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10 novembre 2009
Du 13 au 15 novembre 2009, au Plate Saint-Leu, se déroulera la 4ème édition de la Fête de l’artichaut. Car comme le souligne, avec une pointe de fierté, le maire, Thierry Robert, cet écart de Saint-Leu est la capitale de l’artichaut. « Le coeur d’artichaut péï », dit-il pour faire un bon mot.
La moitié des 250 tonnes d’artichaut produit annuellement à La Réunion l’est au Plate Saint-Leu. Un légume dont Coluche disait que c’est « un plat de pauvre », car c’est le seul plat au monde dont le volume est plus important après l’avoir mangé. Un légume dont la valorisation entend donner au Plate Saint-Leu « une véritable identité ».
Et l’identité, ça passe aussi par la gastronomie. Alors, les cordons-bleus du Plate se sont mis à leurs fourneaux pour concocter un certain nombre de plats à base de ce légume. On vous recommande particulièrement le boucané à l’artichaut et la morue à l’artichaut. Parole, « doidpyé i kart ».
Inutile de dire que l’on retrouvera le roi du Plate au coeur de la fête.
Mais la fête de l’artichaut, c’est également l’occasion, souligne le maire, Thierry Robert, « de découvrir le village du Plate et de promouvoir l’animation dans le quartie »r. Il y a donc bien d’autres choses à voir et à entendre. Et notamment des visites chez « bann zabitan » ; rencontre avec un planteur d’artichaut qui fera visiter son champ. Mais aussi un jardin créole, des ruches présentées par un apiculteur...
Les sportifs découvriront deux sentiers méconnus et ne manqueront pas de s’inscrire à la course des artichauts. Une douzaine de kilomètres avec un dénivelé de 350 mètres.
Au programme également de la musique avec Analyse, Johnny Guichard, Bann Laope, Ousanousava, Bèf séga, Nout racine, Solèy des hauts... et un feu d’artifice.
Une fête à l’organisation de laquelle la Municipalité a étroitement associé l’Office de tourisme, l’Initiative Action Responsabilité (IAR) et l’Association de développement des hauts (ADH).
YVDE
Un pur produit des hauts
L’artichaut a besoin d’eau et de fraîcheur. C’est pourquoi le Camus de Bretagne et le Violet de Provence sont essentiellement cultivés dans les hauts. Le Plate Saint-Leu et la Plaine des Cafres se partagent une production annuelle de quelque 250 tonnes, en légère hausse, sur 25 hectares.
C’est une culture relativement rustique que se partage une trentaine d’exploitants sur de petites surfaces. Les artichauts péï sont écoulés sur le marché local. Mais la production ne couvre pas les besoins puisque l’on importe une dizaine de tonnes chaque année.
La saison de l’artichaut s’inscrit dans une période qui va de septembre à décembre. Mais, comme le souligne Yannick Soupapoullé, responsable du pôle filière végétale de la Chambre d’agriculture, « il est possible de produire sur une période plus longue, voire à contre-saison, tout en respectant la qualité ».
Hommage à Maxime Laope
Dans notre esprit, Maxime Laope était dionysien. Erreur. Le plus célèbre de nos ségatiers est né au Plate, le 5 août 1922. Il a d’ailleurs souvent proclamé son origine et son attachement à son village. Bien que l’essentiel de sa carrière artistique se soit déroulée dans les grandes villes de La Réunion.
C’est pourquoi, les associations du Plate ont eu l’idée d’honorer le chanteur parti le en juillet 2005, en rebaptisant de son nom la place foraine.
France Laope, fille de Maxime, présente hier à Saint-Leu, a déclaré que c’était pour la famille, « un honneur », de voir un lieu du Plate portant le nom de Maxime Laope.
Bann Maxime Laope inaugurera cet espace, le 14 novembre 2009 à 19h30 par une heure et demie de concert.
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