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Deux semaines après le début de la guerre monétaire, le FMI et l’OMC sortent du bois
2 octobre 2008
Plus de deux semaines après le lancement de la guerre monétaire, deux représentants de la gauche française, les directeurs du FMI et de l’OMC, se sont exprimés officiellement. Dominique Strauss-Kahn prévoit « un secteur financier mondial beaucoup plus étroit », ce qui confirme l’objectif poursuivi par Washington. Quant à Pascal Lamy, il craint un impact de la crise sur le commerce mondial et appelle à la création d’un OMC de la finance. Autrement dit, pas de remise en cause du système qui condamne les pauvres à payer pour les profits des riches de la part de ces deux membres de la sociale démocratie française.
« Le fait qu’un certain nombre de banques aux Etats-Unis sont en train de se restructurer ne doit pas faire céder à la panique », a déclaré au Caire Dominique Strauss-Kahn dans un entretien à l’AFP.
Pour Dominique Strauss-Kahn, « nous sommes face à une crise financière jamais vue » car elle est partie du "cœur du système", les Etats-Unis, et non de sa "périphérie" et a touché en simultané le monde entier.
« Certaines parties du monde sont plus ou moins touchées, mais le ralentissement est général. Toute l’économie mondiale va ralentir d’un demi-point à deux points » de croissance, y compris la Chine ou les pays d’Europe.
Il s’est montré convaincu que « des acteurs vont disparaître », en particulier aux Etats-Unis, avec la possible extinction "progressive" de la banque d’investissement indépendante, type Lehman Brothers ou Merrill Lynch. Au sortir de la crise économique et financière actuelle, il a prédit « un secteur financier mondial beaucoup plus étroit ».
« Ce qui est nouveau comporte plus de danger que ce qui se répète, mais une des différences avec 1929 est que nous disposons d’instruments qui ne permettent pas d’éviter la crise mais d’en atténuer les conséquences et d’en corriger les effets », en particulier le FMI.
Pour sa part, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, a estimé mercredi qu’il y avait « un risque » que la crise financière ait un impact négatif sur le commerce mondial (voir encadré).
Pascal Lamy plaide pour une OMC de la finance
Le directeur de l’Organisation mondiale du commerce considère que la crise était prévisible, appelle à une « régulation » sur le modèle de l’OMC et note que les pays émergents restent de gros moteurs de croissance.
Le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy s’est dit plutôt favorable hier à l’instauration d’« une régulation globale du système financier, comme on le fait depuis 60 ans en matière commerciale ». Autrement dit, il appelle à la création d’une Organisation mondiale de la finance, sur le modèle de l’OMC.
La crise financière actuelle « trouve une grande partie son origine dans un défaut de régulation et de surveillance du système financier américain, un défaut qu’on connaissait », a-t-il déclaré sur RTL.
« Il y a un problème de régulation aux Etats-Unis, qui crée (...) un problème de confiance. Pour restaurer cette confiance, à court terme il faut des pansements du type Plan Paulson (700 milliards de dollars - NDLR) ; à moyen, long termes, c’est plus compliqué », a-t-il analysé.
Selon lui, la crise financière risque d’avoir un impact négatif sur le commerce mondial. « Il y a certainement un risque, il n’y a pas de doute », a-t-il déclaré sur RTL. « On ne sait pas très bien quel sera l’impact. Ce qui est sûr, c’est qu’il sera plutôt pas bon que bon ».
Pascal Lamy a noté qu’il y avait un risque de retour au protectionnisme car ce n’est « pas quelque chose de rationnel, c’est une sorte de pulsion, psychique, psychologique, qui saisit les acteurs économiques quand ils se sentent en danger ».
Il a cependant vu des points encourageants. « Si les économies américaines et européennes sont touchées, il reste, Dieu merci, de gros moteurs de croissance dans les gros pays émergents - la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Indonésie... », a-t-il tenté de rassurer.
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