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2,3 millliards de bouches de plus à nourrir
25 septembre 2009
Selon un rapport diffusé hier par la FAO, l’agriculture mondiale doit relever des défis de taille : augmenter la production alimentaire de 70% pour nourrir 2,3 milliards de personnes de plus d’ici à 2050, intensifier la lutte contre la pauvreté et la faim, utiliser plus efficacement les ressources naturelles qui s’amenuisent et s’adapter au changement climatique. Précisions de la FAO :
La FAO a convoqué pour le 12 et 13 octobre 2009 un Forum d’experts de haut niveau pour discuter des stratégies à mettre en oeuvre pour relever ces défis.
Le Forum, intitulé "Comment nourrir le monde en 2050" rassemblera quelque 300 experts (universitaires, chercheurs, ONG, secteur privé) de pays développés et en développement. Il préparera le terrain à la tenue du 16 au 18 novembre 2009 d’un nouveau Sommet mondial sur la sécurité alimentaire.
"La FAO fait preuve d’un optimisme prudent en ce qui a trait au potentiel du monde à se nourrir d’ici à 2050," indique M. Hafez Ghanem, Sous-Directeur général responsable du Département économique et social de la FAO. Toutefois nourrir tout un chacun d’ici là n’est pas "automatique" à moins de relever plusieurs défis de taille.
Selon M. Ghanem, un cadre socioéconomique doit être mis en place pour gommer les déséquilibres et les inégalités afin que chaque habitant de la planète ait accès à la nourriture dont il a besoin et faire en sorte que la production alimentaire réduise la pauvreté en tenant compte des contraintes liées aux ressources naturelles.
Selon les projections mondiales, pour améliorer l’accès à la nourriture de gros investissements sont nécessaires qui devront s’ajouter aux investissements actuels. Sinon, quelque 370 millions de personnes continueraient à souffrir de la faim en 2050, soit près de 5% de la population des pays en développement.
La population mondiale, selon les dernières projections des Nations Unies, doit passer de 6,8 milliards à 9,1 milliards en 2050, soit un tiers de bouches de plus à nourrir qu’il n’y en a aujourd’hui.
Le gros de la croissance démographique se produira dans les pays en développement. C’est en Afrique subsaharienne, que le taux de croissance sera le plus fort (+108%, soit 910 millions de personnes). En revanche, il sera le plus faible en Asie de l’est et du sud-est (+11%, soit 228 millions de personnes).
Environ 70% de la population mondiale vivra dans les villes ou les régions urbaines à l’horizon 2050, soit une augmentation de 49% par rapport à aujourd’hui.
La demande alimentaire va continuer à s’accroître du fait à la fois de la croissance démographique et de l’augmentation des revenus. La demande de céréales (pour l’alimentation humaine et animale) doit atteindre quelque 3 milliards de tonnes en 2050.
La production céréalière annuelle devra s’accroître de près d’un milliard de tonnes (elle atteint aujourd’hui 2,1 milliard de tonnes).
La production de viande devra augmenter de plus de 200 millions de tonnes, totalisant 470 millions de tonnes en 2050, dont 72% seront consommés dans les pays en développement (contre 58% aujourd’hui).
La production de biocarburants pourrait également doper la demande de produits agricoles et ce, en fonction des prix de l’énergie et des politiques gouvernementales.
Bien que l’augmentation de la production alimentaire sera obtenue à 90% de rendements plus élevés et de l’accroissement de l’intensité culturale, les terres arables devront augmenter d’environ 120 millions d’hectares dans les pays en développement, principalement en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.
Les terres arables exploitées dans les pays développés diminueront de quelque 50 millions d’hectares, bien que cela pourrait être modifié par la demande sur les biocarburants.
Globalement, les disponibilités de ressources en terre sont suffisantes pour nourrir la future population mondiale. Toutefois, la FAO avertit que dans leur grande partie les terres disponibles ne conviennent que pour un nombre restreint de cultures, pas nécessairement les cultures fortement demandées, et ces terres sont concentrées dans peu de pays.
Une grande partie des terres encore inexploitées souffrent de contraintes chimiques et physiques, de maladies endémiques et du manque d’infrastructures, autant de problèmes difficiles à surmonter. Il faut donc des investissements de taille pour les mettre en production.
Une partie des terres est aussi recouverte de forêts, ou victime de l’étalement urbain. Un certain nombre de pays, en particulier au Proche-Orient/Afrique du Nord et en Asie du Sud, sont sur le point d’atteindre - s’ils ne l’ont déjà fait- les limites des terres disponibles.
Les prélèvements d’eau pour l’agriculture irriguée devraient augmenter à un rythme plus lent compte tenu du recul de la demande et de la meilleure efficacité d’utilisation de l’eau, mais ils progresseront néanmoins de près de 11 pour cent d’ici à 2050.
A l’échelle mondiale, les ressources d’eau douce sont suffisantes, mais réparties de façon très inégale, et le manque d’eau atteindra des niveaux alarmants dans un nombre croissant de pays ou de régions, en particulier au Proche-Orient/Afrique du Nord et en Asie du Sud.
Pour pallier au manque d’eau, il faudra avant tout utiliser moins d’eau tout en produisant davantage de nourriture. Mais le problème pourrait s’aggraver du fait des modifications du régime des pluies dues au changement climatique.
Tout bien considéré, les possibilités d’accroître les rendements agricoles pour nourrir une population mondiale grandissante semblent considérables, selon la FAO.
"Si des mesures d’incitation socio-économiques appropriées ont été prises, il reste de gros déficits de rendement à combler (différence entre les rendements réalisables d’un point de vue agro-écologique et les rendements effectifs). Les craintes que les rendements aient atteint un plafond ne semblent pas justifiées, sauf dans de rares cas particuliers".
La FAO préconise des interventions plus vigoureuses pour réduire, voire éliminer le nombre de personnes pauvres et affamées dans le monde. Il faut accroître les investissements dans l’agriculture primaire d’environ 60 pour cent et en faire une priorité absolue, car l’agriculture ne produit pas seulement de la nourriture mais crée également des revenus et soutient les moyens d’existence ruraux.
La réduction de la pauvreté requiert en outre des investissements dans les infrastructures rurales (routes, ports, énergie, systèmes de stockage et d’irrigation) ; des investissements dans les institutions, la recherche et les services de vulgarisation, les titres et droits fonciers, la gestion des risques, les systèmes vétérinaires et de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments ; et des investissements non agricoles, y compris des filets de sécurité alimentaire et des transferts d’espèces aux populations les plus vulnérables.
Faute d’investissements et d’un développement des zones rurales des pays pauvres, la misère et les inégalités continueront à sévir dans le monde, même si leur ampleur sera considérablement réduite par rapport à aujourd’hui, selon la FAO.
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