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Crise alimentaire
15 janvier 2011, par
Alors que la France va prendre la présidence du G20, la fluctuation des prix des matières premières agricoles, notamment le blé, sera le sujet principal de la présidence de Nicolas Sarkozy. Selon un rapport de département américain de l’Agriculture, relayé par l’ONU, les prix du mais, du blé et du soja sont au plus haut depuis 30 mois.
Le rapporteur spécial pour le Droit à l’alimentation de l’ONU, Olivier de Schutter, a déclaré que « nous vivons aujourd’hui le début d’une crise alimentaire similaire » à celle vécue il y a trois ans. L’indice mensuel de la FAO, qui mesure les variations de prix d’un panier de plusieurs produits de base incluant céréales, oléagineux, produits laitiers, viande et sucre, a gagné plus de 8 points entre novembre et décembre 2010. Cela s’explique par l’effet de la hausse des prix du sucre et la forte pression sur les céréales et les oléagineux, consécutifs à plusieurs événements climatiques.
Sécheresse et inondation, causes de la hausse
Au lendemain des incendies en Russie, troisième exportateur mondial de blé, en juillet 2010, le gouvernement russe avait annoncé la mise en place d’un embargo aux exportations de céréales, en raison de la canicule qui a provoqué l’effondrement des récoltes et menacé d’entraîner la pénurie et la hausse des prix sur les marchés intérieurs. Six mois plus tard, le Queensland, le New South Wales et la région de Victoria, en Australie, qui représentent environ 42% de la production de blé nationale, selon Agritel, sont inondés.
Le prix de la tonne de blé à Paris est passé de 130 euros début juin 2010 à 232 euros début septembre, et celui-ci s’est établi à 256 euros vendredi 7 janvier 2011. A Chicago, le cours est passé de 446 dollars la tonne fin juin à 785 dollars début août, puis 774 dollars vendredi dernier.
« Le prix de la tonne de blé tourne autour de 220 euros aujourd’hui, après 100 euros début juillet 2009, et il sera peut-être à 300 euros », a indiqué Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture. Pour faire face à cette situation, le ministre a préconisé lors d’une interview sur Canal + « l’encadrement et une limitation de la spéculation » sur les matières premières agricoles, et une meilleure coordination entre les États.
La hausse des prix des matières premières agricoles pourrait à la longue avoir des conséquences sur les éleveurs, mais aussi sur l’ensemble du secteur agroalimentaire. A terme, ce sont les consommateurs qui devront payer le prix de ces hausses, avec l’augmentation des produits alimentaires.
La France pourrait manquer de blé
Bruno Le Maire a également évoqué une possible limitation des exportations françaises de blé. « Si jamais la crise devait se poursuivre, il faudrait prendre des dispositions pour limiter les exportations et garantir le niveau des stocks ».
Pour l’instant, l’Office des filières agricoles FranceAgriMer a relevé vendredi 14 janvier sa prévision des exportations de blé tendre français sur le marché mondial pour la campagne 2010-2011 au niveau record de 11,8 millions de tonnes. En décembre, l’Office prévoyait des exportations inférieures de 200.000 tonnes.
« Il n’y a pas de problème de stock à zéro. Il y a encore des marchandises à vendre en France », a précisé Xavier Rousselin, chef de l’unité Grandes Cultures de FranceAgriMer.
Toutefois, la hausse des prix du blé « justifie la volonté de la France de faire de la lutte contre la volatilité des cours des matières premières une priorité de sa présidence du G20 », a expliqué Bruno Le Maire. « C’est un sujet de préoccupation et je crois qu’il est urgent d’avoir des réponses concrètes et des dispositifs efficaces. Je pense que tout le monde a pris conscience que la volatilité des prix agricoles n’était pas un problème agricole, mais un problème politique », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Céline Tabou
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