
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
21 avril 2007
Une délégation de sept personnes de la Réunion s’est rendue dernièrement au Pays du Soleil levant. Parmi elles se trouvaient notamment Maya Césari, conseillère régionale, Jacques Lépinay, le responsable du jury des dégustateurs de la Réunion, Fabrice Gaulin, le président de l’association Café Réunion, Stéphane Ulliac, le responsable des marchés au Comité du Tourisme de la Réunion et, bien entendu, le porteur du projet café au CIRAD (Centre International pour la Recherche Agronomique et pour le Développement), Frédéric Descroix. Ils ont représenté la Réunion lors de la conclusion de l’accord de vente de plusieurs centaines de kilos pei à destination des consommateurs japonais. Les efforts entrepris par le président du Conseil régional, Paul Vergès, pour relancer la filière café, commencent donc de porter leurs fruits. Et de quelle manière ! Toute la production est déjà vendue. En outre, l’entreprise UCC a non seulement acheté tout le café réunionnais mais elle a également demandé aux Réunionnais d’augmenter leur production en les assurant qu’elle en prendrait encore beaucoup plus.
Les raisons d’un succès
La première réside dans l’excellente collaboration entre le CIRAD, la Région et les agriculteurs. La seconde consiste aussi dans un financement important de la part du Conseil Régional. La première phase, dite d’expérimentation entre 2003 et 2007, s’élève à quelque 250.000 euros annuels d’aide à la recherche. La seconde phase, dite de développement, qui dure également cinq ans et s’achèvera donc à la fin 2012, prévoit un maintien des financements à ce niveau. Il y a aussi le caractère unique du café proposé. En effet, le café pei est appelé laurina. Contrairement à l’arabica, qui contient, pour le moins fort, entre 1,2 et 1,4% de caféine, le laurina ne compte qu’entre 0,5% et 0,7% de cet excitant. Comme l’indique Paul Vergès, il s’agit presque du premier décaféiné naturel au monde. De plus, il s’agit d’un positionnement résolument axé sur de la très haute qualité. Or, des jurys différents de par le monde ont reconnu la qualité du premium offert par la Réunion. Nestlé est intéressé par les propriétés gustatives de ce produit, tout comme Starbucks, deux grands du commerce mondial de cette graine.
Des défis à relever
Au cours de la conférence de presse donnée hier à l’Hôtel de Région sur cet accord commercial, Paul Vergès a souligné que la phase de recherche avait mis en évidence le plus grand rendement du café entre six cents et huit cents mètres d’altitude dans l’Ouest et dans le Sud de l’île. A partir de ce constat, il a proposé que le café joue un peu le rôle qu’a pu avoir, dans les Hauts, jusque dans les années soixante, la culture du géranium. Il y a là quinze mille hectares qui pourraient être potentiellement concernés par une mise en culture, si tant est que les terrains disposent des conditions requises pour offrir du café haut de gamme.
Les Japonais, fervents amateurs de café
Le Yomiuri Shimbun est le quotidien le plus vendu de la planète avec plus de quatorze millions d’exemplaires vendus chaque jour. Le Asahi Shimbun est le deuxième du pays. Il est le plus respecté à l’étranger et correspond au Monde, en France. Le Mainichi Shimbun est le troisième quotidien du pays. Ces trois journaux ont en commun d’avoir dépêché un reporter pour couvrir l’accord conclu entre la Réunion et la marque de café UCC. Quant aux télévisions, elles ont également été nombreuses à couvrir cet événement. La plupart de ces journaux ont mis en évidence la consommation du café réunionnais par le roi Louis XV ou encore celle de Balzac. De nombreuses images de la Réunion ont également été diffusées et des reportages ont même lié cet accord commercial à l’éruption du Piton de la Fournaise ! Il faut dire que les Japonais ont une consommation de café deux fois plus importante que la moyenne mondiale, avec 1,4 kilos de café par habitant et par an consommé. Une explication à l’expression “Pays du soleil levant” ?
Matthieu Damian
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Messages
21 avril 2007, 19:17, par vingo
Jusqu’aujourd’hui, le projet café a été mené de façon exemplaire pendant une durée de temps conséquente.La paience est souvent ce qui nous manque le plus, à nous réunionnais : cette fois, nous avons la patience,nous sommes les acteurs de notre projet. C’est, sans doute, un mode opératoire dont nous devons nous inspirer dans de nombreux domaines.