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Une industrie centenaire en faillite
6 janvier 2012, par
Fondé en 1881 par Georges Eastman, la « Eastman Dry Plate Company » (Compagnie des Plaques Sèches Eastman) devient Kodak en 1888. Pionnier de la photographie, inventeur de l’appareil photo numérique en 1975, Kodak a depuis raté le virage technologique du numérique.
L’ex-géant américain de la photographie devrait voir son action cotée à la bourse de New York être radiée, après une chute de 88% de sa valeur. L’action ne vaut plus aujourd’hui que 0,65 dollar et sa capitalisation en bourse a été réduite à 176 millions de dollars.
« La peur du numérique »
En 1994, George Fisher, nouveau PDG de Kodak tente de mettre en place une division numérique, mais quelques années plus tard, Kodak perd sa capacité créatrice et novatrice. George Fisher a expliqué au Figaro, qu’il y avait « une peur de ce que représentait le numérique » chez Kodak. Dix ans plus tard, la compagnie continue à vendre des pellicules et leur développement, alors que les ventes d’appareils photos numériques explosent.
Les analystes, cités par Radio Canada, ont indiqué que « Kodak est l’artisan de ses propres difficultés, n’ayant pas su conserver sa position de leader lors de l’évolution de la technologie vers la photographie numérique. L’entreprise emploie toujours plus de 19.000 personnes dans le monde ». Ne voulant pas faire face à la modernisation, la société Kodak a été devancé par ses concurrents, Canon et Sony, qui ont profité de l’ère du numérique pour développer de nouveaux appareils, bien loin de l’argentique.
En perte depuis 2007
Les difficultés financières se multiplient depuis plusieurs mois, l’entreprise dévoile des pertes depuis près de sept ans. Au troisième trimestre, la perte s’élevait à 222 millions de dollars américains. En septembre dernier, Kodak a retiré 160 millions de dollars d’une marge de crédit afin de financer ses opérations, entrainant des rumeurs d’un possible dépôt de bilan sur les marchés.
En novembre, Kodak a annoncé qu’il pourrait faire appel au "chapter 11", chapitre de la loi américaine sur les faillites, faisant plonger l’action. Celle-ci a chuté de 28% mercredi 4 janvier, à un creux historique de 47 cents. Selon le Wall Street Journal, la procédure de faillite pourrait être lancée en janvier ou février, après les déclarations de la société qui annoncé qu’il pourrait mettre la clé sous la porte en 2012 s’il ne parvenait pas à obtenir 500 millions de dollars de nouveaux financements. A présent, le groupe espère tirer 3 milliards de dollars des 1.100 brevets qu’il possède encore.
Céline Tabou
L’effondrement d’un géant L’inventeur de l’appareil photo numérique n’a pas su s’adapter à la nouvelle industrie qu’il a créée.
Que faisait Kodak en 1975 ? Il creusait sa propre tombe. C’est en effet dans ses propres laboratoires qu’il mettait au point la photo numérique. Il dépose le premier brevet d’un appareil numérique avec capteur CCD en 1978. Malgré ce début prometteur, Kodak n’a jamais su transformer l’essai. Les appareils numériques ont pullulé sous des marques japonaises, coréennes, chinoises et allemandes. Canon et Nikon ont su tous les deux négocier le virage numérique. Il est vrai que Canon était beaucoup plus diversifié que Kodak avec une activité importante dans les copieurs et les imprimantes. Nikon, plus spécialisé dans l’optique, continue à couvrir toute la gamme depuis le microscope jusqu’au télescope. De leur côté, Leica et Zeiss n’ont jamais cessé de fabriquer des appareils d’optique de très haut de gamme. Résultat, ils ont réussi à se maintenir dans le monde numérique, notamment en s’alliant avec Panasonic (Leica) et Sony (Zeiss). Mais Kodak, concentré sur la photo, trop gros, trop fort, n’a jamais eu besoin de personne. Aujourd’hui Kodak est exsangue. (Source : Challenge.fr) |
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