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Crise financière : George Bush fixe clairement l’objectif du plan de 700 milliards de dollars
6 octobre 2008, par
Les parlementaires américains ont voté les pleins pouvoirs au gouvernement Bush pour lancer une nouvelle étape dans la stratégie mise en place par la Maison-Blanche pour tirer parti de la crise financière. L’augmentation de la dette publique de 700 milliards de dollars vise à donner les moyens aux Etats-Unis de sortir renforcés de la déstabilisation des marchés financiers, afin qu’ils soient le « leader dans l’économie mondiale ».
« Nous avons montré au monde entier que les Etats-Unis stabiliseront les marchés financiers et tiendront leur rôle de leader dans l’économie mondiale », a dit George Bush. « Il s’agit évidemment d’un vote très important, un vote pour protéger le peuple américain (...) et ses emplois », a renchéri le secrétaire au Trésor Henry Paulson.
Avec le droit d’utiliser à discrétion 700 milliards de dollars, le gouvernement américain a donc maintenant en main un outil essentiel pour jouer un « rôle de leader dans l’économie mondiale », comme l’indiquent les propos de George Bush. Le "New York Times" ne s’y trompe pas, en évoquant la création de « l’une des plus grandes entreprises de gestion des actifs au monde, avec un impressionnant trésor de guerre de 700 milliards de dollars ».
Vendredi, la Chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis a en effet approuvé le plan de 700 milliards de dollars destinés à racheter les créances douteuses invendables des banques américaines, ou de celles opérant sur le territoire des Etats-Unis.
Le plan a été adopté par 263 voix pour et 171 contre. Le Sénat avait déjà approuvé le plan mercredi avec 74 voix contre 25. Il a été aussitôt promulgué vendredi soir par George Bush. De plus, le plan modifié prévoit de relever de 100.000 à 250.000 dollars le plafond de la garantie de l’Etat accordée aux déposants en cas de faillite de leur banque. Il contient aussi une proposition de 150 milliards de crédits d’impôts et d’autres aides.
Quelle riposte européenne ?
C’est l’augmentation de la dette des Etats-Unis qui finance le plan. Selon l’agence de notation Fitch, « la dette du gouvernement dépasserait les 70% du PIB pour la première fois depuis les années 50 ». Mais dans les échanges avec le monde, la dette des Etats-Unis est toute relative. D’ailleurs, dès l’annonce du vote du plan de 700 milliards, le dollar a de nouveau baissé. Ce qui veut dire que la dette des Etats-Unis par rapport aux autres pays, comme ceux de l’Union européenne, a donc encore diminué.
Les Etats-Unis ont donc un moyen de rebondir rapidement, alors que la crise financière est loin d’être finie. En Europe, un tel plan pour parer aux conséquences de l’offensive monétaire avait été évoqué officieusement la semaine dernière : 300 milliards d’euros pour soutenir l’industrie financière européenne. Cette information avait été aussitôt démentie. De plus, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a estimé jeudi qu’un plan similaire à celui du gouvernement américain « ne correspond pas à la structure politique de l’Europe ». Deux jours plus tard, le sommet du G4 (Allemagne, Grande-Bretagne, France et Italie) a débouché sur des déclarations d’intention mais pas sur un plan de contre-attaque. Samedi, les pays de l’Union européenne membres du G8 ont dit vouloir sanctionner les dirigeants d’une banque en difficulté qui ont failli, et demandent à la Commission européenne de faire preuve de souplesse quant aux aides aux entreprises accordées pour faire face à la crise. Mais ils ont aussitôt demandé des comptes à l’Irlande qui a décidé de garantir les dépôts placés dans six banques. « Il faut des démarches qui respectent la concurrence », a notamment déclaré Angela Merkel, chef du gouvernement de l’Allemagne. Ils ont également plaidé pour une réflexion sur la remise à plat des règles issues des accords de Bretton Woods en 1944. Mais par rapport au plan du gouvernement américain, ces initiatives apparaissent bien timides.
Nouvelle étape
C’est bien une nouvelle étape de la guerre monétaire qui commence. Après la stratégie visant à désigner les morts et les survivants de la crise, après la restructuration de l’industrie de la finance à coup de nationalisation et de coups de main pour créer des groupes plus puissants, le gouvernement américain a maintenant entre les mains une arme d’une puissance sans précédent : un fonds de 700 milliards d’euros pour faire disparaître tous les cadavres qui traînent dans les placards, et 150 milliards d’euros accordés aux entreprises et aux particuliers pour relancer la consommation.
Comme l’indique d’ailleurs le secrétaire américain au Trésor, ce plan doit « protéger le peuple américain » et « ses emplois ».
Avec une telle arme, les Etats-Unis sont prêts à repartir à la conquête de l’économie mondialisée. « Les Etats-Unis tiendront leur rôle de leader dans l’économie mondiale », souligne George Bush. Cet avertissement lancé à la Chine, à l’Inde ou à l’Union européenne rappelle l’objectif de la stratégie de la Maison Blanche dans la crise financière.
Manuel Marchal
Lehman Brothers : des épargnants européens ont tout perdu
La banque Citibank a offert à des milliers d’épargnants des placements prétendument conservateurs, alors que ces produits n’étaient pas sûrs, a affirmé samedi soir sur VTM le député Hans Bonte. La Deutsche Bank et Ethias auraient également proposé de tels placements. C’est ce qu’indique une information du site belge "7 sur 7".
« Dans leurs publicités, les banques parlent d’une protection du capital de départ et de taux d’intérêts garantis. Mais on ne lit qu’en petites lettres que la garantie ne provient pas de la banque elle-même, mais de Lehman Brothers (établissement américain qui a fait faillite en septembre, ndlr) », a-t-il dit.
Selon Hans Bonte, Citibank a commercialisé de manière très attractive 14 produits garantis par Lehman Brothers. Elle a adressé dans les derniers jours de lettres à ses clients pour les prévenir qu’ils pouvaient faire une croix sur leurs intérêts ou sur leur capital, a-t-il affirmé.
Le député a accusé la banque d’avoir commis des « infractions massives à la législation sur la publicité mensongère ». Il juge inacceptable que les clients n’aient pas été informés des difficultés de Lehman Brothers, qui étaient connues depuis le mois de mars.
Nouvelle baisse du dollar
Le dollar a légèrement baissé vendredi face aux principales devises après l’approbation par la Chambre des représentants américain du plan du plan de sauvetage financier et l’annonce par un rapport gouvernemental d’une perte importante d’emplois en septembre.
L’euro s’échangeait pour 1,3835 dollar sur le marché new-yorkais, contre 1,3824 dollar jeudi.
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