
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Le gouvernement va tout faire pour atteindre ses objectifs
6 septembre 2023
« Notre économie se porte bien. Elle montre des signes de solidité qui sont des bonnes nouvelles pour les finances publiques » a assuré le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave.
La prévision de croissance pour 2024, actuellement de 1,6%, sera révisée "au moment de la présentation de la loi de finances 2024", a indiqué le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave.
"Notre économie se porte bien. Elle montre des signes de solidité qui sont des bonnes nouvelles pour les finances publiques. Nous continuons à prévoir 1% de croissance pour l’année 2023, dans un contexte international compliqué", a précisé ce dernier dans un entretien aux Echos.
"Pour 2024, nous observons cependant des signaux de fragilité dans certaines économies comme en Allemagne ou en Chine. Concernant la croissance de l’année prochaine, nous présenterons notre prévision actuelle au moment de la présentation de la loi de finances 2024", a souligné le ministre.
Parmi les mesures prévues pour maintenir l’objectif de déficit public (4,9% du PIB prévu cette année), le ministre annonce l’annulation, "dès cette année", de "5 milliards d’euros de crédits fléchés notamment vers l’aide destinée aux entreprises énergo-intensives, qui n’ont finalement pas eu besoin de la totalité des crédits, et c’est tant mieux", précise-t-il.
"Nous ferons ce qu’il faut pour tenir nos objectifs, quitter à aller plus loin dans l’annulation de crédits", prévient M. Cazenave. "En 2024, comme nous nous y sommes engagés, nous tiendrons également notre objectif de déficit de 4,4%", a indiqué ce dernier.
La NUPES dénonce le prochain budget 2024
Cela passera par des coups de rabots et des réformes, que certains syndicats et partis politiques dénoncent pour leur côté anti-social. Ainsi, la députée insoumise a dénoncé des dépenses anti-environnementales et l’augmentation envisagée des franchises médicales.
Le gouvernement "devrait assumer plus clairement d’avoir érigé un totem, qui est celui de ne pas s’en prendre aux riches par l’impôt", a assuré Clémence Guetté, députée La France Insoumise du Val-de-Marne et vice-présidente du groupe LFI-Nupes à l’Assemblée nationale.
"Clairement, nous n’avons pas renoncé à faire tomber ce gouvernement", a assuré le 22 août sur franceinfo Clémence Guetté. D’autant avec l’arrivée de la loi de finances du budget 2024 en septembre dans l’hémicycle. "Si aucun de nos amendements n’est retenu" pour le budget 2024, "évidemment, on va s’opposer", a averti la députée LFI, tout en précisant que le vote d’une éventuelle motion de censure doit encore être discutée en groupe parlementaire.
"Sur ce budget, il y a le problème social de partage du gâteau, mais aussi le problème écologique avec les dépenses brunes [les niches fiscales qui favorisent les énergies fossiles] qui ont doublé ces dernières années", a assuré Clémence Guetté. .
"Dans le budget 2024, les dépenses favorables à l’environnement, c’est un milliard d’euros, il en faudrait dix. Celles défavorables à l’environnement sont passées de 10 à 19 milliards", a précisé l’élue.
La piste d’un doublement de la franchise médicale, la part du reste à charge pour le patient, afin d’aider à financer les dépenses de santé, est "écœurante". "C’est irresponsable. On sait que si la franchise sur les médicaments ou les consultations augmentent, ça va créer des renoncements de soins ou des reports de soins, analyse-t-elle. Des maladies un peu bénignes vont finir par s’aggraver".
Pour Clémence Guetté, le gouvernement et la majorité "devraient assumer plus clairement d’avoir érigé un totem, qui est celui de ne pas s’en prendre aux riches par l’impôt". De son côté, le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, a indiqué que le gouvernement est "prêt à travailler sur toutes les pistes, mais pour cela, il faudra que chacun vienne avec des propositions, notamment d’économies".
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)