La sécurité alimentaire des Réunionnais est garantie

15 juin 2011, par Sophie Périabe

Suite à l’épidémie en Allemagne liée à la bactérie Eceh, l’AROP-FL (l’Association réunionnaise des organisations de producteurs de fruits et légumes) et ses adhérents souhaitent informer les consommateurs sur les conditions de production des fruits et légumes frais, issus de la filière organisée.

Aujourd’hui, il n’existe plus de doute quant à l’origine de la bactérie Eceh. Après les concombres espagnols, puis les tomates, ce sont bien les graines germées qui étaient responsables de la mort de dizaines de personnes intoxiquées en Allemagne.
Partout en Europe, de nombreux producteurs de fruits et légumes ont subi des préjudices énormes.
A La Réunion, en dix jours, « quelques tonnes de concombres ont été jetées », indique Magalie Bibard, chef de projet à l’AROP-FL. « Les producteurs estiment entre 10 à 20% la baisse de consommation suite à cette épidémie en Europe ».
Hier matin, les neuf organisations coopératives ou associatives regroupées au sein de l’AROP-FL ont voulu rassurer les Réunionnais.
Aujourd’hui, La Réunion est quasiment autosuffisante sur les fruits et légumes frais. En effet, elle assure la production de près de 70% des fruits et légumes frais vendus sur l’île, limitant ainsi l’importation.
Ces organisations regroupant 480 agriculteurs, agréées par les pouvoirs publics, produisent et commercialisent aujourd’hui plus 17.000 tonnes de fruits et légumes dans un cadre organisé et contrôlé, garantissant aux consommateurs la traçabilité des produits.
L’agrément par les autorités de l’État garantit le respect de la règlementation française, via des contrôles fréquents, en matière de sécurité alimentaire et de traçabilité. Cette règlementation est l’une des plus strictes d’Europe.
Les consommateurs peuvent donc se remettre à manger sereinement cinq fruits et légumes par jour.

 SP 


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