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Agrotourisme
23 avril 2010, par
Hier, c’était à la ferme auberge d’Anne-Marie Hoarau à Maniron (Étang-Salé les Hauts) que le réseau “Bienvenue à la ferme” a tenu sa conférence de presse. En ce début d’année 2010, le réseau accueille deux nouvelles structures, signe que l’agrotourisme attire de plus en plus.
Président du réseau “Bienvenue à la ferme” depuis une douzaine d’années, Corneille Blondel est fier d’accueillir deux nouvelles structures. La ferme pédagogique de Maurice Rouloff à Saint-André et la ferme auberge de Hélène et Dany Angama à La Plaine des Cafres seront inaugurées respectivement les 6 et 27 mai prochain. « Le réseau, symbolisé par une petite fleur, n’a donc pas à rougir de tout autre association ou comité qui œuvre dans l’agrotourisme à La Réunion », souligne Corneille Blondel. Dans toute la France, ce sont au total 5.800 agriculteurs, dont une dizaine dans notre île, qui font vivre ce réseau. « Il s’agit du réseau le plus actif des DOM », poursuit son président.
Le réseau s’inscrit dans le tourisme vert
Aujourd’hui, de plus en plus d’agriculteurs se tournent donc vers l’agrotourisme pour compléter leur revenu. « Cela répond aux attentes du touriste réunionnais ou extérieur. Il y a une réelle volonté de valoriser la production de l’agriculteur, de découvrir le métier, de partager leur passion », indique Bernard Maratchia, élu à la Chambre d’agriculture et représentant de la marque “Bienvenue à la ferme”.
En effet, en cette année de protection de la biodiversité, on parle beaucoup de tourisme vert, « le réseau “Bienvenue à la ferme” se situe bien dans cette mouvance », ajoute Corneille Blondel. « C’est aussi un moyen de faire découvrir les produits agricoles, des fruits et légumes parfois oubliés, de redécouvrir tout simplement l’agriculture et la vie du producteur », souligne Jean-François Bègue, responsable agrotourisme à la Chambre verte.
Dans ce réseau, on trouve aussi bien des fermes auberges, des fermes pédagogiques, des campings, des fermes équestres, etc. Le réseau s’agrandit, mais se diversifie également.
C’est un revenu complémentaire pour le producteur
Obtenir la précieuse petite fleur, label du réseau “Bienvenue à la ferme”, permet donc aux agriculteurs d’avoir une meilleure visibilité. « Le réseau apporte des touristes supplémentaires tant au niveau de la clientèle locale qu’extérieure », indique Maurice Rouloff, producteur de vanille à Saint-André et bientôt adhérent au réseau. Mais en contre partie, l’agriculteur doit respecter une charte très stricte.
Le producteur doit garantir l’authenticité des produits et services proposés, il doit également, par souci de transparence, proposer la visite de l’exploitation. Les cuisines doivent être aux normes européennes, et l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite est indispensable. Cela nécessite donc des investissements conséquents.
Anne-Marie Hoarau et son mari Franco Gibane, adhérents au réseau depuis 2003, ont investi plus de 7.000 euros, seulement pour la rénovation de leur cuisine. Ils disposent aujourd’hui des équipements aux normes pour 80 couverts. C’est un revenu complémentaire pour cette famille d’agriculteurs. « Notre activité est la production d’arbres fruitiers et nous faisons aussi un peu d’élevage pour la ferme auberge », explique Anne-Marie Hoarau.
Le chemin a été long pour obtenir le label “Bienvenue à la ferme”, « il faut compter au minimum un an et demi, voire deux ans », précise Jean-François Bègue.
« On ne distribue pas non plus les petites fleurs, poursuit Corneille Blondel. Si un agriculteur veut l’obtenir, il faut vraiment beaucoup de volonté et de travail ».
Mais une fois le label obtenu, c’est une vraie fierté pour l’agriculteur et une valeur ajoutée sûre pour le territoire.
Sophie Périabe
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