
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Les prix élevés de l’énergie impactent le pouvoir d’achat des ménages
12 novembre 2022
La Commission européenne a annoncé ce 11 novembre que la zone euro allait entrer en récession à la fin de l’année 2022, en raison des prix élevés de l’énergie, liés à la guerre en Ukraine, qui érodent le pouvoir d’achat des ménages.
« Nous avons des mois difficiles devant nous », a reconnu le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni, lors d’une conférence de presse. Ce dernier a projeté prédit une contraction de l’activité sur le dernier trimestre de cette année et le premier de 2023, et donc une « récession » à la fois pour l’UE, la zone euro et « la plupart des États membres ».
De fait, la progression du PIB l’an prochain a été fortement revue à la baisse, soit 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu’à maintenant, toutefois un retour de la croissance est attendu au printemps.
L’Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission européenne dans un communiqué.
La reprise enregistrée depuis 2021, après la récession historique de 2020, a résisté jusqu’à cet été 2022 même si elle s’est ralentie. La zone euro a enregistré 0,2% de croissance au troisième trimestre, à la surprise générale. Ce qui explique la relève de 0,5 point sur la prévision pour 2022 à 3,2%.
« Mais le choc de la guerre est en train de prendre le dessus. L’inflation continue de dépasser nos prévisions, la forte érosion du pouvoir d’achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d’approvisionnement et un resserrement des conditions de financement », a souligné Paolo Gentiloni
Dans le même temps, Bruxelles a revu à la hausse sa prévision d’inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% anticipés jusqu’ici. La commission s’attend toutefois à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022.
Sur l’ensemble de l’année 2022, Bruxelles présage une inflation plus forte que prévu à 8,5%, contre 7,6% précédemment. « L’incertitude reste exceptionnellement élevée » en raison de la guerre et pourrait conduire à des chiffres encore moins bons, a averti Paolo Gentiloni.
Les stocks de gaz sont suffisants pour e moment, mais l’arrêt quasi total des livraisons russes et l’impossibilité de compenser ce manque par des importations d’autres pays rendra la reconstitution des stocks plus difficiles pour l’hiver 2023/2024, a-t-il estimé.
"Si l’Europe échoue à se préparer correctement, les dégâts économiques pourraient être bien plus importants que prévu", a-t-il admis. Dans un scénario pessimiste, le PIB pourrait ainsi chuter de 0,9% en 2023 et l’inflation s’avérer bien plus persistante.
Les entreprises s’inquiètent des prix de l’énergie qui sont bien supérieurs en Europe à ce qu’ils sont aux États-Unis ou en Asie. Des usines et des projets d’investissements menacent de déserter l’UE, faisant craindre un décrochage économique. « Ce risque de désindustrialisation existe », a indiqué le commissaire européen à l’Économie.
« Mais il ne me conduit pas à des prédictions catastrophiques, car les choix d’implantations industrielles dépendent de nombreux facteurs, pas seulement des prix de l’énergie », a-t-il précisé.
Ce dernier a cependant insisté sur la nécessité pour les 27 pays membres de l’UE de rester solidaires : « si, en Européens, nous sommes capables de rester unis, nous pourrons surmonter cette période difficile avec succès et en ressortir plus fort ».
L’Allemagne, première économie européenne, devrait enregistrer en 2023 la plus faible performance des pays de l’UE, avec un recul de 0,6% de son PIB, contre une croissance de 0,4% en France, de 1% en Espagne et de 0,3% en Italie.
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