
Lo monde zordi lé pi parèye sèk yèr ! lo monde la shanjé !
20 mé, sanmI rèss in monde pou rokonstruir. Mézami, ni vé ni vé pa, lo monde la shanjé. Li sar pi zamé konm lo monde nou la konu dann passé. Dovan in (…)
Profiter de la médiatisation des manifestations en Europe pour faire avancer des revendications spécifiques
29 janvier 2024, par
Profitant de l’écho médiatique des manifestations d’agriculteurs en Europe, les syndicats appellent les producteurs à une mobilisation à partir de ce lundi devant la préfecture. Ce sera l’occasion de faire entendre des revendications spécifiques, comme celle d’un autre modèle construit avec l’agriculteur en son centre.
Les syndicats d’agriculteurs manifesteront ce lundi devant la Préfecture. Ils comptent profiter notamment du large mouvement en Europe pour faire entendre leurs revendications spécifiques.
A l’imitation de leurs collègues d’Allemagne, les agriculteurs français envisagent un blocus de leur capitale, Paris. En France, ce mouvement montre la faillite du modèle cogéré depuis des décennies par l’État et la FNSEA. Elle a rendu notamment les producteurs fortement dépendants des aides publiques. Dans les négociations commerciales à l’échelle de l’Organisation mondiale du commerce, l’agriculture est une variable d’ajustement par rapport aux profits considérables que peuvent espérer l’industrie militaire, l’aéronautique, l’automobile ou la finance.
En conséquence, les gouvernements ultralibéraux, voire d’extrême droite, qui ont majoritairement pris le pouvoir en Europe ont décidé d’enlever aux agriculteurs les protections dont ils bénéficiaient face à une concurrence internationale qui a des normes sociales et environnementales inférieures afin de vendre moins cher. A cela s’ajoute le prix supporté par les agriculteurs des décisions pro-OTAN du gouvernement français qui leur ont fermé le marché russe et qui ont inondé l’Europe de produits ukrainiens à bas coût.
Pour compenser cela, l’Union européenne a augmenté ces aides. Mais les 2,5 milliards d’aides versées ces dernières années n’ont pas réussi à acheter la paix sociale.
A La Réunion, la fin des quotas et la concurrence internationale a des conséquences encore plus graves. En effet, les producteurs réunionnais doivent faire face à des produits européens à bas coûts. Ces « produits de dégagements » où le prix vient avant la qualité viennent concurrencer les éleveurs réunionnais. De plus, la menace de recourir aux importations est un moyen d’obliger les agriculteurs réunionnais à vendre moins chers leurs produits.
Enfin, La Réunion est en contact direct avec les pays en développement à qui l’Union européenne a ouvert la totalité de son marché via des accords de partenariat économiques définitifs ou transitoires. Ceci ne pose pas vraiment de problèmes aux Européens qui ne peuvent être des producteurs d’agriculture tropicale. Ce n’est pas le cas à La Réunion, où ce sont les mêmes produits.
Dans notre île, des voix se font entendre pour un autre modèle plaçant l’agriculteur au centre. C’est notamment le cas de la CGPER, qui lutte notamment pour que tous les producteurs puissent avoir accès aux aides publiques. En effet, une part importante des agriculteurs n’ont pas la possibilité de monter les dossiers nécessaires alors qu’ils produisent selon les normes européennes.
L’insularité rend également plus facile les abus sur les prix. Les 14 millions d’euros de l’Etat obtenus de haute lutte par les planteurs de canne à sucre suffisent à peine à couvrir ces augmentations de prix.
M.M.
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