
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Social
Yannick Payet-Fontaine, secrétaire général du S.A.B.R.
14 janvier 2004
Yannick Payet-Fontaine, secrétaire général du SABR (Syndicat de l’artisanat du bâtiment réunionnais), a été interrogé par ’Témoignages’ à propos des conséquences des réformes gouvernementales (déremboursements de médicaments, projet de décentralisation...) sur l’économie réunionnaise, notamment dans le domaine de l’artisanat. Nous reproduisons ci-après des constatations assez inquiétantes sur un marché qui est stagnant et des mesures gouvernementales qui « aggravent la situation ».
• Comment votre syndicat perçoit-il les mesures gouvernementales les plus antisociales ? Ont-elles aussi un impact indirect sur l’activité des entreprises artisanales ?
- Yannick Payet-Fontaine : Par rapport aux mesures gouvernementales, il y a une chose très concrète qui remonte souvent dans la population : les déremboursements de médicaments. Pour beaucoup, c’est passé de 65% à 35% et les Mutuelles sont face à une augmentation de leurs dépenses. Elles ont dû augmenter leurs cotisations et les gens le sentent passer.
Ce n’est qu’un exemple - il y en a d’autres - pour faire comprendre que la régression sociale alimente le marasme économique. Cela se traduit pas une stagnation du marché.
Par exemple, après les longues grèves de l’année dernière, provoquées notamment par l’annonce des transferts de TOS dans le cadre de la décentralisation, les petites entreprises en ont gardé des traces durables - chiffres d’affaire en baisse, pertes de clientèle... La remontée n’est toujours pas au rendez-vous. Et la "reprise économique" se fait toujours attendre.
• Ce que vous dites, c’est que les petites entreprises souffrent plus particulièrement de cette situation de « marasme
économique »...?
- Tout à fait... Et certaines mesures gouvernementales aggravent encore la situation. Le gel d’un tiers de la LBU a eu des conséquences sur les petites entreprises du Bâtiment, au moment où elles essayaient de se structurer pour des prises de marché sur le logement social. En diminuant les crédits, le gouvernement a créé une difficulté supplémentaire.
En fait, dès son installation, le gouvernement Raffarin a très vite affiché en direction du monde de l’entreprise une nette préférence pour les grosses sociétés. Il a saupoudré ensuite les petites entreprises avec la loi Dutreuil, qui organise la création et la transmission d’entreprise. Mais en termes de transmission, cette loi n’est pas adaptée à La Réunion. Sur le plan économique, le gouvernement a un discours auquel correspondent très peu de moyens.
• Est-ce que, selon vous, il aurait fallu des moyens spécifiques pour La Réunion, que la loi-programme n’a pas apportés ?
- Dans le contexte réunionnais, il aurait en effet fallu abonder des mesures liées à nos spécificités. La LOOM avait entraîné une série de mesures favorables aux entreprises. Mais il faut aller plus loin : on aurait besoin d’incitations à la production. Au moment où des passerelles sont créées pour le co-développement régional, les entreprises auraient besoin de pouvoir développer leurs moyens de gestion. Or on ne crée pas les conditions essentielles pour cela. Du coup, l’immense majorité des entreprises réunionnaises - parce qu’elles sont toutes petites - ne sont pas en mesure de s’inscrire dans une logique industrielle ou artisanale de co-développement.
• Et si elles se regroupaient ?
- Nos interlocuteurs à l’extérieur, notamment les Chinois, sont eux-mêmes dans des logiques coopératives. L’intérêt d’une coopérative est de maîtriser les risques et de faire baisser les coûts de production. Dans le secteur de l’artisanat - notamment dans le BTP - il y a une prise de conscience pour se donner d’autres outils qui permettent aux petites entreprises de La Réunion de prendre leur part de marché. C’est la seule façon pour elles d’offrir des emplois durables.
Au moment où la Région va être amenée à exercer de nouvelles compétences, il faudrait véritablement une réflexion plus poussée sur les dispositifs régionaux en direction de la petite entreprise. Parce qu’elles créent de l’emploi durable, il faudrait doter les entreprises de la capacité de développement et d’échanges qui leur permettent de s’inscrire dans l’élan de la coopération régionale. Il nous faut aller davantage vers une économie de production et il y a beaucoup de travail à faire encore pour y parvenir. Mais ce que nous constatons actuellement, c’est que la politique du gouvernement contribue à créer un climat social qui accentue le marasme économique au lieu d’aider à le combattre.
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