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La chronique économique
29 juin 2006, par
La déréglementation et la mondialisation des marchés financiers étaient censées réduire le coût du crédit et assurer une meilleure répartition des capitaux. Elles ont en fait favorisé le développement de la spéculation et l’instabilité des marchés.
Les années 80 ont été celles de la globalisation financière. Le développement des mouvements internationaux de capitaux, rendu possible par la déréglementation et par le décloisonnement des marchés financiers, devait permettre une réduction du coût des financements et une meilleure distribution des capitaux entre pays et secteurs d’activités.
En fait, la globalisation s’est accompagnée d’une instabilité croissante des marchés des changes et d’une montée des phénomènes spéculatifs.
Sur le plan national, la montée de la concurrence entre établissements financiers s’est traduite par une course au rendement qui amène les banques à prendre de plus en plus de risques. Les crédits sont souvent utilisés pour financer des spéculations immobilières et boursières, dont les bulles finissent par éclater et provoquer des crises (crises boursières de 1987 et 2000). De nombreux pays vont connaître de graves crises bancaires, qui forcent les pouvoirs publics à intervenir massivement pour sauver leurs systèmes financiers. Les crises bancaires se succèdent dans les pays du Nord (États-Unis, Suède, Norvège, Japon...) et dans de nombreux pays émergents (Indonésie, Thaïlande, Corée du Sud, Mexique, ...).
Le gonflement des transactions sur les marchés financiers et sur le marché des changes n’a pas forcément de rapport direct avec le financement de la production et des échanges internationaux. Il s’explique par la multiplication des opérations d’arbitrage entre titres et monnaies. Les mouvements de capitaux sont devenus autonomes et obéissent à leur propre logique. C’est ainsi que se produisent des bulles spéculatives : la valeur des titres et des monnaies augmente fortement sans que la situation économique des pays concernés justifie l’envolée des cours.
Les crises de changes se sont multipliées (crises toujours coûteuses pour l’activité et donc pour l’emploi). Le dollar est désormais concurrencé par d’autres monnaies (euro, yen...). Les déficits extérieurs américains sont largement financés par les excédents d’autres pays. Cela nous montre l’affaiblissement relatif des États-Unis et l’émergence de nouvelles puissances (Chine, Inde...).
On assiste aujourd’hui à une “financiarisation” de l’économie mondiale. Le poids de la sphère financière s’est fortement accru avec l’explosion du volume des opérations financières. Le volume des opérations de change est environ cinquante fois supérieur à la valeur du commerce des biens et services. D’où un décalage croissant entre les activités financières et l’économie réelle. Cette libéralisation financière n’a fait qu’aggraver le potentiel de crise de l’économie.
Risham Badroudine
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