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Après avoir atteint un plancher historique en 2011
19 septembre 2013
Au moment où l’Union européenne discute de son budget, et notamment des fonds consacrés à l’agriculture et donc aux planteurs de cannes, l’OCDE publie un rapport sur l’évolution du niveau des aides versées aux paysans. Il montre de fortes disparités entre de grands pays exportateurs qui subventionnent peu et d’autres. Il note aussi une augmentation des aides l’an dernier. Voici des extraits de la présentation de ce rapport.
« Le soutien public à l’agriculture dans les principales puissances agricoles a augmenté en 2012, interrompant la longue érosion qui l’avait conduit en 2011 à son niveau le plus bas, selon l’OCDE.
D’après le nouveau rapport “Politiques agricoles : suivi et évaluation 2013”, le soutien public aux producteurs s’est établi, en moyenne, à un sixième des recettes agricoles brutes dans les 47 pays étudiés. L’estimation du soutien aux producteurs est ainsi remontée à 17% des recettes agricoles brutes en 2012, contre 15% en 2011.
Dans l’édition de cette année, le rapport décrit la politique agricole de 47 pays qui représentent près de 80% de la production agricole mondiale, dont sept économies émergentes qui jouent un rôle majeur sur les marchés agricoles et alimentaires : l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Indonésie, le Kazakhstan, la Russie et l’Ukraine. Il en ressort que le niveau du soutien est très variable, entre pays membres de l’OCDE comme entre grandes économies émergentes.
19% en moyenne pour l’Europe
La tendance dans l’Union européenne est conforme à celle de l’ensemble de l’OCDE, puisque le soutien à l’agriculture y est passé de 18% des recettes agricoles à 19%. L’accord de juin 2013 sur la Politique agricole commune de l’UE pour la période 2014 ?20 n’entraîne pas de rupture majeure dans l’orientation ou l’ampleur actuelle du soutien dans les 28 États membres.
Certaines économies émergentes qui jouent un rôle majeur dans le domaine de l’agriculture ont continué d’accroître leur soutien : il s’est hissé à 17% en Chine, à 21% en Indonésie et à 15% au Kazakhstan. D’autres l’ont maintenu à un bas niveau, comme le Brésil (5%) et l’Afrique du Sud (3%).
Dans certains cas, les hausses les plus sensibles du soutien à l’agriculture se sont produites dans les pays qui ont réorienté leur action vers l’autosuffisance.
« Développer des filets de sécurité »
Selon l’OCDE, le lien entre renforcement de l’autonomie alimentaire et amélioration de la sécurité alimentaire est ténu, notamment dans les économies en développement. Le rapport indique qu’il serait plus efficace, pour accroître l’accès à la nourriture, de réduire la pauvreté et de développer des filets de sécurité. Des efforts de diverse nature sont également nécessaires pour stimuler l’investissement, ce qui augmenterait la production intérieure, améliorer l’accès aux importations (et aux marchés d’exportation) et créer des réserves alimentaires d’urgence. »
Entre 1% et plus de 60% du revenu Dans la zone de l’OCDE, le soutien aux producteurs s’est établi à 258,6 milliards de dollars américains (201,2 milliards d’euros) en 2012, soit 19% des recettes agricoles, contre 18% en 2011. Le rapport souligne les écarts sensibles que dissimulent ces chiffres, les pays où le soutien est le plus élevé enregistrant une hausse (Japon, 56% ; Corée, 54% ; Norvège, 63% et Suisse, 57%), certains où il est relativement bas connaissant une baisse (Israël, 11% ; Mexique, 12% et États ?Unis, 7%) et d’autres le voyant stagner à un niveau modeste (Australie, 3% ; Chili, 3% et Nouvelle ?Zélande, 1%). |
Le message de l’OCDE : aller vers « la concurrence libre et non faussée » Selon l’OCDE, « le soutien directement lié à la production est en recul de manière générale, mais les aides qui faussent la production et les échanges représentent encore environ la moitié du total » . Si le soutien est de plus en plus découplé de la production dans les pays membres de l’OCDE, les marchés émergents s’appuient davantage sur la protection aux frontières et les mesures de soutien des prix du marché qui taxent les consommateurs. « Étant donné que les marchés mondiaux des produits agricoles et alimentaires sont robustes et que les prix des produits de base devraient continuer d’augmenter, il est temps que les pouvoirs publics s’engagent de façon crédible à réformer largement le soutien à l’agriculture », a estimé Ken Ash, Directeur des échanges et de l’agriculture à l’OCDE. « Pour satisfaire les besoins d’une population croissante et de plus en plus aisée, il faut abandonner les politiques du passé, dispendieuses et créatrices de distorsions, au profit de mesures qui améliorent la compétitivité et permettent aux agriculteurs de répondre aux signaux du marché, tout en assurant pleinement le financement de l’innovation » , a ?t ?il ajouté. |
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