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Le FMI revoit ses taux à la baisse
3 février 2009, par
Le FMI a revu de manière très pessimiste son diagnostic sur la crise économique mondiale. Celui-ci a abaissé massivement ses prévisions pour cette année. Les 2.200 milliards de dollars injectés pour relancer l’activité n’ont pas porté ses fruits. La récession touche aujourd’hui de plein fouet particulièrement l’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon. Cette crise est la crise d’un modèle.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a revu en forte baisse, mercredi dernier, sa prévision pour la croissance mondiale, qui ne devrait pas dépasser 0,5% cette année, sous l’effet d’une forte contraction de 2,0% du Produit Intérieur Brut (PIB) des pays développés.
La croissance de l’économie mondiale devrait tomber à un demi pour cent en 2009, taux le plus faible depuis la Seconde Guerre mondiale. « Malgré les décisions politiques de grande ampleur, les difficultés du secteur financier restent vives et pèsent sur l’économie réelle », a résumé l’institution en préambule de ses "Perspectives de l’économie mondiale”. Le rapport souligne également que le montant total des plans de relance s’élève aujourd’hui à 2.200 milliards de dollars, selon le FMI.
Mais rappelons que les différents Sommets qui se sont succédé n’ont pas remis en cause le système économique mondial. Or, la crise que nous vivons ne provient-elle pas du modèle lui-même ? Le modèle dans lequel nous vivons n’a-t-il pas montré ses limites ?
En novembre, le FMI prévoyait encore 2,2% de croissance mondiale en 2009. L’évolution du PIB a été revue en nette baisse pour toutes les grandes économies. Parmi les pays développés, les Etats-Unis seraient le pays qui résisterait le mieux à la crise, avec un PIB en recul de 1,6% (après +1,1% en 2008).
La zone euro serait plus durement touchée, avec une contraction de 2,0% (après +1,0% en 2008), bien plus marquée que celle de 0,5% anticipée jusqu’ici.
Pour la France, le recul serait ainsi de 1,9% (après +0,8% en 2008), contre -0,5% prévu en novembre. L’Italie connaîtrait trois années consécutives de recul du PIB entre 2008 et 2010, avec un pic cette année (-2,1%).
Pour la première économie de la zone, l’Allemagne, les prévisions avaient déjà été publiées six jours plus tôt, avec -2,5% en 2009 (après +1,3% en 2008).
La Grande-Bretagne est le pays où la crise devrait être la plus brutale cette année, avec un PIB en chute de 2,8% (après +0,7% en 2008).
Le Japon devrait voir son PIB reculer de 2,6%, au lieu du petit fléchissement de 0,2% attendu jusqu’ici. La deuxième économie mondiale serait ainsi en récession pour la deuxième année consécutive, après -0,3% en 2008.
Les économies en développement devraient connaître une croissance relativement faible (3,3% en 2009, après 6,3% en 2008). La Chine resterait le champion de la croissance (6,7% en 2009, après 9,0% en 2008), devant l’Inde (5,1% en 2009, après 7,3% en 2008).
En août 2007, personne n’aurait imaginé que les soubresauts du marché des crédits immobiliers américains seraient le prélude à l’une des plus grandes crises financières de l’Histoire. Ce modèle économique reposant sur l’excès du crédit, la spéculation... a montré sa vulnérabilité. Cette crise est finalement la crise d’un modèle. Ce modèle qui met également en péril la pérennité écologique de la planète. Ce modèle où l’Homme n’a toujours pas trouvé la solution pour faire partager à tous les fruits du progrès.
Il est aujourd’hui nécessaire de mettre en place des expérimentations pour déboucher sur un système plus équitable et viable.
Risham Badroudine
La faim dans le monde
La situation pourrait se détériorer de façon dramatique en 2009
La réunion des Nations Unies sur la sécurité alimentaire s’est achevée mardi dernier à Madrid en lançant un appel pour une meilleure coordination visant à éradiquer la faim dans le monde. Les représentants de 126 pays, organisations internationales et ONG ont participé à la réunion de Madrid, six mois après le Sommet de la FAO sur la crise alimentaire à Rome en juin 2008.
La FAO a souligné que les engagements financiers pris à Rome il y a six mois n’ont, en majorité, pas été tenus.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré à la session de clôture que le problème croissant de la faim et de la pauvreté dans le monde est « choquant et intolérable ».
La situation alimentaire mondiale est grave, particulièrement dans les pays en développement.
Le secrétaire général de l’ONU a indiqué qu’il accueillait « favorablement » le projet de « partenariat global pour l’agriculture et la sécurité alimentaire » qui a été formulé. Ban Ki-moon et Rodriguez Zapatero se sont alarmés de la détérioration de la situation alimentaire mondiale : les prix des denrées alimentaires ont fortement chuté ces derniers mois, mais ils restent toutefois proches des niveaux records atteints en 2008 dans de nombreux pays en développement (ils sont 28% plus élevés aujourd’hui que leur niveau d’octobre 2006).
Selon la FAO, 963 millions de personnes souffrent de sous-alimentation dans le monde, et la situation pourrait se détériorer de façon dramatique en 2009, d’autant que le pouvoir d’achat des personnes les plus pauvres a décliné du fait du ralentissement global de la croissance économique.
La frontière entre le niveau de subsistance et la famine est mince : assurer la sécurité alimentaire (qui fait partie des objectifs du millénaire) en période de crise doit rester une priorité pour les pays développés si on ne veut pas voir les émeutes de la faim se multiplier dans les pays en développement. L’accès à la nourriture est un besoin vital de base qui doit être assuré, et ce, quelles que soient les difficultés traversées actuellement par la sphère financière...
M. Ban a appelé les pays du monde entier à réunir leurs efforts pour lutter contre la faim et la pauvreté, qui plongent près d’un milliard de personnes dans une situation détériorée suite à l’actuelle crise économique mondiale, à la flambée des prix alimentaires, à l’augmentation du chômage et à la réduction de l’accès au crédit pour les petits agriculteurs.
« Il est temps d’éradiquer la faim à tout jamais », a souligné le chef de l’ONU.
La spéculation de certaines entreprises transnationales et institutions demeure l’une des principales causes de la crise alimentaire actuelle, qui met en péril près d’un milliard de personnes dans le monde, a souligné le dirigeant espagnol Zapatero. Ce dernier a appelé à un système de transaction transparent au niveau du commerce alimentaire mondial.
R.B
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