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En France
15 mars 2004
L’annonce d’une production industrielle française en recul au mois de janvier a inquiété les économistes vendredi, au moment où ils tombaient d’accord avec le gouvernement sur une croissance prévisible de 1,7% cette année.
La production industrielle en France a baissé de 0,5% en janvier par rapport à décembre, et la seule production manufacturière de 0,3%. Avec une consommation des ménages qui devrait avoir ralenti en février après l’élan des soldes de janvier, les économistes jugent que le premier trimestre, celui qui compte le plus dans la moyenne annuelle, ne commence pas bien.
Pour Emmanuel Ferry, de la société de bourse Exane, "le soufflé est vite retombé". Selon lui, "la dynamique industrielle française souffre cruellement de vitalité, ce qui est en décalage par rapport au contexte actuel de demande mondiale très soutenue".
Jean-Marc Lucas, de BNP Paribas, s’inquiète de cette contraction qui "contredit l’amélioration du climat des affaires observée au cours des derniers mois".
Est-ce que avec 0,5% de croissance garanti cette année essentiellement grâce à l’acquis de croissance de 2003, cette année sera meilleure que l’an dernier (0,2%) ? Peut-on tabler sur un maintien de 0,5% de croissance par trimestre, ce qui n’est déjà pas énorme en sortie de quasi-récession, pour atteindre la prévision de croissance de 1,7% du gouvernement ?
Les économistes de Bercy et de 17 instituts de conjoncture ou banques (le "groupe technique") étaient réunis vendredi 12 mars 2004 au ministère des Finances avant la réunion de la Commission économique de la Nation, groupe d’experts (patrons, syndicalistes, économistes...) qui se réunit deux fois par an à Bercy.
Invoquant les prévisions de plusieurs économistes, le ministère des Finances a décidé de maintenir en mars la prévision de croissance sur laquelle est assis le budget de l’année, (1,7%).
Xavier Timbeau, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), comme Marc Touati, de Natexis Banques Populaires, jugent ce consensus "presque troublant", voire "effrayant", avec la crainte qu’en réalité "tout le monde se trompe", et sans doute ne pèche par optimisme.
La prévision du gouvernement, identique à celle du début janvier, semble ne pas tenir compte du fait que, en septembre 2003, la situation était bien plus favorable puisque le prix du baril de pétrole était à 26 dollars et l’euro à 1,10 dollar alors qu’aujourd’hui le baril est à 29 dollars et l’euro à 1,26 dollar.
Pour 2005, le gouvernement continue d’afficher l’espérance d’une croissance de 2,5%. A ce stade de l’année. Il est évident qu’en cette période électorale, le gouvernement n’a aucun intérêt à remettre en question cette persective de croissance sur laquelle repose sa promesse de retour du déficit public sous la barre des 3% de PIB tolérée par Bruxelles (après 3,2% en 2002, 4,1% en 2003, le pire de l’Union européenne, et 3,6% prévu en 2004).
Les économistes doutent qu’il soit possible d’atteindre ces objectifs : leur prévision médiane est un déficit public de 3,9% du PIB en 2004 et de 3,2% en 2005.
Marc Touati en déduit que "l’Etat ambitionne des économies ou des réformes dont on ne connaît pas encore la mesure". Xavier Timbeau s’inquiète de cette reprise "dont on n’est pas sûr qu’elle soit enclenchée". "On est dans une situation où on ne maîtrise pas grand chose", reconnaît-il.
En conclusion : Jean-Pierre Raffarin promet à Bruxelles qu’il rentrera dans le cadre des critères de convergence mais, comme il doit déjà savoir qu’il ne pourra tenir ses objectifs et ses promesses électorales, les économistes prévoient de nouvelles coupes sombres dans les dépenses sociales et dans des secteurs tels que l’Éducation et la Santé, entre autres.
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