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Rapport OCDE
19 juin 2010, par
Le poids économique des pays émergents et en développement est en passe de dépasser celui des États développés, un tournant « historique » qui pourrait faire des échanges Sud-Sud l’un des principaux moteurs de la croissance, selon un rapport publié mercredi dernier par l’OCDE. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « le poids économique agrégé des pays en développement et des pays émergents est sur le point de dépasser celui de l’ensemble des pays développés ». Face à ce nouvel ordre mondial, il convient aujourd’hui pour La Réunion de se tourner davantage vers ses voisins, de les associer comme partenaires à une nouvelle stratégie dans le cadre d’un co-développement.
« La crise financière et économique a accéléré cette transformation structurelle de l’économie mondiale », déplaçant le « centre de gravité économique de la planète (...) vers l’Est et le Sud, des pays de l’OCDE vers les pays émergents », affirment les auteurs de ce rapport intitulé "Le basculement de la richesse".
Selon l’OCDE, « le poids économique agrégé des pays en développement et des pays émergents est sur le point de dépasser celui de l’ensemble des pays développés ».
D’après le rapport, les pays industrialisés devraient représenter en 2030, 38% de la production mondiale, contre 49% actuellement, et 62%, il y a dix ans. Parallèlement, la contribution des pays non membres de l’OCDE au PIB mondial grimperait à 57% contre 49% aujourd’hui, et 38% en 2000. « La crise a accéléré le déplacement de richesse dans le monde », souligne l’OCDE. « Ce réalignement n’est pas un phénomène transitoire : il représente un changement structurel d’une importance historique ».
Les pays membres de l’OCDE — qui réunit une trentaine d’États parmi les plus riches de la planète —, représentaient 60% de l’économie mondiale en 2000, une part tombée à 51% en 2010 et qui devrait devenir minoritaire, à 43%, à l’horizon 2030.
Quelques exemples de ce mouvement sont cités dans le rapport : la Chine est devenue en 2009, le premier partenaire commercial du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud ; la multinationale indienne Tata est aujourd’hui, le deuxième investisseur en Afrique subsaharienne ; plus de 40% des chercheurs du monde viennent désormais d’Asie... Le « nouvel ordre économique mondial » s’accompagne d’une multiplication des échanges Sud-Sud qui pourraient, au cours de la prochaine décennie, « former l’un des principaux moteurs de la croissance », commente l’OCDE.
Entre 1990 et 2008, les échanges mondiaux ont été multipliés par près de quatre tandis que les échanges Sud-Sud l’ont été par plus de dix. « L’investissement Sud-Sud présente un énorme potentiel inexploité pour les pays à faible revenu », insiste l’organisation, précisant que ce phénomène concerne de plus en plus, outre la Chine ou les entreprises brésiliennes, indiennes et sud-africaines, de nouveaux investisseurs plus petits, tels que le Chili ou la Malaisie.
Au cours des années 2000, après la « décennie perdue » qu’ont été les années 90 pour les économies en développement, une forte croissance a permis une multiplication par plus de cinq des pays émergents (passant de 12 à 65), tandis que le nombre de pays pauvres a été divisé par plus de deux (de 55 à 25).
Des millions de personnes sont sortis de la pauvreté
« Le déplacement de la richesse a permis à de nombreux habitants du monde en développement de sortir de la pauvreté », relève l’OCDE, citant quelques chiffres : le taux de pauvreté en Chine est passé de 60% en 1990 à 16% en 2005, et le nombre de pauvres dans le monde a reculé de 120 millions dans les années 1990 et de plus de 300 millions dans les années 2000. Depuis 1990, le nombre de personnes dans le monde vivant avec moins d’un dollar par jour a diminué de plus d’un quart — soit approximativement de 500 millions.
« Grâce à la croissance rapide des économies émergentes, leurs gouvernements peuvent se permettre désormais d’augmenter les dépenses publiques dans un secteur tel que la protection sociale. Il s’agit d’un puissant outil pour réduire l’inégalité », selon Angel Gurría, secrétaire général de l’OCDE. « Investir dans l’infrastructure sociale peut également contribuer à diminuer la propension à épargner de ces économies, contribuant à une économie plus équilibrée ».
Le basculement de la richesse est une bonne nouvelle pour le développement et une bonne nouvelle pour l’économie mondiale. « Alors que beaucoup d’observateurs pourraient voir l‘essor du monde en développement comme une menace à la prospérité ailleurs dans le monde, cela devrait être perçu plutôt comme une opportunité pour que l’économie mondiale passe à la vitesse supérieure ».
La Réunion doit s’insérer dans son environnement régional
Face à ce nouvel ordre mondial, il convient aujourd’hui pour La Réunion de se tourner davantage vers nos voisins, de les associer comme partenaires à une nouvelle stratégie dans le cadre d’un co-développement. Autour de nous, l’Afrique du Sud, le Mozambique, les Comores, Maurice… dessineront vers 2030 les contours d’un marché de plus de cent millions d’habitants. Plus loin, l’Inde, la Chine, l’Australie deviennent accessibles. Nous avons jusqu’ici tourné nos regards exclusivement vers la France et l’Europe (plus de 70% de nos échanges). Il est impératif de nouer des liens sérieux avec les pays du Sud qui, pourtant, sont si proches de nous.
Sanjiv Dinama
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