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Table ronde de l’Agence de Développement
27 novembre 2008
De nombreuses entreprises réunionnaises seront amenées à s’interroger dans les prochaines années sur leur transmission : stratégie, âge des chefs d’entreprise, désir de changement... L’enjeu est élevé pour notre île en termes d’emplois, de sauvegarde de savoir-faire et d’attractivité. L’Agence de Développement a organisé une table ronde sur “La reprise d’entreprise : une nécessité, un enjeu pour La Réunion de demain !” le mardi 18 novembre.
Cette table ronde est une étape dans une phase de recensement à laquelle procède l’Agence de Développement pour identifier 100 entreprises pouvant faire l’objet d’une cession pour la période 2009-2013 sur les secteurs cibles de “La Réunion Ile verte”.
Se préparer à céder, c’est déjà réussir sa cession
Cette étude révèle qu’à La Réunion comme en Métropole, la cession d’une entreprise reste un sujet opaque et souvent pas préparé. Or, la cession d’une entreprise demeure un processus long et contraignant : il faut compter 2 ans pour une bonne préparation. Se préparer à céder, c’est déjà réussir sa cession. C’est surtout permettre à son entreprise de conserver sa pérennité et ses emplois dans un département où le chômage reste la première préoccupation, difficile à résorber, et ce, malgré une forte croissance et des aides diverses aux acteurs économiques.
La question du financement
La principale difficulté rencontrée reste d’obtenir les financements nécessaires pour concrétiser leur projet. Cependant, certains d’entre eux ont éprouvé des difficultés à rencontrer les bonnes personnes ; cela a ralenti leur projet. Cet élément révèle l’importance pour un repreneur, qui, bien souvent, ne connaît pas La Réunion et son marché, d’être mis en relation dès le départ avec un organisme qui pourra lui faire bénéficier de son réseau relationnel et de conseils adaptés.
Petit mémo des facteurs clés de succès à la reprise
- une bonne adéquation Homme-projet
- savoir s’entourer d’une bonne équipe
- connaître l’entreprise à reprendre et son environnement
- être concurrentiel par rapport aux pays de la zone
- se faire accompagner par le cédant
An plis ke sa
Enjeu incontournable dans dix ans
La Réunion comptait 4.957 entreprises de plus de 5 salariés dans les secteurs de l’industrie, de la construction et des services en 2006. 26% des dirigeants sont âgés de 50 ans et plus (Source : TER édition 2007-2008). La Métropole compte un potentiel de 700.000 entreprises à transmettre (en y intégrant le secteur du commerce). A La Réunion, le pourcentage d’entreprises à transmettre est inférieur en raison de la démographie (population beaucoup plus jeune). Cependant dans les 10 années à venir, la transmission d’entreprises deviendra un enjeu important à La Réunion en termes de maintien de savoir-faire et de développement d’activités.
6.000 salariés
Pour les 52 entreprises ayant répondu être intéressées par une cession dans les 5 ans à venir, 400 salariés sont concernés. A La Réunion, l’ensemble des entreprises dont le dirigeant est âgé de plus de 50 ans représente 6.000 salariés. La cession préoccupe aux deux-tiers les entreprises qui ont déjà plus de 10 ans d’existence (parfois même 20 ans). Le même constat est fait pour les cessions en Métropole.
Les secteurs concernés
Le premier secteur est celui du BTP (37%) ; viennent ensuite les services aux entreprises (14%) et l’agro-nutrition (12%). Ces 3 secteurs représentent 2 entreprises à céder sur 3 parmi les répondants. Les secteurs de l’industrie, de l’environnement, du tourisme et des transports ont une part quasi égale (de 5 à 7%). En revanche, en dépit de son poids (450 entreprises, 5.700 salariés), les TIC sont faiblement représentés, ce qui s’explique par la jeunesse du secteur.
En Métropole, le secteur qui concentre le plus de transmissions est celui de l’industrie, suivi du commerce de gros et enfin des services aux entreprises pour les entreprises dont l’effectif est supérieur à 20 salariés, pour un effectif inférieur à 10 salariés, ce sont ceux des services aux particuliers et le commerce.
Transmission planifiée ?
67% des dirigeants ont déjà réfléchi à la cession de leur entreprise, contre 33% qui ne se sont pas encore posé la question. 62% des dirigeants interrogés ont un projet de cession en tête (35% trouvent intéressant d’en parler et 27% opportun). Ceux qui ont répondu « intéressant » sont à un stade plus avancé. 31% ont répondu « prématuré », mais certains d’entre eux envisagent une cession dans moins de 2 ans. Or, la réussite d’une cession repose en grande partie sur le temps consacré à sa préparation, qui est en moyenne de 2 ans.
38% prêts à céder
Même si les dirigeants ont planifié leur transmission, cela ne veut pas dire qu’ils se sentent prêts. En effet, seulement 38% pensent être prêts à céder, alors que 41% ne s’estiment pas préparés. L’impact psychologique dans un processus de cession est une variable à prendre en compte, c’est pourquoi il est fondamental que le dirigeant prépare et se prépare à la cession de son entreprise plusieurs années avant la cession proprement dite.
30% dans un délai de moins de 2 ans
30% des dirigeants envisagent la cession dans moins de 2 ans. 26% d’entre eux se fixent un délai de 2 à 5 ans et 22% plus de 5 ans. Il est à noter que 22% des dirigeants n’ont pas communiqué de date sur leur cession, sans doute le signe d’une volonté de discrétion.
Le rôle de l’expert-comptable
La personne vers laquelle se tournent prioritairement les dirigeants lorsqu’ils envisagent une cession est l’expert-comptable. Le réflexe est identique à La Réunion et en Métropole. Ce qui se comprend aisément : l’expert-comptable connaît le plus en détail la société. Cependant, il peut être judicieux de faire également appel à d’autres spécialistes, notamment en droit fiscal et social.
L’entreprise avait-elle déjà été cédée auparavant ?
A La Réunion comme en Métropole, la majorité des sociétés qui envisagent une transmission n’ont jamais fait l’objet de reprise auparavant : le cédant est celui qui a créé l’entreprise dans 8 cas sur 10.
Le profil type des repreneurs
Dans le cadre de l’étude, des entretiens avec des repreneurs ont été menés pour obtenir le retour de leur expérience. Dans de nombreux cas, le repreneur arrive de l’extérieur de l’île. Agé d’une quarantaine d’années, il dispose d’un niveau de formation supérieur et a essentiellement exercé des postes à responsabilité ou a été chef d’entreprise.
La principale difficulté rencontrée par les repreneurs est d’obtenir les financements nécessaires pour concrétiser leur projet.
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