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Nouvelle loi de modernisation agricole
5 novembre 2004
Réduction des charges, accessibilité réelle aux marchés publics et pérennisation de l’exploitation agricole : la Chambre d’agriculture se prononçait hier sur les propositions du ministre, en préparation de la future loi de modernisation.
Hervé Gaymard, lors de sa visite dans l’île, avait invité La Réunion à devenir une force de proposition. Et le même ministre de l’Agriculture a lancé mardi dernier à Lyon le premier débat régional “Agriculture, territoires et société” destiné à préparer la nouvelle loi de modernisation agricole.
Hier, la Chambre d’agriculture de La Réunion se prononçait sur ses propositions. Elle pose trois principales revendications : la réduction des charges, une accessibilité réelle aux marchés publics et la pérennisation de l’exploitation agricole.
La future loi, qui consacrera un chapitre spécifique à l’agriculture des DOM, vise la réconciliation entre l’agriculture et la société, tout en définissant les axes de l’agriculture française pour les 15 ans à venir : une agriculture qui se doit d’être plus attentive à la qualité des produits.
Les agriculteurs réunionnais doivent quant à eux se prononcer et réfléchir à ce que doit être l’agriculture domienne, compte tenu des problèmes spécifiques qui les concernent, dont l’éloignement.
Le gouvernement se prononce en faveur du renforcement de la compétitivité de l’agriculture française et de l’industrie agroalimentaire. Cette compétitivité ne deviendra effective à La Réunion que lorsque seront favorisés la baisse du coût de production et l’allégement des charges, expliquent les représentants de la Chambre, réunis autour d’Alain Cataye.
La taxe foncière des terrains non bâtis (TFNB) devrait être supprimée pour les agriculteurs réunionnais, au même titre que pour leurs homologues de l’Hexagone. On sait qu’un groupe de travail au Sénat a été mis en place pour supprimer cette taxe, mais la Chambre d’agriculture de La Réunion ne sait toujours pas si la réforme sera directement applicable dans notre pays. Il faudrait étendre l’exonération des cotisations Amexa pour les 40 hectares pondérés sur l’ensemble des exploitations.
Un des grands volets des propositions de la Chambre est l’exportation des produits. La Chambre souhaite mettre en place un fonds de compensation, afin de baisser et stabiliser le coût du fret aérien.
Réduire les taxes de transport de 50% serait une solution envisageable, mais il reste à augmenter les capacités de fret, en maintenant la pluralité des compagnies aériennes. "Cela permettrait d’apporter un souffle à l’agriculture locale", déclare Alain Cataye. Un autre souffle non négligeable serait la fixation d’un pourcentage obligatoire d’approvisionnement en produits locaux sur les appels d’offres de restauration collective.
Un autre volet des propositions de la Chambre s’attarde plus volontiers sur l’abolition du colonat partiaire. Le colonat marque la situation précaire de certains agriculteurs réunionnais. Ils sont encore 3.000 colons à travailler sur 1.000 hectares. La Chambre d’agriculture souhaite privilégier le statut de fermage, même s’il demeure des lacunes égalitaires entre La Réunion et la France sur ce point.
"Les fermiers des DOM ne bénéficient pas des mêmes droits que leurs homologues de l’Hexagone", déclarait Alain Cataye. Il faut contribuer à l’équité entre les agriculteurs et le reste de la France, en améliorant la position sociale des agriculteurs locaux.
En outre, il importe d’aider les agriculteurs à faire face aux risques de leur profession : climatiques, sanitaires, fluctuations du prix du marché, etc. Un projet de couverture de risques est à l’étude avec l’assureur GROUPAMA.
Par ailleurs, il faut encourager une agriculture respectueuse des équilibres écologiques et de l’environnement. Avec tout le débat construit autour du marché international du sucre, et de la possibilité de voir disparaître la canne à La Réunion, les professionnels peuvent demeurer confiants.
La Chambre souhaite mener avec les producteurs canniers un projet ambitieux en faveur des bio-carburants. Pour l’heure, elle mène une étude pour la mise en place d’une filière alcool-carburant à partir de la mélasse de canne à sucre.
Les Mauriciens travailleraient déjà à mettre en place des unités de production. Selon la Chambre d’agriculture, quelques préalables sont pourtant nécessaires à l’installation de ces unités à La Réunion : veiller à la préservation des terres cannières.
"Si les surfaces continuent à diminuer, personne ne va investir dans des unités de production", poursuivait Alain Cataye. Ce dernier prône la constitution de boucliers fonciers agricoles, visant à protéger les terres agricoles, et espère que les politiques introduisent un volet agricole dans tout document d’urbanisme, surtout le Schéma d’aménagement régional (SAR). Alain Cataye rappelle que le projet de loi de modernisation agricole sera soumis début 2005, pour être appliqué dès 2006.
Bbj
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