
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
17 novembre 2022
Les dirigeants du G20 se sont rassemblés le 16 novembre sous le thème « Se relever ensemble, se relever plus fort », une référence à la pandémie de la Covid-19 et à ses conséquences. Or cette grande messe a comme toile de fond l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui minimise tous les autres points à l’ordre du jour.
Le conflit en Europe a alimenté les tensions géopolitiques et une hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires et énergétiques. Dans ce contexte, les dirigeants des États membres du G20, des pays invités et des organisations internationales devraient échanger des défis urgents auxquels est confrontée l’économie mondiale, qui n’est pas loin de la récession.
Pourtant, alors que le sommet soit officiellement axé sur la stabilité financière, la santé, les énergies renouvelables et la transformation numérique, l’Indonésie, présidente du G20, tente de combler les divisions au sein du G20 au sujet de la guerre en Ukraine.
En effet, l’opération militaire russe en Ukraine est sur toutes les lèvres et est désormais au centre des attentions, en dépit des nombreux défis à relever par les États. Joko Widodo, le président indonésien, a indiqué : « je comprends que nous ayons besoin d’énormes efforts pour pouvoir nous asseoir ensemble dans cette pièce ». Ce dernier a souligné que le monde ne pouvait pas se permettre de plonger dans « une autre guerre froide ».
« Aujourd’hui, les yeux du monde entier sont braqués sur notre réunion. Allons-nous réussir ? Ou ajouterons-nous un élément de plus à la liste des échecs ? Pour nous, le G20 doit réussir et ne peut échouer. »
De nombreux analystes s’attendent à ce que la guerre en Ukraine soit évoquée dès le début du communiqué final du sommet. Le sujet pourrait même être omniprésent dans ce texte final qui définira les grandes tendances des 20 puissances mondiales. Voyant un tel scénario arriver, les hôtes indonésiens ont appelé à de nombreuses reprises au dialogue et à la collaboration, afin de résoudre les problèmes économiques mondiaux tels que l’inflation et la sécurité alimentaire et énergétique.
Pourtant, les dernières réunions des ministres du G20 depuis la présidence de l’Indonésie en décembre 2021 n’ont pas permis d’aboutir à des déclarations communes. Des désaccords ont émergé entre la Russie et les autres membres sur les termes précis à utiliser et notamment sur la manière de décrire ce qui se passe en Ukraine.
Le Dr Ahmad Rizky Mardhatillah Umar, chercheur indonésien en relations internationales à l’université du Queensland, en Australie, a indiqué que la déclaration finale n’était pas susceptible de répondre pleinement aux défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui.
« Compte tenu des tensions entre les États-Unis et la Chine, par exemple sur certaines questions politiques, puis de la guerre en Ukraine, il est difficile de voir le sommet du G20 aboutir à un résultat acceptable et susceptible de résoudre les défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui, car ces défis sont en grande partie un problème politique », a-t-il expliqué à Arab News.
Ce dernier a ajouté que c’était « parce que la crise mondiale actuelle exige des solutions politiques, et qu’il est difficile pour l’Indonésie de servir de médiateur, par exemple, entre la Russie et l’Ukraine ».
Pour Bhima Yudhistira, directeur du Centre d’études économiques et juridiques de la capitale indonésienne, Jakarta, la situation mondiale échappait au contrôle de l’Indonésie.
« Le sommet a été éclipsé par la guerre en Ukraine, et il est possible qu’ils ne parviennent pas à un communiqué final, même si la clé du succès de la réunion repose sur ce communiqué », a-t-il expliqué à Arab News.
« La position de l’Indonésie est celle d’un pays en développement, et les acteurs déterminants sont ceux en conflit et les pays développés. Le fait de pouvoir faciliter la rencontre entre l’Américain Joe Biden et le Chinois Xi Jinping au G20 est déjà une réussite pour l’instant », a indiqué ce dernier.
Toutefois, Bhima Yudhistira a assuré que ce sommet du G20 entrerait dans l’histoire : « je crois que c’est un G20 historique. Il est historique à cause de la polarisation, à cause de la fissure dans le multilatéralisme, mais c’est toujours le seul forum qui rassemble les différences, comme entre les États-Unis et la Chine ».
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