis, dont l’un, éditorialiste, sur les nouveaux projets de construction en général et sur le président du CRPMEM en particulier. Etre un bon citoyen et dénoncer les fraudeurs peut être vaguement honorable vu de très loin et à la condition morale minimale que l’on n’agisse pas par vengeance ou par intérêt personnel ! Outre le fait que la gendarmerie à la délicatesse de faire connaître le nom des dénonciateurs aux dénoncés et que l’on grenouille dans l’approximatif avec des moyens coûteux, on arrive aussi à toucher une vraie réalité : une partie de la profession tente de se structurer et veut mutualiser ses moyens, se faisant, commence à inquiéter ceux qui ont fait d’autres choix. Il est clair que la profession s’organisant économiquement, va entrer en lutte contre le commerce et la pêche illicite. Il ne semble pas que les services de l’Etat aient pris la mesure des effets induits de la structuration de la profession car ils continuent d’agir comme s’ils n’avaient que des statistiques à tenir (c’est dans l’air du temps et d’autre part, on ne sait pas donner du temps au temps). L’autre éventualité serait qu’ils ne comprennent pas vraiment le secteur dont ils ont la charge. Peut-être sont-ils mieux formés à l’accompagnement d’une pêche en déclin comme en métropole et plus généralement en Europe continentale, qu’à soutenir une pêche en essor comme ici à La Réunion. Pourtant s’ils y regardent de plus près, ils verront que le problème de la piraterie dans les TAAF, entre autres, ne s’est résolu qu’à travers la cohésion de la profession et les moyens de l’Etat. Pour les palangriers de surface, il faudra ajouter à ce volet, la coopération régionale, donc la nécessité d’impliquer la diplomatie française de l’Océan Indien en comptant sur la Région Réunion. Que pèse La Réunion sur l’international, contre les voix des pays ACP de la zone ? Quelle est la place de La Réunion dans la COI, la CTOI et les autres organisations régionales ? Où est la Politique dans tout cela ? Notons par exemple qu’à la CTOI, La Réunion est représentée par un fonctionnaire de l’UE et la France par Mayotte. Notons aussi que le Directeur des pêches de l’UE et le représentant à l’île Maurice pour notre région étaient espagnols (comme par hasard la flottille espagnole se redéployait, légalement ce coup-ci, dans l’Océan Indien) et pour ce dernier une formation précieuse puisqu’il est spécialiste des pêches ! Sans porter de jugements sur les capacités et le sens éthique des uns et des autres, il faut quand même constater que l’on marche sur la tête et avec malice on peut aussi se demander comment le strapontin réunionnais pouvait soutenir autant d’observateurs à Goa sans s’écrouler.
- A qui devons nous dire que comme les éleveurs, agriculteurs, maraîchers, mais aussi artisans, commerçants, industriels et autres, que tous les jours nous nous battons, investissons et travaillons pour créer un avenir à notre île ?
- A qui dire que le secteur pêche avec ses trois composantes, exporte et se trouve, en valeur, en deuxième position derrière le sucre ?
- A qui dire que nos pêches sont de plus en plus sélectives et que nos pêcheurs ramènent systématiquement leurs déchets, même s’il devient difficile de les évacuer ? Le développement durable est devenu une pratique et non l’élément d’un discours.
- A qui dire que nous sommes préoccupés par le traitement des déchets et que nous sommes, à nos frais en discussion pour trouver des solutions de valorisations.
- A qui dire que c’est tous les jours que l’on discute de la progression de la qualité pour nos produits et que l’on veut devenir les meilleurs ?
- Comment dire que nous sommes inquiets de l’incapacité technique, budgétaire et humaine des services de l’Etat à contrôler sérieusement aux frontières, la qualité sanitaire et spécifique des produits qui arrivent sur nos marchés et vont jusque dans l’assiette de nos enfants dans les écoles. C’est très grave ! On impose aux navires réunionnais de débarquer des produits identifiables (exemple les requins), il n’en est pas de même aux frontières ! Les produits arrivent en filets, en cari, dans leurs emballages finals munis d’un agrément sanitaire UE contrôlé par le pays d’origine. De quoi s’agit-il derrière les produits du Vietnam et d’ailleurs (Saint Pierre ou Pangasius ? L’escroquerie a duré plus d’un an !) Pour ajouter à l’absurde, au moins nous sommes certains de ne pas empoisonner nos poissons avec nos appâts puisque maintenant il faut qu’ils aient aussi un agrément sanitaire. Sur l’ensemble des dossiers il faudra bien qu’à un moment ou un autre la DSV et la Douane nous exposent leurs misères. Suffit-il de faire du spectacle ou de chasser le voleur de poules pour faire croire que l’on travaille et que l’on est efficace ?
( à suivre...)
Collectif : réflexions et actions pour la défense de la pêche
réunionnaise
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