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29 octobre 2011, par
L’accord qui vise à effacer 50% de la dette grecque conclu entre les dirigeants de l’UE et les représentants du secteur bancaire ne règle en rien le problème de fond de la crise que traversent actuellement les puissances occidentales. Malgré cet accord, la dette grecque est encore loin d’être soutenable. La deuxième mesure accouchée au sommet concerne l’augmentation des capacités du FESF (Fonds européen de stabilisation financière). Mais là également, il faudra trouver les fonds. L’Europe lance un appel aux pays émergents, mais les États-Unis risquent de bloquer tout renforcement des moyens du FMI. Rendez-vous est fixé les 3 et 4 novembre à Cannes au Sommet du G20.
En effet, même si les créanciers privés se résignent à des pertes importantes, le ratio dette/PIB reste encore très élevé, soit à 120% en 2020. Rappelons que le Pacte de stabilité européen exige un ratio équivalent au moins à 60% du PIB. L’Union européenne et le FMI devront donc maintenir le pays sous perfusion. Ces deux institutions devront encore apporter 114 milliards d’euros au pays. Pour les bailleurs de fonds internationaux, l’addition resterait salée. Une source grecque citée à Bruxelles indiquait que le pays cherchait toujours une solution pour tous les emprunts (jusqu’à 2035), et pas seulement jusqu’à 2020.
La dette grecque reste, malgré cet accord, toujours très importante et insoutenable
D’après des économistes, « pour parvenir à une vraie réduction de dette de 50%, il faudrait appliquer une décote de 100% » sur les obligations. Car il paraît difficile de toucher à la dette détenue par le FMI et la BCE (Banque centrale européenne), qui risqueraient de faire des pertes. Et en cas de décote, le gouvernement grec sera obligé d’injecter une partie de l’argent « économisé » dans les banques qui ne respecteront plus leurs contraintes réglementaires. Selon la banque suisse, pour aider vraiment la Grèce, il faudrait non seulement rallonger la maturité de toutes les obligations, mais aussi réduire le coupon.
L’Union européenne demande aujourd’hui l’aide des pays émergents, et notamment des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). La position de la Russie a été claire à ce sujet. Elle serait prête à soutenir la zone euro, mais dans le cadre du Fonds monétaire international (FMI), soulignant que la position russe était « coordonnée » avec les autres pays des BRICS.
Mais, a-t-elle averti, une augmentation des contributions de ces pays au FMI devrait passer par un « renforcement de leur rôle » au sein de cette institution dominée par les puissances occidentales. Mais là, les pays occidentaux et plus particulièrement les États-Unis sont farouchement opposés, car ils ne veulent surtout pas remettre en cause leur suprématie au sein de cette institution.
Sur le blog « Démystifier la finance » du “Monde”, le banquier Georges Ugeux estime qu’avec cet accord, « l’Europe décide de faire payer les autres et se lave les mains de ses responsabilités », arguant que les États européens ne paient « pas un euro pour restructurer la dette grecque avec leurs deniers » alors qu’ils sont responsables « des gestions lamentables des finances publiques européennes par les gouvernements européens ».
Où trouver les fonds pour renflouer le FESF ?
La deuxième mesure accouchée au sommet concerne l’augmentation des capacités du FESF (Fonds européen de stabilisation financière), l’institution créée dans l’urgence le 9 mai 2010 pour venir en aide aux pays européens en difficulté. Il disposera désormais de 1.000 milliards d’euros, contre 440 milliards d’euros à sa création, et environ 250 milliards actuellement, après avoir renfloué le Portugal et l’Irlande. Mais là encore, il faudra trouver les fonds.
Des sources diplomatiques ont indiqué à Bruxelles que la Chine était prête à « abonder le fonds » européen. Et le Ministère des Affaire étrangères a assuré mercredi que Pékin avait « une attitude ouverte » et « allait discuter avec les Européens des multiples manières de coopérer ». La Chine, qui détiendrait déjà quelque 500 milliards de dollars de dette publique européenne, selon des experts français et allemands, serait bien placée pour investir dans le FESF. D’autant qu’elle souhaite diversifier son énorme matelas de 3.200 milliards de dollars de réserves de change, qui sont essentiellement libellées en billets verts.
Pékin, comme d’autres pays émergents du BRICS, a plusieurs fois réitéré ces dernières semaines son soutien à la zone euro. Mais à condition que l’Europe fasse d’abord le ménage chez elle. Selon le quotidien “China Daily”, les pays émergents sont d’accord pour participer à l’effort, mais via le Fonds monétaire international. Le Brésil et la Russie ont confirmé cette position : oui à une aide à l’Europe, mais uniquement à travers le FMI, et pas forcément pour acheter directement de la dette européenne.
Selon une source proche du dossier, il n’est « pas surprenant » que les BRICS préfèrent passer par le FMI. « Il y a un instrument connu de tous, le FMI, avec une gouvernance bien définie (mais mal répartie), et a côté, un machin encore flou. C’est normal que les émergents veuillent un peu de garanties », a-t-elle souligné.
Les Européens étudient aussi la création d’un fonds spécial adossé au FMI, au cas où elle serait plus attractive pour les pays émergents. Mais le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega, a dit que la seule aide que son pays pouvait apporter pourrait venir d’une éventuelle augmentation des ressources permanentes du FMI.
Les grandes puissances se sont donné rendez-vous au Sommet du G20, les 3 et 4 novembre à Cannes, pour faire le point sur l’adéquation des ressources du Fonds aux besoins liés à la crise. Mais les États-Unis, premier contributeur, risquent de bloquer tout renforcement des moyens du FMI, car ne voulant remettre en cause sa suprématie au sein de cette institution.
Sanjiv Dinama
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