Économie

La Réunion, investie d’une mission et doublement honorée

La CCIR élue à la présidence de la Conférence permanente des CCI d’outre-mer

25 novembre 2003

La Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion est élue à la présidence de la Conférence permanente des CCI d’outre-mer, qui rassemble celles de la Guyane, de la Martinique, de Pointe-à-Pitre, de Basse-Terre, de La Réunion et la Chambre professionnelle de Mayotte.
La Conférence permanente a pour mission d’assurer une concertation entre toutes les Chambres consulaires pour une harmonisation de positions entre elles, ainsi que vis-à-vis des instances nationales, européennes, caribéennes et des Amériques ainsi que l’océan Indien. Cette position commune permet aux chambres d’entreprendre ensemble de fortes actions de lobbying au plan national. Actuellement au cœur des débats se trouvent les dossiers de l’octroi de mer, la politique des régions ultra-périphériques...
À l’honneur de cette présidence, qui permet à La Réunion de mieux faire entendre sa voix, s’en ajoute un autre : en tant que présidente, elle est de droit le représentant des CCI des DOM au Comité directeur de l’Assemblée des Chambres françaises de commerce et d’industrie (qui ne compte qu’une quinzaine de membres), bénéficiant ainsi d’une position privilégiée en terme d’information et d’expression, permettant la défense des intérêts des régions outre-mer et le portage politique des dossiers au plus haut niveau.
Le projet d’amendement à la loi de finances sur l’augmentation de l’IATP, la motion sur le maintien du vote physique pour les CCI des DOM répondant à une volonté de généraliser le vote par correspondance, et une motion sur le transfert de la tutelle aux collectivités locales des ports d’intérêt national concédés figurent parmi les priorités.

Un modèle adapté à nos spécificités

Le dossier de la décentralisation des ports et le transfert de la tutelle aux collectivités locales retiennent l’attention de tous. Dans une motion adoptée à l’unanimité des gestionnaires des ports concédés membres de la Commission des ports d’outre-mer de l’Union des ports autonomes des Chambres de commerce et d’industrie maritime, les établissements publics gestionnaires demandent « d’appliquer aux ports de l’outre-mer les meilleurs modèles possibles de gouvernance portuaire ».
Ensemble, elles demandent « d’observer et d’évaluer pendant une période minimale de trois ans, les différents modèles mis en place dans les ports métropolitains ». Cette période d’observation étant utilisée pour que « les collectivités territoriales, la CCI et l’État, en concertation, préparent dans chaque port concédé de l’outre-mer le modèle d’organisation, de financement et de gestion, qui leur semblerait le mieux adapté à la satisfaction des enjeux, tant de cohésion et de continuité, au niveau national, que d’efficacité économique et de contribution au développement du territoire, au niveau local ».


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